lundi 24 décembre 2012

Petits mots de trois

Ce matin Elena arrive avec des cadeaux pour les filles.
Eglantine : " Moi j'ai eu un puzzle de TROIS CENTS pièces !"
Hortense : " Noooooon ! C'est moi ai TROIS z'ans !"

vendredi 21 décembre 2012

Colinde

Ils ont sonné alors que la nuit était déjà bien noire même s'il n'était que 18h. Elena partait. Elle leur a dit de chanter. Et quatre jeunes garçons ont entonné le colinde (ces chants de Noël roumain) le plus connu, Domn,domn sa-naltam, louant l'arrivée du Seigneur.
Les filles étaient un peu impressionnées.
A la fin nous leur avons donné un peu d'argent et ils sont repartis vers d'autres foyers. A la maison les filles ont dansé en reprenant sinon les paroles, au moins la mélodie.
A l'instant, un autre groupe vient de sonner à la porte.



Colorier LES sapins

Les filles sont en vacances depuis mercredi midi. Ca y est. Eglantine compte les jours jusqu'à Noël. La fin du monde, c'était pas aujourd'hui. Par contre j'ai trouvé chez Ikea le moyen qu'Hortense colorie vraiment les sapins. Avec la lumière à l'intérieur c'est vraiment magique !


mercredi 12 décembre 2012

Jeux de neige

Elles étaient quatre dans le jardin. Jeanne, Yael, Eglantine et Hortense ont sauté depuis la terrasse pour se rouler dans la neige. Elles ont dessiné des anges. Elles ont secoué les arbres pour en faire tomber la neige. Elles se sont disputées avec Hortense qui ne suit pas bien les jeux et veut n'en faire qu'à sa tête.
Mais surtout elles ont brassé de la neige. Le jardin immaculé n'attendaient qu'elles !




Le blanc après la tempête

Ca y est la neige s'installe ! 6 heures de tempête hier soir et elle a recouvert toute la ville d'une belle poudre blanche. Du coup j'ai passé deux heures à déblayer la neige ce matin. Je ne referai pas l'erreur de l'année dernière en la laissant durcir avant de l'enlever.
Pour Eglantine, Hortense et Jeanne ce matin c'était la grande excitation. On a ressorti les pantalons de ski et les grosses bottes. Et Hortense est la plus chanceuse dont l'école est la plus loin (on doit bien marcher 500m). Alors je joue les chiens de traîneau et elle va à l'école en luge. Trop dur !

Première traces dans la poudreuse toute fraîche.
On note les pelles qui m'attendent à gauche du portail.



7h30 - Dégager la voiture d'Olivier qui part à Pitesti.

Hortense a la belle vie dans la luge !

mardi 11 décembre 2012

Les colliers-foulards de Noël

Je dois remercier ici le marché de Noël de l'Atelier de Loisirs Créatifs de l'afb. J'ai eu quelques commandes samedi dernier et je suis très heureuse de mes dernières réalisations. J'ai monté quatre colliers aujourd'hui. Je n'ai que deux photos car j'ai fini les deux derniers alors qu'il faisait déjà nuit. Or je préfère prendre les photos de jour.


lundi 10 décembre 2012

La céramique d'Horezu au patrimoine de l'UNESCO


Le savoir-faire de la céramique traditionnelle de Horezu est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis jeudi dernier.

Tous les détails sur le site de l'UNESCO.

Sur la colline de la Patriarchie



L’Eglise orthodoxe roumaine a son propre patriarcat. Situé sur une petite colline qui surplombe la Piata Unirii, le Palais de la Patriarchie est un petit trésor. Sa modeste cathédrale âgée de 300 ans avait un charme chaleureux ce matin alors que la neige avait recouvert la ville.

Le Père Remus m’a fait visiter les lieux pour le numéro de janvier du journal de l’afb. Les salles aux noms latins pour affirmer la latinité de cette Eglise coincée entre les Slaves et les Grecs. La fonction politique du Palais qui a été pendant longtemps le siège du Parlement roumain. Le projet de la nouvelle cathédrale. Sa Béatitude le Patriarche Daniel. Le sapin de Noël. Énormément d’informations que je dois travailler maintenant pour écrire un article.








La magie d'Eglantine

Jeanne dort à la maison ce soir. Après avoir déneigé le trottoir, Elena, Hortense, Eglantine et moi allons la chercher à la sortie de son heure de soutien avec Joëlle. Joëlle, rappelez-vous, c'est la maîtresse d'Eglantine. "T'as dit à maman que t'es une championne du CE1 ?"

Ben non. Toute à l'excitation de jouer dans la neige, Eglantine avait complètement oublié de me dire qu'elle était 5e de sa classe aux évaluations de la semaine dernière. Mais le plus magique c'est qu'Eglantine est surtout ravie que sa grande copine Yaël soit arrivée la première, exæquo avec Vladimir, suivis de Maxime et Gabriel. Eglantine semble être plus heureuse pour ses camarades que pour elle.

Elle est une magicienne de l'amitié.

Première neige


dimanche 9 décembre 2012

Colorier le sapin

Vendredi alors que la nuit était déjà tombée, les filles ont couvert le sapin de guirlandes et autres décorations de Noël. Hortense appelle ça "colorier" le sapin. Une belle manière de voir Noël !


jeudi 6 décembre 2012

Mask


La galerie Demisol c'est le sous-sol de l'école des Beaux-Arts de Bucarest qui abrite la section graphisme. Florin Stoiciu y exposait aujourd'hui un petit quart des 3500 dessins qu'il a réalisé pour réaliser ce petit film d'animation : Mask.



Le dessin animé passait en boucle sur l'écran. Le couloir était tapissé de ces dessins en noir et blanc, rehaussés d'un rouge sombre ou d'une touche de vert, donnant vie à un film à la fois calme et nerveux, à cette femme dont les mouvements sont amplifiés par les différences des traits d'un dessin à l'autre, lui imprégnant une certaine fébrilité, quand bien même elle est calmement accoudée à une fenêtre. Elle devient presque un toréador alors qu'elle se bat avec un grand drap rouge, légèrement cachée derrière un verre de vin suggestif.

Et toujours ce masque rouge qui vole autour d'elle, tantôt papillon léger, tantôt ombre menaçante, qui l'emprisonne parfois, dessine sa silhouette, oiseau traversant finalement l'écran dans un lent bruissement d'ailes.


Le mythe national roumain



Notre guide nous a d’abord montré la galerie du MuséeNational d’Art Roumain (MNAR) où sont exposés les portraits de riches familles roumaines au début du XIXe siècle. A cette époque la Roumanie est encore divisée en trois principautés (Transylvanie, Moldavie et Valachie) sous la tutelle de trois empires (Austro-Hongrois, Russe et Ottoman). Les costumes des hommes sont encore très orientaux alors que l’Occident influence déjà beaucoup la mode féminine. Les peintres ne sont pas de grands maîtres mais bien souvent des itinérants qui travaillent à la commande pour les grandes familles des villes où ils passent. L’art de la fresque et de l’icône sur bois se fait encore sentir dans ces portraits parfois encore proches de l’art naïf.

Lorsque les jeunes Roumains des années 1830 rentrent de leurs études en France, ils ont les idées politiques modernes en tête. De même pour l’art. En même temps que naît l’état roumain, l’art se modernise autour du mythe national roumain. De la révolution de 1849, en passant par l’unification de la Moldavie et de la Valachie en 1859, l’arrivée de Carol Ier en 1866, la guerre d’indépendance de 1877 et jusqu’à l’Entre-deux-guerres, l’art s’empare de l’histoire et l’histoire se vit dans l’art.

Constantin Daniel Rosenthal, La Roumanie brise ses chaînes sur le champ de la Liberté, 1848

Les grands peintres nationaux sont envoyés en reportage sur les champs de bataille où se défend la création de la Grande Roumanie. Les allégories de la Roumanie se multiplient. L’identité nationale se forge autour du costume traditionnel des paysans roumains.  Theodor Aman (1831-1881) crée les Beaux-Arts de Bucarest et Nicolae Grigorescu (1838-1907) fonde la peinture moderne Roumaine après être allé aux Beaux-Arts de Paris et avoir fréquenté l’école de Barbizon.

Impressionnisme, pointillisme, fauvisme, tous les courants de peinture qui bouillonnent au début du XXe siècle se transposent dans la vie quotidienne roumaine. Et les paysans de Camil Ressu (1880-1962) me font penser aux tahitiennes de Gauguin.

Merci à l'équipe des Visites de l'afb de nous offrir ces belles découvertes.

Joyeuse Saint Nicolas !

La tradition du Saint Nicolas est très forte en Roumanie. Eglantine l'avait immédiatement adoptée l'année dernière. Certainement appâtée par la promesse qu'elles soient remplies de chocolats, elle a de nouveau consciencieusement nettoyé ses bottes hier soir avant de les poser devant la porte.
Oh merveille ! elles étaient effectivement pleines ce matin. Et encore maintenant qu'elle et sa sœur rentrent de l'école, car Elena aussi a prévu des chocolats pour ses petites chéries.

mercredi 5 décembre 2012

Le dessin du vert

Eglantine fait dans le conceptuel en matière d'art. Quand je suis rentrée de Turquie avec les carnets à dessin que Yesim avait acheté pour les filles, Eglantine s'est empressée de me faire un dessin. Plus que la technique ou le dessin en lui même, ce qui est intéresasnt est le nom qu'elle lui a donné, "Le dessin du vert".

Parce que si vous mélangez le bleu et le jaune qu'elle a utilisés, vous obtenez du vert. Mais c'est à vous de faire le mélange ! Futée...


Linogravure de Noël

A l'occasion des fêtes et des incontournables cartes de voeux (que je contourne chaque année quand même!), l'afb a organisé ce mois-ci un atelier linogravure avec Anca, la directrice du département de gravure des Beaus-Arts de Bucarest. A côté de Soizic qui pratique cette activité depuis longtemps, ma petite performance n'est pas très impressionnante. Mais c'est un vrai plaisir de graver le lino puis de découvrir l'impression sur un joli papier de soie une fois passée l'encre.


Marché de Noël






C'est samedi au Pullman de Bucarest, le Marché de Noël de l'Atelier Loisirs Créatifs de l'afb !

La Roumanie sur M6

Pour une fois que la télé française regarde autre chose en Roumanie que les traditionnels clichés, on se fait un M6 Replay d'Enquête Exclusives daté du 2 décembre.

http://www.m6replay.fr/#/enquete-exclusive/11261632-popstars-milliardaires-etudiants-francais-success-stories-en-roumanie

mardi 4 décembre 2012

De l'amour en boîte avec Parada

Chaussettes, bonnets, gants, écharpes, brosses à dent, dentifrices, shampoings, savons, cahiers à dessin, feutres, bonbons, chocolats, petits jouets. Les filles et moi avons rempli ce soir nos sacs pour l'opération "De l'amour en boîte" organisée par Parada. Au lieu de la boîte nous avons choisi des sacs à dos que les enfants pourront garder. Il s'agit d'offrir un petit extra aux enfants des rues que suit l'association.
J'avais mis toutes les fournitures sur la table et les filles ont suivi la liste pour remplir chacune leur sac. Histoire qu'elles se rendent compte de ce qu'elles offraient. Elles se sont senties très concernées.
Hortense offre pour une petite fille de 3 ans. Eglantine pour une petite fille de 7 ans. Et moi j'ai fait un sac spécial pour le petit garçon de 16 mois que je parraine depuis le printemps.

dimanche 2 décembre 2012

3 ans déjà !

 Depuis un mois Hortense nous montre chaque jour la date de son anniversaire sur son calendrier. enfin, le grand jour est arrivé ! Et avec lui le cadeau tant attendu, la poupée Coquette et sa poussette. Que d'excitation dès le réveil !

La suite de la journée a été pleine de cris, de joie et de jeux avec Eglantine puis avec sa copine Manon et ses deux grandes sœurs. Déjà au moment du gâteau la fatigue se lisait sur les yeux de ma belle de trois ans. Mais elle a soufflé ses bougies avec entrain.

A 6h cependant, après être tombée à la renverse du canapé, elle s'est endormie après un sanglot dans mes bras. Coquette est dans son lit. Tout le monde dort. Cet anniversaire a été une vraie fête !



Entre pêcheurs et défilé militaire

Samedi 1er décembre. Fête nationale roumaine. Nous partons en fin de matinée. Nous rejoignonsla place de la Presse Libre en faisant le tour du lac Herastrau par le nord. Nous n'avons jamais vu le niveau du lac aussi bas. Le ciel pâle de ce début décembre se reflète dans l'eau calme. Le jaune des feuilles égaye la douce grisaille matinale où point un soleil timide.

Entre la place de la Presse Libre et l'Arc de Triomphe sont stationnés les véhicules militaires où attendent quelques hommes en arme qui impressionnent un peu Eglantine. La police exhibe ses voitures sportives (une Porche et une Lotus). Courser les grosses cylindrées ou frimer dans le service ? Sur le parking du Hard Rock café des cavaliers en uniformes tournent pour échauffer leurs montures. Le moment pour une petite fille de monter fièrement le cheval de son papa. Nous entendons les canons au loin. A l'approche de l'Arc de Triomphe la foule est de plus en plus dense. Nous mettons les filles sur nos épaules pour qu'elles puissent y voir un peu. Pour nous impossible d'apercevoir autre chose que les autres enfants juchés sur les épaules de leurs parents, drapeau bleu-jaune-rouge à la main.

Nous contournons le parc par le sud. Dans le ciel quelques hélicoptères et une dizaine d'avions de chasse attirent une dernière fois notre regard. Au bord du lac les restaurants d'été sont abandonnés au vent et aux feuilles mortes. Églantine a mal aux pieds. Mais elle trouve un regain d'énergie pour arriver la première au restaurant italien où nous avons décidé de déjeuner.

Hortense quant à elle s'endormira sur le canapé à peine rentrée à la maison.









 







A l'abri du tipi

"Maman tu peux éteindre les lumières ?"

Nous sommes vendredi. C'est férié. Nous nous sentons comme un samedi. Musique douce. J'ai mis le tipi dans le salon et donné la lampe électrique aux filles. Pour plus de magie, j'éteins donc les lumières.. Coussins, couvertures, les filles sont dans leur nid.

Par le tissu entrouvert nous voyons leurs visages calmement éclairés par les écrans des iPad et la lampe posée au sol. Eglantine et Hortense sont dans leur monde.


lundi 26 novembre 2012

Papillons

Au Hard Rock Café le dimanche midi les enfants sont rois. Ils peuvent courir partout et des animateurs sont là pour les maquiller et leur offrir des ballons de toutes les formes. Eglantine et Hortense se sont transformées en papillons...



vendredi 23 novembre 2012

Un retour en câlins

Partir de Bursa dans un belle voiture qui brille sous le soleil. Quitter Istanbul sous la pluie. Retrouver le froid de Bucarest cet automne. Ouvrir la porte de la maison. Se laisser étouffer par des milliers de bisous et des câlins serrés contre le cœur.

Si les filles ont très bien vécu mon absence (et celle de leur père qui, lui, ne rentre que demain), elles m'ont montré combien elles étaient heureuses de mon retour par de généreuses marques d'affection. À fondre !

Envoyé de mon iPad

mercredi 21 novembre 2012

Turquie, bazars et bien être

Les lumières d'Istanbul se détachent sous l'aile noire de l'avion et je me surprend à chantonner l'hymne national turc. Ce voyage entreprit sur un coup de tête me met de bonne humeur après une semaine à trainer malade à la maison. Et la Turquie m'ouvre les bras comme à chaque fois. Même pas le temps de piétiner au contrôle des passeports. Dix minutes après être descendue de l'avion, je récupère déjà mon bagage. Les douaniers boivent du thé dans les petits verres typiques. Irfan Bey m'attend avec une petite affiche. Devant l'aéroport une foule de supporters en rouge et jaune est venue soutenir l'équipe de Galatasray qui part affronter Manchester. Les voix d'hommes entonnent des chants partisans dans une ambiance de stade de foot. Les voitures ne s'arrêtent pas au passage piétons. Nous sommes en Turquie. Je me sens bien.
À peine quelques ralentissements et nous traversons le Bosphore sur le pont FSM illuminé de violet. Ça y est je suis en Asie. Je retrouve Yesim, Gün et Melahat. Nous nous attablons autour d'une soupe de yaourt. Et bien sûr nous discuterons jusque tard dans la nuit. Les filles manquent, petits lutins joyeux.

Au matin Yesim et moi partageons un petit déjeuner turc : olives, tomateś fromages, miel, confitures, pain. La théière chauffe en permanence à feu doux. Nous remplissons plusieurs fois nos verres du beau liquide ambré. Nous traversons Istanbul en voiture pour rejoindre le bazar égyptien et toutes ces boutiques où je vais trouver de quoi finir mes commandes de colliers. Le plaisir d'être avec Yesim est renforcé par la façon qu'elle a de s'émerveiller autant que moi de tous les trésors dont regorgent ces ruelles bondées.

Nous déjeunons à trois heures de l'après-midi à l'Istanbul Modern, le musée d'art contemporain sur les bords du Bosphore. Nos regards se perdent au fil des trajets des bateaux, petits et gros, qui se croisent à l'infini sous le soleil d'automne. Au moment de rentrer le trafic est dense. Nus nous arrêtons pour une manucure. C'est ça aussi la Turquie. Prendre le temps de s'occuper de soi.

Le lendemain, aujourd'hui, nous nous levons de bonne heure pour attraper le ferry de 7h30. Je dors les yeux ouverts alors que la voiture longe les vieux remparts. Je suis bercée par la ligne d'horizon qui sépare la mer et le ciel dans la lumière grise du matin. Je dors dans le bateau alors que des hommes d'affaire allemands n'auront de cesse d'interroger leurs hôtes turcs pendant toute la traversée. Il semble que les logistiques turques et allemandes aient quelques différences structurelles. Nous débarquons à Mudanya avec le soleil. Je quitte Yesim devant Oyak-Renault. Je finis le trajet en "taksi" jusqu'au bazar.

Le marchand de chemise a consciencieusement gardé le paquet qu'il m'avait bien envoyé l'année dernière mais qui lui est revenu. L'adresse est pourtant correcte. Peu importe puisque je peux finalement le récupérer. J'achète quelques écharpes à ma vendeuse préférée dans le bazar de la soie, le Koza Han. Je choisis une sélection de soies sauvages chatoyantes et laisse la grosse valise chez le marchand le temps de finir de profiter du bazar. Le marchand de perles, le marchand de fruits secs qui me faut goûter ses abricots séchés au soleil et ses figues moelleuses. Je récupère enfin le manteau que j'ai fait confectionner à l'automne dernier. J'achète un "açma", quelques noisettes et des clémentines. Je m'installe en terrasse au cœur du Koza Han, mon endroit favori à Bursa. Je sors mon iPad pour vous écrire ces quelques lignes en buvant du thé. Je suis bercé par les murmures du bazar. Je me sens délicieusement sereine.


Envoyé de mon iPad

dimanche 11 novembre 2012

L’œil d'Eglantine sur les vacances

Bucovine. Maramures. Presque 2000 km en une semaine. Donc des heures de route. Hortense qui toussait et ne dormait pas la nuit. La bruine et le froid en Maramures. Des heures d'interviews. Et mes filles qui ont gardé leur bonne humeur au milieu de tout ça. Profitant de chaque découverte pour inventer de nouveaux jeux.

Certes je suis rentrée épuisée. Mais avec le recul, et en regardant ce soir les centaines de photos prises par Eglantine, je me dis que oui, elles ont passé de bonnes vacances. Du haut de ses 7 ans, Eglantine m'apporte un regard différent sur ce voyage un peu fou avec elles à la rencontre des artisans.

J'ai laissé 90% des photos. Parce que même "ratées", elles sont le regard d'Eglantine sur ce qu'elle a vécu pendant les vacances.

Conclusion, elle aime les fleurs, les gens, les animaux et les couleurs !

Les photos d'Eglantine.




Ballade d'automne au parc Herastrau

Un week-end tranquille à la maison, quel bonheur ! Avec Hortense qui dort à nouveau, je récupère. Alors pendant qu’Olivier est allé taper quelques balles ce matin, j’ai emmené les filles au parc. Au passage nous avons récupéré Noam, le grand copain d'Églantine. Sur leurs grands vélos ils allaient beaucoup plus vite qu’Hortense mais l’attendaient gentiment dès qu’ils avaient pris trop d’avance.

Sourires et douceur au milieu des couleurs d’automne. Émerveillement devant les beaux chevaux de la police montée. Le parc Herastrau, avec ses nombreuses aires de jeux, est une source inépuisable de plaisirs pour les enfants, quelle que soit la saison.

Toutes les photos sur mon Picasa. Vous connaissez le chemin !