Quand je suis arrivée chez Delia, les filles avaient terminé. D'énormes tournesols étaient effeuillés sur le sol. Tous semblables, tous différents, on y retrouvait la personnalité de chacune des filles. Des taches de peinture sur les bras, les jambes et les joues, elles dévoraient des tartines et des pêches en m'attendant. Il était midi et demi. Elles avaient faim. Dans la voiture, un gros sac de covrige frais les attendait. Une fois rassasiées, elles ont entonné les chansons de la chorale. Ambiance colonie de vacances à l'arrière de la voiture.
En arrivant chez Aurore pour déposer Jeanne, Marie et Colombane, nous en étions à la Ballade Des Gens Heureux. Tout le monde avait le sourire aux lèvres. Les filles sont sorties de la voiture en chantonnant.
Finalement la ballade des gens heureux, c'était bien nous lors du trajet de retour de l'atelier de Delia !
mercredi 18 juillet 2012
mardi 17 juillet 2012
Comme t'es belle !
Chez le chausseur Hotstepper, Hortense avait les yeux qui brillaient devant tant de chaussures. Elle a choisi des rouges à talon bleu pour jouer les grandes coquettes. Mais alors qu'elle se retourne dans le magasin, elle découvre Aurore en train d'essayer une paire de jolies bottines d'été.
"Waoooow ! Comme t'es beeeelle !"
Elle avait bien raison ma petite bonne femme de deux ans et demi. D'ailleurs Aurore a acheté les chaussures.
"Waoooow ! Comme t'es beeeelle !"
Elle avait bien raison ma petite bonne femme de deux ans et demi. D'ailleurs Aurore a acheté les chaussures.
Moi aussi
Ce matin, Hortense a décidé d'accompagner Eglantine à son cours de peinture. Elle avait d'ailleurs décidé d'y rester. "Moi aussi veux dessiner !" Elle n'en démordait pas et n'avait pas l'intention de quitter les lieux. Une feuille blanche, un crayon à papier et un bout de banc ont heureusement suffit à la satisfaire. Elle a finalement accepté de laisser les grandes avoir leur cours sans elle.
Le "moi aussi" est la phrase fétiche d'Hortense.
Le "moi aussi" est la phrase fétiche d'Hortense.
Encore un départ
Parfois, en expat, nous rencontrons des personnes qui nous touchent vraiment. Christie et Veran, leurs filles Clélie (dans la classe d'Eglantine cette année) et Elyna, un an de plus d'Hortense, font partie de ceux-là. Ce soir nous avons fêté leur départ pour la deuxième fois en trois jours. Ils vont me manquer, ils vont nous manquer. Il existe des personnes comme eux, à qui l'on s'attache vite et qui ne devraient pas partir avant nous.
S.....
L'expat est ainsi faite, de départs et d'arrivées. Dans mon cœur cependant, il restera toujours une place pour cette famille sympathique dont nous recroiserons la route, un jour, il le faut.
Bon vent à eux ! Ces moments partagés ensemble ont été riches d'amitié. Quelle chance de s'être rencontrés !
S.....
L'expat est ainsi faite, de départs et d'arrivées. Dans mon cœur cependant, il restera toujours une place pour cette famille sympathique dont nous recroiserons la route, un jour, il le faut.
Bon vent à eux ! Ces moments partagés ensemble ont été riches d'amitié. Quelle chance de s'être rencontrés !
lundi 16 juillet 2012
Fabrica de Arta
De l’artisanat à l’art ou de l’art à l’artisanat, pourquoi
choisir ? Dès septembre je m’installe avec Zoita dans son nouvel atelier pour écrire sur les artisans et continuer mes cours de peinture.
Juste à côté de l’énorme bâtiment du Parlement, Jan Albu s’est installé dans le
bâtiment administratif de l’ancienne usine de bière Rahova. A en croire les
derniers calendriers sur les murs, l’usine n’est désaffectée que depuis 2002.
Mais les squatters qui ont occupé les lieux cette dernière décennie ont arraché
tout ce qui avait de la valeur, des moulures aux radiateurs en fonte. Et si l’ascenseur
a disparu de sa cage et que la rampe du grand escalier est partie voir du pays,
il n’en reste pas moins des murs solides et de magnifiques planchers. Baigné de
lumière, le bâtiment laisse entrevoir une grandeur décatie, du temps où il
était encore un palace.
La future galerie d'art |
Le nouveau propriétaire du lieu a donné carte blanche à Jan
Albu pour redonner vie à ce bâtiment et en faire un centre de création et d’exposition
de l’art contemporain. Jan a installé son atelier au rez-de-chaussée, Zoita est
au premier étage. Deux autres artistes partagent cet espace avec eux. Zoita, ou
Delia, nous invite à utiliser une des nombreuses pièces de son nouvel espace
pour peindre avec elle. Ce que nous ferons dès la rentrée. Elle m’autorise
également à venir écrire dans cet espace, loin des perturbations de la maison.
Je peux donc dire aujourd’hui que j’ai un bureau. Quelle nouvelle ! Et
quelle aventure ! Il y a tout à faire dans ce bâtiment et je sens que
cette histoire va être pleine de rebondissements. Déjà Delia nous promets plein
de changements pour septembre car ils vont tous travailler d’arrache-pied
pendant l’été pour restaurer le bâtiment.
L'atelier de Jan Albu |
En attendant, ce lieu a déjà un charme incroyable. Dans une
végétation sauvage qui a envahi le parc, nous garons nos voitures sous de
grands arbres. De vieux chiens écrasés par la canicule nous regardent de leur
air débonnaire. Un bureau esseulé prend le frais sous les feuillages. Jan Albu
nous attend devant la lourde porte en verre et fer forgé. J’aime déjà ce lieu.
Le café est servi. Delia a amené un gâteau aux pommes. Nous nous installons
dans l’atelier de Jan, au milieu des pinceaux et de ses tableaux. Roumain,
anglais, français, nous discutons. Jan, c’est le minotaure. Il hante ses
tableaux comme le labyrinthe de Dédale. Dans un bruit de couleurs dont les couches
successives apparaissent par grattage, les personnages de ses tableaux se
confrontent. Les traits fourmillent. La vie prend forme entre force et
violence, symbolique et étrange, belle et choquante. Qui mieux que lui peut
redonner vie et couleur à ce bâtiment maltraité ?
Jan Albu |
Delia nous accompagne, nous guide et nous accueille dans cet
espace dont elle fait déjà partie. Il n’y a pourtant que deux semaines que l’installation
a commencé. Mais ce lieu a une dynamique étonnante, qui se marie bien aux œuvres
des artistes qui y sont installés. Nous nous sentons honorées que Delia nous
prenne avec elle, nous fasse partager cet endroit.
Quand les peinture de Zoita prennent possession des murs. |
Dans les étages, les vielles plaques indiquent encore les
fonctions de chaque pièce. Archives, bureau du directeur, comptabilité… De
vieilles cartes de travail avec les photos des employés traînent encore sur
un bureau plein de poussière. Là ce sont les étiquettes abandonnées qui s’amoncellent
au bas d’un escalier. Camille, 10 ans, joue les archéologues. Les mains dans la
poussière, il cherche les traces des anciens occupants dans un enthousiasme
communicatif. Sophie accumule tout ce qu’il trouve dans « notre »
atelier. Elle a déjà en tête un collage avec tous ces morceaux de vie. Delia semble
heureuse de nous voir succomber au
charme du lieu. Les projets fusent pour la rentrée.
Vues de l'atelier de Zoita |
Nous nous quittons le sourire aux lèvres. Rendez-vous pris
en septembre pour continuer l’aventure !
dimanche 15 juillet 2012
Chères framboises
Olivier aime bien garder les bonnes choses pour en profiter petit à petit pendant longtemps. C'est sans compter sur ses filles qui aiment profiter de ce qu'elles aiment tant qu'il y en a. Je suis rentrée du marché depuis à peine trente minutes avec un kilo de framboises (moins de trois euros au marché d'Obor). Les filles ses sont jetées dessus au grand dam de leur père qui voyait ses chères framboises être englouties par deux mini gloutons ! S'en est suivi une joyeuse dispute chargée du soleil d'été et de fous rires.
Aujourd'hui nous sommes mariés depuis six ans et j'adore notre famille ! Vous le voyez mon grand sourire ?
Aujourd'hui nous sommes mariés depuis six ans et j'adore notre famille ! Vous le voyez mon grand sourire ?
samedi 14 juillet 2012
Une virée à la plage
Le temps de faire manger les filles, charger les voitures et voilà nos Duster jumeaux lancés sur l'autoroute de Constanta. Avant d'arriver au Danube, nous sommes freinées par des vents tourbillonnants. Après le Danube, des trombes d'eau nous forcent à réduire encore l'allure. Les routes sont glissantes et l'aquaplaning guette dans les ornières. Nous croisons d'ailleurs un gros accident.
Au téléphone, Aurore nous déconseille notre périple sur la plage. Le sable mouillé n'a rien de relaxant. Nous faisons confiance à son expérience. Mais le soleil retrouvé une fois arrivées à son appartement nous donne envie de tenter l'aventure. Aurore et son homme sont des amours. Ils nous prennent sous leur aile et nous traversons Mamaia le long de la côte vers le nord, au delà-de la grosse raffinerie dont les cheminées enflammées se voient de loin.
Régis nous rejoindra directement à la plage avec des bières, des chips, du charbon et son flegme toujours teinté d'une pointe d'humour. Il nous donne un bon plan où acheter un peu de bois sur la route. Un vieux bonhomme dans une caravane avec son chien et une biquette qui broute dans un coin. Il regarde d'un air amusé ces trois nénettes et leurs six filles qui prennent la route des plages du nord.
La bande de bitume serpente entre une terre sans relief recouverte de hautes herbes et un ciel bleu limpide. Bientôt le chemin n'est plus que graviers blancs. Aurore ouvre la voie. Elle s'arrête pour laisser s'envoler une cigogne dans le soleil déclinant de ce début de soirée. Nous avons dépassé la raffinerie depuis un petit moment et seule une vieille usine désaffectée rappelle la présence de l'ère industrielle dans cet endroit sauvage. Enfin nous apercevons le Defender de Régis arrivé bien avant nous.
Nous montons les Duster sur la plage. Les filles sont déjà en train de pêcher des crevettes dans une eau incroyablement chaude. Il est 19h30. Nous sommes en maillots. Les tentes ont poussé sur la plage. Nous bloquons les sardines avec de grosses pierres. Régis a allumé un feu. Lui et Aurore ont des grilles dans leurs voitures pour faire cuire chipolatas et merguez. Les filles vivent à fond une liberté ensablée. Elles nous oublient et inventent mille jeux avec les coquillages, le sable et l'eau. Nous sautons dans les vagues. Nous nous asseyons dans le sable et regardons le bruit de la mer.
Le sable est grossier, composé majoritairement de petits morceaux de coquillages cassés. Il colle à la peau, même sec. Nous savons que nous dormirons avec lui. Après la viande et les tomates, nous finissons notre dîner sur la plage avec de la pastèque amenée par Christie et des muffins aux myrtilles que j'ai fait juste avant de partir.
Hortense demande à aller se coucher de bonne heure. Plus parce qu'elle a envie de jouer dans la tente que pour dormir. L'excitation est trop grande. Je vois la toile qui bouge dans tous les sens. Elle s'endormira finalement plus tard que sa sœur. Du côté des copines, c'est un peu pareil. Mais nous savions que la nuit serait courte. Alors peu importe ! Tout le monde pourra récupérer une fois revenues à Bucarest.
Quand le vent tombe, les moustiques passent à l'attaque. Ils ne nous empêcheront pas de profiter de la guitare de Régis autour du feu. Même Elyna, trois ans, se relèvera pour venir l'écouter.
Le matin, le soleil nous réveille de bonne heure. Régis est déjà parti rejoindre un de ses chantiers. Nous nous baignons dans une eau qui semble se refroidir au fur et à mesure que la température augmente. Petit à petit nous replions les tentes et remplissons les voitures. Nous partons en fin de matinée pour déjeuner à l'ombre d'un superbe restau de plage à Mamaia. Nous avons toutes des étoiles dans les yeux. Voilà encore de beaux souvenirs dans nos cœurs !
Toutes les photos de notre petite aventure de camping sauvage sur mon Picasa. Comme d'hab ! ;-)
Envoyé de mon iPad
Au téléphone, Aurore nous déconseille notre périple sur la plage. Le sable mouillé n'a rien de relaxant. Nous faisons confiance à son expérience. Mais le soleil retrouvé une fois arrivées à son appartement nous donne envie de tenter l'aventure. Aurore et son homme sont des amours. Ils nous prennent sous leur aile et nous traversons Mamaia le long de la côte vers le nord, au delà-de la grosse raffinerie dont les cheminées enflammées se voient de loin.
Régis nous rejoindra directement à la plage avec des bières, des chips, du charbon et son flegme toujours teinté d'une pointe d'humour. Il nous donne un bon plan où acheter un peu de bois sur la route. Un vieux bonhomme dans une caravane avec son chien et une biquette qui broute dans un coin. Il regarde d'un air amusé ces trois nénettes et leurs six filles qui prennent la route des plages du nord.
La bande de bitume serpente entre une terre sans relief recouverte de hautes herbes et un ciel bleu limpide. Bientôt le chemin n'est plus que graviers blancs. Aurore ouvre la voie. Elle s'arrête pour laisser s'envoler une cigogne dans le soleil déclinant de ce début de soirée. Nous avons dépassé la raffinerie depuis un petit moment et seule une vieille usine désaffectée rappelle la présence de l'ère industrielle dans cet endroit sauvage. Enfin nous apercevons le Defender de Régis arrivé bien avant nous.
Nous montons les Duster sur la plage. Les filles sont déjà en train de pêcher des crevettes dans une eau incroyablement chaude. Il est 19h30. Nous sommes en maillots. Les tentes ont poussé sur la plage. Nous bloquons les sardines avec de grosses pierres. Régis a allumé un feu. Lui et Aurore ont des grilles dans leurs voitures pour faire cuire chipolatas et merguez. Les filles vivent à fond une liberté ensablée. Elles nous oublient et inventent mille jeux avec les coquillages, le sable et l'eau. Nous sautons dans les vagues. Nous nous asseyons dans le sable et regardons le bruit de la mer.
Le sable est grossier, composé majoritairement de petits morceaux de coquillages cassés. Il colle à la peau, même sec. Nous savons que nous dormirons avec lui. Après la viande et les tomates, nous finissons notre dîner sur la plage avec de la pastèque amenée par Christie et des muffins aux myrtilles que j'ai fait juste avant de partir.
Hortense demande à aller se coucher de bonne heure. Plus parce qu'elle a envie de jouer dans la tente que pour dormir. L'excitation est trop grande. Je vois la toile qui bouge dans tous les sens. Elle s'endormira finalement plus tard que sa sœur. Du côté des copines, c'est un peu pareil. Mais nous savions que la nuit serait courte. Alors peu importe ! Tout le monde pourra récupérer une fois revenues à Bucarest.
Quand le vent tombe, les moustiques passent à l'attaque. Ils ne nous empêcheront pas de profiter de la guitare de Régis autour du feu. Même Elyna, trois ans, se relèvera pour venir l'écouter.
Le matin, le soleil nous réveille de bonne heure. Régis est déjà parti rejoindre un de ses chantiers. Nous nous baignons dans une eau qui semble se refroidir au fur et à mesure que la température augmente. Petit à petit nous replions les tentes et remplissons les voitures. Nous partons en fin de matinée pour déjeuner à l'ombre d'un superbe restau de plage à Mamaia. Nous avons toutes des étoiles dans les yeux. Voilà encore de beaux souvenirs dans nos cœurs !
Toutes les photos de notre petite aventure de camping sauvage sur mon Picasa. Comme d'hab ! ;-)
Envoyé de mon iPad
mercredi 11 juillet 2012
Alerte orange
L'alerte est orange sur tout le sud du pays. La canicule s'est installée en même temps que la tente dans notre jardin. Eglantine et sa copine Clélie l'ont testée avant le grand jour. Aujourd'hui. Jour où nous partons camper sur les bords de la mer Noire. Les enfants sont très excités. J'espère que les étoiles brilleront longtemps dans leurs yeux après cette expérience de camping sauvage sur la plage.
mardi 10 juillet 2012
Prendre le frais
Depuis que le mercure tutoie les 40°, Bucarest se dévêtit.
Les longues jambes sont bien bronzées. Chez les coquettes plus âgées, les
petits chapeaux en paille colorent la ville d’une teinte légèrement rétro. Les
parcs sont déserts jusqu’au soir où sortent familles, amoureux et solitaires
pour profiter d’une relative fraîcheur à l’ombre des épais feuillages. Du
joueur d’échecs au promeneur de chien, les torses des hommes se laissent voir
et le short est de rigueur, avec ou sans chaussures, comme ce vieux joueur de
ping-pong au parc Herastrau. Au marché d’Obor, qui est l’un des plus grands et
mieux achalandé de Bucarest, les femmes portent des jupes fleuries avec des tee-shirts à manches courtes. Alors que nous avons croisé de
nombreux hommes... ventre à l’air ! Leurs grosses bedaines ne pouvant
supporter la chaleur, leurs tee-shirts étaient retroussés jusque sous la
poitrine, laissant leurs ventres bedonnants prendre le frais. Surprenant ce
défilé de brioches… Heureusement les framboises et myrtilles vendues par kilos, et les tomates goûteuses et charnues nous ont beaucoup plus mises en appétit !
samedi 7 juillet 2012
Insula Copiilor
Les filles se réveillent tard de la sieste. Nous prenons les
vélos et filons vers le parc. Avec son vtt nouvellement équipé d’une sonnette
Hello Kitty, d’une béquille, de garde-boues et d’un joli panier blanc,
Eglantine est très fière de rouler sur la route. Sur le vélo de maman, Hortense
surveille que toute la famille reste bien dans son champ de vision. « L’est
où Titi ? » Olivier ferme la route sur son grand vélo blanc.
Arrivés dans le parc, nous cherchons des amies des filles. Comme
nous ne les trouvons pas, nous nous dirigeons vers Insula Copiilor, l’Ile aux
Enfants. Une petite île sur le lac Herastrau aménagée entièrement pour les
enfants. Des toboggans et autres jeux
gonflables de toutes les tailles et de toutes les couleurs accueillent les jeux
des enfants en quête de sensations. Eglantine est aux anges. Hortense aura plus
de mal à se lancer. Elle freine avec ses pieds et Eglantine a le temps d’enchaîner
quatre descentes avant que sa petite sœur n’arrive en bas. Puis Hortense prend
de l’assurance, commence à se lâcher et se laisse tomber au bas du toboggan.
Une grande limonade à partager avec deux pailles et nous
repartons vers la maison. Le vélo d’Eglantine semble plus lourd. Elle traîne un
peu. Un jus d’orange frais avant de ressortir du parc lui redonnera assez d’énergie
pour jouer à la marelle avant de reprendre la route de la maison. Sur le
porte-bagage Hortense a le regard un peu dans le vide mais dès que le vélo
accélère un peu et que le vent fait virevolter ses mèches, elle crie à tue-tête :
« Youhou ! C’est parti ! ».
Fin d’une journée tranquille en famille.
Les photos sont ici. Je regrette de ne pas avoir pris mon gros appareil mais au moins ça vous donne un aperçu de l'état d'esprit ! :-)
Complicité
Elles se sont assises dans la dernière ombre du jardin,
juste devant la porte-fenêtre. En maillot de bain, chacune sur un petit
coussin, elles mangent leurs glaces. Leurs peaux légèrement dorés rayonnent de
douceur. La queue de cheval d’Hortense ondule au rythme de ses petits
mouvements. Elle admire le jardin, suit les oiseaux du regard. Églantine et
elle sont plongées dans une sorte de méditation faite de glace et de silence. Puis Hortense demande à sa sœur «
Ca va Eglantine ? ». « Oui ça va. Et toi, ça va ? ».
Elles se regardent. Sourires complices. Elles sont bien.
Un air de vacances
Il y a quelque chose de fabuleux pendant les vacances qui a
à voir avec le plaisir d’être ensemble. Toutes les occasions sont bonnes de
retrouver les amis, et de faire durer les après-midi ensoleillés dans des
soirées où la torpeur estivale se laisse vivre autour d’un barbecue.
Comme l’année dernière, Eglantine a fêté hier, 6 juillet, l’anniversaire
de son Hello Kity. Comme les autres enfants avaient trouvé fabuleuse l’idée de
fêter son doudou, chacun est venu avec le sien et nous avions mis plein de
bougies pour eux tous sur le gâteau au chocolat. De deux à dix ans, ils se sont
amusés dans la piscine, ont mangé des gâteaux, rit aux éclats, se sont disputés
un peu, ont couru dans le jardin, inventé des histoires dans le tipi et surtout
donné de la légèreté à un après-midi de lourde chaleur.
Quand la nuit est tombée, notre grande table a accueilli
encore des amis. Marie nous a fait du théâtre d’ombre avec une lampe de poche
et des fantômes découpés dans des morceaux de papier, alors que Jeanne et
Eglantine inventaient des danses psychédéliques à nous présenter en grande
pompe. Hortense réclamait des câlins pour avoir un peu de cette animation qu'elle entendait juste sous sa fenêtre. Olivier nous a expliqué le boson de Higgs alors que les neutrinos
transperçaient les moustiques. Régis a accordé le ukulélé. Aurore et moi avons
organisé notre nuit sur la plage mercredi prochain. Des bulles, du Pinot Noir
et une bonne côte de bœuf ont fini de nous transporter dans un plaisir serein
jusque tard dans la nuit. Moment où les filles s’endormaient sur le canapé, les
yeux dans l’immense espace des robots de Wall-E.
Ce matin l'apathie s'étale sous le soleil. Ca tombe bien, c'est le week-end !
Le thermomètre a déjà dépassé les 30°...
Ce matin l'apathie s'étale sous le soleil. Ca tombe bien, c'est le week-end !
Le thermomètre a déjà dépassé les 30°...
vendredi 6 juillet 2012
La mosaïque des petits
Les dames de Second Chance sont arrivées un peu avant 10h. Coachées par la belle Cosmina, elles ont déchargé de gros sacs et cartons de leurs voitures et pris possession du jardin pour deux heures. Boîtes, plateaux ou miroirs, les enfants ont chacun choisi un support. Il y avait ceux qui avaient une idée bien précise de ce qu'ils voulaient faire. Et puis ceux qui, comme Eglantine, ont suivi l'inspiration du moment. Ma petite créatrice a choisi un miroir qu'elle a souhaité décorer d'un serpent vert. Elle s'est bien appliquée... les trente premières minutes. Parce que coller des petits morceaux de céramique, au bout d'un moment, c'est répétitif. L'intérêt de la nouveauté doit faire face à la concentration. Et par cette chaleur, avec plein d'amis, on a plutôt envie d'aller se mettre les pieds dans l'eau de la piscine. D'ailleurs, alors que le soleil gagnait l'ensemble du jardin à midi, il n'y avait guère plus que les mamans et les dames de Second Chance à coller les dernières tesselles. De leur côté les enfants faisaient des batailles d'eau. Activité roborative quand la canicule vous écrase !
Eglantine a au moins fait son serpent à peu près toute seule. Résultat avec le joint le 15 juillet.
Et pour voir toutes les photos de nos petits créateurs, c'est ici !
Merci l'afb et Second Chance d'avoir proposé cet atelier.
Eglantine a au moins fait son serpent à peu près toute seule. Résultat avec le joint le 15 juillet.
Et pour voir toutes les photos de nos petits créateurs, c'est ici !
Merci l'afb et Second Chance d'avoir proposé cet atelier.
Libellés :
afb,
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création,
Eglantine,
Roumanie
jeudi 5 juillet 2012
Au 26 on sourit !
C'est une rue en face de l'Opéra, de l'autre côté de la Dumbovita. La soirée est chaude. La température ne descend pas. Au numéro 26, nous avons rendez-vous avec Zoita pour un dîner improbable. Ota est allemand. Au premier étage de sa belle demeure, il a installé un magasin d'art contemporain où les jeunes artistes se vendent pour 1000 lei maximum. Le mercredi et le jeudi, Ota cuisine. Dans les sous-sols de la maison, le bar propose toutes les boissons possibles, alors que dans une petite salle, chacun prend son bol et s'en va le remplir des mets délicieux du cuistot occasionnel pour 10 petits lei. Seules quelques bougies éclairent les tables. Les vélos se garent dans la cour pavée où des tableaux se cachent sur les murs de verdure fleurie.
Les amis sont détendus, les fous rires fusent, la soirée passe sans se faire voir. Dans un coin de ciel la pleine lune nous regarde et rit de nos facéties. La ville est belle à Bucarest au mois de juillet !
Les amis sont détendus, les fous rires fusent, la soirée passe sans se faire voir. Dans un coin de ciel la pleine lune nous regarde et rit de nos facéties. La ville est belle à Bucarest au mois de juillet !
mardi 3 juillet 2012
Barbecue improvisé
Des amis qui se réunissent à l'improviste d'une invitation lancée dans l'après-midi. Un barbecue chaleureux, des enfants joyeux, une soirée animée. Les vacances sont douces pour les enfants et leurs parents dans les soirées d'été de Bucarest ! Hier soir nous étions huit adultes et presque autant d'enfants pour une soirée qui aurait pu durer toute la nuit si le temps s'était arrêté.
Au tour des enfants !
Chacune son tour. Pendant les vacances, Eglantine aussi profite des cours avec Delia. Lundi, pour leur première leçon, les enfants ont montré leur niveau à Zoita à travers des dessins classiques. Ils ont aussi apprivoisé les couleurs dans des peintures ludiques. Avant de finir sur une eau à reflets plus ou moins colorés par petites touches de peinture.
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