vendredi 26 avril 2013

Le château qui chante

Depuis que nous avons croisé la première mosquée en entrant en Turquie, Hortense voit des châteaux derrière chaque minaret. Alors que nous rendions visite au vieux platane de Bursa, le muezzin a entonné son appel depuis la mosquée voisine.
"Oh un château qui chante !" s'est écrié Hortense.

jeudi 25 avril 2013

Ben belle

Nous sommes au bazar de Bursa. J'essaye de redonner à Églantine quelques notions de turc. "Ben Églantine" veut dire "je suis Églantine".
"Ben" ça veut dire "moi".

Hortense : "Oui, belle, ça veut dire moi !" .

dimanche 21 avril 2013

Capture d'écrans


Mises à jours, écrans au grand jour, Yesim et Olivier profitent des dernières heures avant le décollage pour s'absorber dans les ultimes réglages sur les différents terminaux qui colonisent la maison.

Soirée au bord du Bosphore

Toujours ce même restaurant. Comme le passage sans lequel notre séjour à Istanbul chez Yesim et Murat ne serait pas le même. Savourer le poisson, goûter la vue, se laisser vivre.



Fantastique Istanbul Modern

Istanbul Modern se situe sur les quais du Bosphore, juste au nord de la Corne d'Or. Par chance l'énorme paquebot est amarré plus loin et la vue est dégagée depuis l'ancien entrepôt qui accueille en ce moments de très belles expositions.



Comme une belle journée en Turquie se commence pour un copieux petit-déjeuner, nous nous installons d'abord au restaurant du premier étage. Notre table donne directement sur le Bosphore où le ballet incessant des bateaux attire indéfiniment nos regards.





Notre plus belle surprise est l'ensemble des œuvres provenant de la collection d'art privé de Renault, Fantastic Machinery. Eglantine s'amuse à déjouer les formes de Dubuffet, s'hypnotise devant le mouvement sans but de la machine de Tinguely, décortique les accumulations d'Arman, découvre les photos de Doisneau. Hortense a envie de jouer dans ces œuvres à la machinerie fantastique, reflet artistique d'une ère industrielle qui semble presque déjà révolue et pourtant tellement intemporelle.



L'Istanbul Modern réserve bien d'autres trésors en ce moment et nous y passons un long moment, profitant de chaque installation, de chaque peinture, de chaque sculpture. Nous interrogeant devant des arbres qui respirent comme deux poumons, du bureaux-valises à regarder à la loupe, un piano suspendu, des peintures-tapisseries, une galaxie derrière un rideau de plume où la terre est à l'envers. Endroit, envers, nos sens sont en éveil.

Une journée fantastique.


Les photos sont interdites dans le musée (!) mais Yesim a pu voler quelques moments en famille. Ce fut une visite très joyeuse et pleine de vie.





samedi 20 avril 2013

Une usine gonflée

En redescendant sur la vallée après avoir traversé plus de la moitié de la Bulgarie, nous apercevons l'énorme cheminée d'une usine. Elle crache sans discontinuer une épaisse fumée blanche qui se perd dans la volupté du ciel nuageux.

Hortense s'écrit : "Elle est en train de gonfler les nuages !"

Poésie industrielle au milieu de la verdure printanière.

vendredi 19 avril 2013

Découverte de l'écriture

Atelier d’écriture avec Lola Lafon. 15-18 avril 2013. 18h30-20h30.

La librairie Kyralina a créé une page évènement sur Facebook. Je m’annonce comme présente. Je m’inscris à l’adresse mail indiquée.


Je lis les quelques lignes sur Lola Lafon. Elle est écrivaine et musicienne. Je ne connais pas. A l’occasion du salon du livre, elle a publié aussi un article dans Libé. Je le lis. J’aime bien. Je n’en sais pas plus mais me voilà déjà toute excitée en attendant le premier soir. J’en parle à mes amis.


Je vais à un atelier d’écriture ! Oui en français ! A la librairie Kyralina. La semaine prochaine. Non je ne sais pas du tout comment ce sera. Je ne connais même pas l’écrivaine. Mais elle est aussi musicienne. Et elle est publiée par Flammarion quand même ! J’suis trop contente !


Au fond de moi je m’interroge. Des visages et des mains sort lentement de la chrysalide de ses enregistrements. Mon blog est à plat depuis des semaines. Je n’ai jamais écrit, pour de vrai, dirait l’enfant tapie en moi. Des bribes de journal intime. Des carnets vite oubliés.


Lundi soir. L’après-midi a été très chargée. Hors de question d’être en retard. J’arrive juste à l’heure. Je ne connais personne à part Laurent, le rédac chef de Regard. Aie, même les pros viennent ici. Ai-je bien fait ? Je vais me planter.


L’arrière-salle de Kyralina a des airs de salle de classe. Sur le grand tableau noir, l’atelier est annoncé, comme les devoirs écrits à la craie colorée par un prof malicieux. Chacun se trouve une place, se découvre et s’observe. Lola se présente et le monde est plus doux. Je respire. Elle donne confiance.


Le premier exercice semble simple. Avis de recherche. Vous vous êtes perdu et on doit vous retrouver. Je suis heureuse d’avoir lu dans les premiers. Je n’aurais jamais osé après avoir entendu les autres textes.  Quand je pars Oana me demande comment c’était. Elle travaille à la librairie et a toujours de bonnes BD à me conseiller. Comment te dire Oana, mon texte de ce soir est nul. Mais demain je ferais mieux. Parce qu’à écouter les autres, une porte s’est ouverte.


En fait il faut se lâcher. S’oublier dans les mots. Les laisser venir. Et l’histoire apparaît. Elle monte en moi. Une vraie jouissance. Une découverte splendide.


J’ai écrit des textes que je n’aurais jamais imaginés. Avant. Parce qu’il y aura un avant et un après de cette semaine extraordinaire où j’ai goûté à l’écriture créatrice. Mes mots tout simples ont donné vie à des personnages avec un peu de moi mais beaucoup d’eux. Rien de mièvrement autobiographique. Juste des points de départ. Comme si eux et moi nous étions croisés un jour quelque part sans prendre ensuite la même direction.


Ce soir Je serai à Istanbul quand Lola lira dans un concert-lecture des extraits de son dernier roman. Il paraîtra en janvier. Avant de quitter l’apéro qui clôturait l’atelier hier, j’ai acheté un de ses livres. Elle me l’a dédicacé. J’ai hâte de la découvrir à travers ses mots. Comme elle nous a fait découvrir à travers les nôtres.


Merci Lola. Cet atelier a été une révélation.

mercredi 17 avril 2013

Eclosions


Les arbres sont couverts de fleurs. Les pétales s'étalent en flocons sur le sol. L'herbe du jardin s'ébouriffe. Les tulipes sont sorties, les jonquilles pointent leur museau jaune, nos petits fraisiers font des fleurs. Nous commençons les déjeuners dehors, les sorties au parc sans manteau.

Eglantine et Hortense mangent des gaufres sur un banc. Elles font du tobbogan. Dans le sourire d'Eglantine, il manque deux dents. Printemps, amusement, mouvement, il était temps.

A la croisée des regard se trouve un petit chien...


Allégorie du printemps, moins deux dents.

Une semaine Tar

Lundi 13h. Rendez-vous chez Artmark pour découvrir l'exposition Gibraltar d'Aurel Tar. Le nom de l'artiste se retrouve dans celui du projet. Ce n'est pas un hasard. Ce projet est une enclave. Comme Gibraltar, pointe britannique en territoire espagnol. Comme ce fond rouge qu'Aurel met en scène marquant l'irrationnel du quotidien, aussi voyant entre deux vaches qu'un grossier montage sur Photoshop. Du numérique à la réalité, qui est l'enclave de quoi ?

Gibraltar chez Artmark

Mardi 21h. J'arrive sur Delea Veche. Robe rouge, bottines rouges, manteau rouge, sac rouge et téléphone rouge. Ce soir la Meeting Room d'Anca Iordan se met aux couleurs du Gibraltar d'Aurel. De l'entrée au dessert la nourriture est rouge. Autour de la table je connais presque tout le monde. Ca parle français, un peu anglais. L'expo de la veille se retrouve sur les murs d'Anca. Gibraltar, structure escamotable, joue la bande originale du film de la soirée derrière Aurel et Paul. Paul est un ami d'Aurel. Il organise une série de happenings pour nous faire réfléchir à nous, à l’œuvre, à ce que nous connaissons d'Aurel Tar et de Gibraltar. Une très belle soirée.

Meeting Room en rouge avec Aurel Tar

Les mains de Zoita

Le vendredi c'est peinture avec Zoita. Enfin quand je peux. Je n'y suis pas beaucoup allée ces derniers mois. La semaine dernière elle m'a demandé de photographier ses mains qu'elle avait préalablement frottées de charbon.

J'aime cette image de l'artiste aux mains salies, comme en défense, comme en pression, fermée mais les mains ouvertes vers son spectateur, disparaissant derrière son activité, ses mains comme identité.


Les œufs de l'afb

Un peu juste, après l'anniversaire de Matei, d'arriver à l'heure à la chasse aux œufs organisée par l'afb dans le jardin japonais du parc Herastrau. Hortense était déjà arrivée avec Elena. Elles avaient pris le bus pour le plus grand bonheur d'Hortense. Quand Eglantine est arrivée, en retard, elle a été très triste de ne plus trouver un seul œuf. Heureusement que Pascale connaissait une cachette tellement secrète que personne ne l'avait trouvée. Elle l'a montrée à Eglantine qui a pu ainsi, elle-aussi, trouver des œufs.

Merci aux membres de l'afb qui ont fait des photos. Il est vrai que comme je faisais le taxi pour d'autres enfants, je n'ai pas participé à cette joyeuse chasse et n'ai donc pas pris de photos.


Anniversaire phosphorescent

Andrea avait invité Églantine à l'anniversaire de son fils Matei mercredi dernier. Rendez-vous au Golf Planet après la sortie de l'école. C'est un mini-golf sur la Piata Unirii, en sous-sol, avec des lumières phosphorescentes. Eglantine avait mis exprès une chemise blanche qui resplendissait dans la pénombre. Avec Jeanne elles ont été les deux seules à se laisser grimer de maquillage phosphorescent. Les photos, prises sans flash, laissent deviner un univers magique pour des enfants enchantés.



La plume d'aigle

Nous sommes donc rentrés d'Autriche avec deux belles plumes d'aigle. Je n'avais pas envie qu'elles aillent rejoindre les tas de petits jouets et divers trouvailles qui s'entassent dans les chambres des filles. Je les ai donc mises en scène dans des tableaux colorés. Rose pour Hortense. Bleu pour Eglantine.

Brunch au Novotel

Le brunch dominical au Novotel est synonyme pour les enfants de liberté et de fête. Pendant que les parents profitent sans bornes d'un buffet où se côtoient huîtres et foie gras, ils jouent à perdre haleine dans la salle du premier étage qui leur est réservée. Maquillages et ballons, petite pause à la fontaine de chocolat, puis course folle et fous rires, pendant que les adultes refont le monde jusqu'à l'absurde, partageant simplement un très bon moment.


Œufs coquettes, la recette


Faites cuire des œufs coques. Accompagnez d'un peu de sel et de mouillettes. Laissez passer le dîner avec deux petites gourmandes. Lavez les coquilles. Découpez la boîte des œufs pour faire les corps. Donnez des feutres aux enfants pour dessiner les têtes. Collez la tête sur le corps. Piochez dans les chutes de tissu ou la manche d'un vieux pull pour habiller les œufs. Fixez les tenues à la colle chaude. Ajustez les ourlets aux ciseaux cranteurs. Bourrez-leur le crâne de coton et de lentilles. Mettez un peu d'eau. Attendez quelques jours. Voici Lala, créée par Eglantine, et Princesse, créée par Hortense.

Aujourd'hui elles ont les cheveux trois fois plus longs. Des œufs coquettes aux cheveux dressés sur la tête.


RRI

Juste avant de partir pour Vienne, j'étais allée rencontrer l'équipe de RRI, Radio Roumanie International, sur la proposition de Béatrice, la rédac chef du journal de l'afb. Une vrai découverte, et à défaut d'écouter la radio, on peut chiner sur leur site un vrai trésor d'informations : www.rri.ro.

Voici l'article publié dans le journal afb distribué ce mois-ci :

Radio Roumanie Internationale (RRI) a pour mission première d’informer la communauté roumaine de l’étranger des actualités de son pays d’origine. Avec ses onze services, elle est la plus importante radio internationale d’Europe centrale. Les deux principaux services sont le roumain et l’anglais. Grâce à ses dix journalistes et sa correspondante à Targu Mures, le service français émet sept jours sur sept, quatre heures par jour. Il se destine à l’Europe occidentale, l’Afrique du nord et centrale, et le Canada.

Capter RRI nécessite parfois des connaissances en radio amateur tant les ondes courtes sur lesquelles elle émet sont fragiles. Il faut aussi bien se caler sur les tranches de diffusion. Les ondes sont partagées entre les différentes radios internationales qui diffusent à tour de rôle des émissions de trente minutes ou une heure.




Ileana Taroi


Tassée dans deux pièces de l’équivalent roumain de la Maison de la Radio à Paris, l’équipe d’Ileana Taroi travaille avec seulement sept ordinateurs et partage les studios d’enregistrement avec les autres services. Un département de traduction permet de reprendre une partie des sujets d’actualités produits par RRI pour l’ensemble de ses rédactions. Le reste des émissions est réalisé par cette équipe entièrement roumaine mais parfaitement francophone. Sept femmes, trois hommes, sortis principalement de l’Université de Langues Etrangères mais aussi d’une section francophone de Sciences Po.


Andrei Popov
Du lundi au lundi, ils relayent l’actualité de la Roumanie tout en s’attachant à apporter une valeur ajoutée personnelle qui la rendra plus proche à ceux qui sont loin. Ileana Taroi tient par exemple une rubrique de portraits contemporains alors qu’Andrei Popov anime un magazine d’actualité décalée. Loin des Unes sensationnelles, il déniche l’info rare, celle qui reste presque invisible alors que son intérêt est avéré. Il a notamment traité du salon du livre de Paris, passé quasiment inaperçu dans la presse roumaine alors que le pays en était l’invité d’honneur. Et qui a entendu parler du projet « Green Industry Innovation », un programme financé par la Norvège pour aider les entreprises éco-responsables ?



Si RRI n’émet pas sur les ondes roumaines, il vous reste la possibilité de réécouter ses émissions et de découvrir, en plus de l’actualité, une foule de renseignements sur leur site internet (www.rri.ro). Finalement la radio des Roumains francophones de l’étranger est aussi une très bonne source d’information pour les francophones étrangers de Roumanie, désireux de mieux appréhender leur pays d’accueil. Nous attendons les podcasts avec intérêt !

Dernière neige autrichienne



Vol pour Vienne en Autriche, c’est la Pâque catholique. Les filles vont chercher des œufs aussi déterminées qu’elles tiennent leurs petits paniers d’osier avec fermeté. Leurs intentions sont claires. Elles vont voir leur cousine Estée qui n’est plus un bébé mais qu’elles n’ont pas vu grandir. Hortense répète avec des sourires dans les yeux, « Estée, c’est ma cousine ! ». Eglantine a déjà proclamé qu’elle aidera Estée et Hortense à trouver les œufs. Elle est une grande sœur consciencieuse.

Direction le nord de Vienne pour le château d’Elise et Erwin. Sisi n’a jamais vécu là et il s’agit plutôt d’un gros manoir mais l'endroit est superbe. Le sol est recouvert de neige. La chaleur des vieux murs nous enrobe immédiatement. Les sculptures d’Erwin nous accueillent avec humour. Un petit escalier nous ouvre les portes des immenses pièces à vivre. Tout est soigné et artistique, simple et raffiné. Un autre monde. Où Elise sait nous mettre à l’aise. Les filles sont enchantées de se trouver. A peine arrivés, nous les laissons pour aller dîner chez Michael Haneke. Oui celui-là même qui vient de rafler les prix du monde entier avec son film « Amour ». Nous sommes dans un autre monde et tout paraît si simple. La création et la réflexion comme mode de vie, sans chichis, je suis subjuguée. Et rassurée. Cette plongée annoncée en terra incognita de l’élite culturelle autrichienne me faisait vraiment peur.


Le neige ne nous quitte pas qui tombe en gros flocons. Ce week-end à Bucarest ils ont annoncé plus de 20° et un grand soleil. Mais à Bucarest il n’y a pas Elise, Erwin et Estée. Le soleil est à l’intérieur de la maison avec les filles qui courent, qui rient, qui crient, qui pleurent, prennent le bain toutes les trois, sourires aux lèvres, décorent les œufs qui orneront la table le lendemain, vont chercher ceux tous frais qu’ont pondus les poules le matin, donner le biberon à cette jeune agnelle dont la maman est morte à sa naissance et qu’il faut nourrir toutes les trois heures.




Le jour de Pâques, la table est généreuse. Après le déjeuner les enfants partent à la chasse aux œufs au rez-de chaussée du château. Un bonhomme qui a avalé la terre a des carottes en chocolat accrochées à sa ceinture, alors que les lapins se cachent dans la salle de jeux. Les œufs sont partout. Les enfants vident leurs petits paniers dans un grand couffin d’osier rond qui déborde presque. Orgie de chocolat.



Du bon vin, des cigares, le soleil qui pointe. Olivier s’endort alors qu’Elise nous emmène à Rosenburg voir les rapaces. Eglantine prend un bébé aigle d’une journée dans ses mains. Le hibou blanc de Sibérie nous regarde sévèrement de ses yeux ambrés. Faucons, aigles et autres rapaces nous jaugent du haut de leurs branches. Ne pas trop s’approcher des grilles. Eglantine et Hortense repartent toutes les deux avec une grande plume d’aigle.




Dernier jour. Nous passons quelques heures à Vienne. Dans l’immense orangerie du Burggarten, Elise dessine avec ses nièces sur les nappes blanches du restaurant. Juste à côté, nous étouffons avec nos gros manteaux dans la serre à papillons. Mais quelle excitation pour Eglantine qui réussit à avoir un énorme papillon posé sur son doigt ! Entre la Vienne impériale, l’art nouveau, les toits de la cathédrale, les petits passages et les grandes rues, nous ne choisissons pas. Nous profitons des fiacres pour faire un grand tour, bien au chaud sous d’épaisses couvertures. Le cocher porte le traditionnel chapeau melon. Les chevaux ont de petits bonnets pour protéger leurs oreilles du froid qui leur donnent des airs de diablotins à cornes. Hortense s’endort au rythme des sabots sur les pavés.




Eglantine prévoit déjà de revenir cet été. Elle veut faire la grande roue avec ses wagons de tramway. Hortense veut revoir sa cousine. Nous avons tous passé un excellent week-end, laissant la neige derrière nous pour nous plonger dans le printemps roumain.

A bientôt Elise, Erwin et Estée. Un grand merci !

Café au citron

En avril ne te découvre pas d'un fil. Le blog a perdu le fil. Les textes s'accumulent dans ma tête et les photos sur le disque dur. Mais mes doigts restent loin du clavier. La Cafetière est fermée. Ce matin je me presse le citron pour vous sortir mon café que j'espère plein de saveurs. Du café au citron, absurdité des rêveries, mélange improbable comme tous les sujets que je vais essayer de vous résumer dans les prochains posts. Qui par la magie du blog seront les premiers que vous lirez, découvrant ce message un peu tard, aussi décalé que ces semaines de silence que je vais tenter de rattraper.

Ici le café est toujours turc et nous avons planté un citronnier devant la maison.

samedi 6 avril 2013

Douceur printanière

19h30. Il fait encore doux. La nuit s'annonce à peine alors que j'arrive à Aiurart pour le vernissage de The Artists’s Golden Hand / Mâna de aur a artistului par Mihai Zgondoiu. Je retrouve Delia et François.
02h00. J'ai bu un peu trop de vin chez Sophie et François. La nuit est délicieuse. Les étoiles emplissent le ciel. Je rentre à la maison la tête en l'air.

15h00. Eglantine a perdu deux dents. Le soleil resplendit. Eglantine aussi.
17h00. Nous sommes au parc en tee-shirt. Eglantine et Hortense retrouvent des amies. Les arbres sont en fleur. Le vent est chaud. Le soleil m'engourdit. Les enfants crient. Les gens rient.

Le printemps semble enfin prendre ses droits, verdissant la ville par petites touches. Enfin !