mardi 30 août 2011
PARIS-DELHI-BOMBAY
Les phallus ponctuent la marche colorée du visiteur. Et le simple regard d'un homme sur un transsexuel qui danse est très explicite dans une vidéo de Kader Attia.
Une exposition envoutante et effrayante.
lundi 29 août 2011
Un P'tit Coquelicot
Loin du collège et du lycée qui a vu naître notre amitié dans une banlieue qui ne brille pas, nous avons enfin eu l'occasion de nous retrouver. La dernière fois c'était il y a au moins 10 ans dans un boîte de salsa.
L'ambiance a changé. Son atelier au charme boisé est une ruche familiale. Elle travaille avec son mari architecte et ses parents étaient venu mettre la main à la pâte d'un projet à ignifuger au plus vite.
Elle, elle est toujours aussi belle et pose invariablement sur le monde son grand regard clair avec beaucoup de talent.
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dimanche 28 août 2011
Dissection d'une promenade
J’adore définitivement Paris.
samedi 27 août 2011
Légendes d'automne pour fin d'été
C'est un trésor au format poche (10/18) qui recèle des merveilles. Des récits plein d'humanité, de force et de violence, aux couleurs de l'Amerique, la mythique, celle des grands espaces, de la vie rude et des hommes au regard droit.
Dans le marasme du moral en dents de scie de mon Lost in Translation entre la Turquie et la Roumanie, je compte bien sur les deux dernières nouvelles pour retrouver un peu de peps.
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mercredi 24 août 2011
Au rosé du Clos du Bourg
Au fond d'une impasse se trouve un vieux séchoir à tabac. Sa silhouette noire indique l'entrée du Clos du Bourg, juste en face. Ici le rose s'impose lorsque le soleil ne fait plus qu'effleurer cette terre de Gascogne du bout de ses rayons dorés. Derrière la maison le regard se laisse porter jusqu'au clocher le long des vignes impeccables. Elles donnent chaque année un rosé apprécié à l'heure de l'apéro, surtout avec les amis, ceux qui viennent de loin comme nous, et ceux du coin avec leur accent chantant et leur langage fleuri. Putain, con, si c'est plus l'heure du café, c'est bien l'heure du rosé. Autour des tonneaux les verres se remplissent. Saucisson ou foie gras, la région fournit de quoi caler ce vin qui réunit dans la chaleur de l'été.
Au bord d'une prairie les grosses charrettes bleues attendent les prochaines vendanges. Elles réuniront cette année encore tous ceux qui aiment le charme de cette petite propriété, et plus encore de leurs propriétaires, François et Françoise, qui reçoivent le cœur ouvert et la table bien fournie.
Pour en savoir plus sur le Clos du Bourg, allez faire un tour sur leur site : www.closdubourg.com.
mardi 23 août 2011
Le potager de la Baronne
Courgettes en fleur, petites aubergines, framboises éclatantes, feuilles de betterave rougissantes, les verts des légumes sont à la fête sous le soleil couchant. Les ombres s'étirent sur la terre moelleuse qui s'enfonce sous nos pas. Un peu de persil et quelques feuilles d'oseille prennent place dans notre petit panier. Le potager de la Baronne est tiré au cordeau et sent bon l'amour de la terre du papy Audebert.
vendredi 19 août 2011
L'île aux pirates
Au musée de la bd d'Angoulême, "L'île aux pirates" est une expo qui fait la part belle à l'imaginaire que nous associons au monde de la piraterie. Le squelette de théâtre abandonné sur une île déserte rembourrée amuse beaucoup Hortense et Eglantine qui s'étalent sous le cocotier aux feuilles vertes Ikea. Dans sa cage ouverte le perroquet des tropiques ne fait pas mine de s'envoler. Au milieu des barriques, dans la visée d'un gouvernail immobile, des poufs attendent les enfants qui, à défaut de pièces d'or, piochent des bandes dessinées dans un coffre en bois.
L'ambiance est posée, animée de grandes planches sur les murs, de films et d'exemplaires de livres de pirates. La bd semble s'être approprié cet univers, propice à recréer une atmosphère pleine de mystère où les gueules cassées savent garder les secrets. Le fantastique se mêle à la légende pour faire oublier le sordide de ces flibustiers malfamés. Oubliés les pirates sanguinaires, nous sommes des justiciers sans peurs, naviguant sur tous les océans pour délivrer les opprimés, nous battant pour le juste, l'honneur sur le cœur, la jambe de bois sur le pont.
L'esprit armé de ces belles images, Eglantine s'en est allée pendant deux heures dessiner du pirate pour une grande fresque qui sera exposée le 31 août. Elle s'est bien appliquée à réaliser son Eglantine Pirate, borgne à la jambe de bois, mais dont l'île déserte du tee-shirt, les cheveux blonds et les couleurs pastels transcrivent toute la douceur de notre joyeux pinson.
Comme quoi les pirates c'est pas qu'un truc de mec. Les filles aussi ça les éclate !
mercredi 17 août 2011
Emballements de la vie ordinaire
Les Fées font des confitures. Le chien des voisins se prend pour un canard. Le téléphone est parti en vacances. Hortense mange des cèpes. Eglantine fait du vélo. Elle dit à son père : "C'est pas beau la vie ? Une promenade à vélo avec son papa !".
Dans tout ce brouhaha de vie, de rires et de cris j'ai l'impression d'avoir un train de retard, de ne plus trouver le la. Mon métronome est déréglé, ma tête va exploser. Je me pose dans le chalet. Comme une résidence d'été, havre de paix au fond du jardin. La douce lumière du soir fait danser les ombres des feuillages sur le bois clair des murs. Pause.
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Des couleurs et de l'eau
dimanche 14 août 2011
Au jardin
samedi 13 août 2011
Sigogne
jeudi 11 août 2011
La Loire et le ciel
Nous avons quitté Paris et ses rues désertes du mois d'août pour les bords de Loire. La pluie nous a rafraîchit l'esprit et la quiétude du château de l'oncle d'Olivier a accueilli notre fatigue. Les filles ont couru dans le parc, ramassant les fraises, commençant un herbier, criant, courant et sautant, accompagnées des deux énormes Bas Rouges débonnaires.
Les températures se sont faites plus clémentes. Alors, comme pour se faire pardonner, le ciel nous a offert un festival de couleurs, le soleil couchant conférant à la Loire qui coule nonchalamment au creux des arbres une douceur chatoyante.
"Moncontour est ma prédilection" écrivait Balzac. Il est vrai que ce château de pierre blanche qui domine le fleuve depuis les hauteurs de Vouvray donne la sensation d'un autre monde, d'un autre temps. Mais que serait-il sans la présence attentionnée et souriante de Jacqueline, transformant l'abondance des fruits et légumes du jardin en une explosion de plaisirs savoureux que nous avons dégustés sans modération ? Et Christian sous son air un peu bourru a l'oeil qui pétille et le sourire qui pointe, provocateur insatiable, bâtisseur dans l'âme, éternel curieux du monde qui l'entoure. Ils nous ont accueillis avec beaucoup de générosité, laissant nos filles profiter d'un château de conte de fées sous leurs regards amusés.
La visite au Prieuré a elle aussi procuré beaucoup de bonheur. Le tilleul a accueilli dans son ombre les discussions de la famille. On pouvait penser que Mamité faisait sa sieste là-haut dans sa chambre alors que nous ramassions les mauvaises herbes qui envahissent inlassablement le jardin.
Seule sortie de ces lieux familiers, un petit saut Au Lapin Qui Fume, le restaurant de la maman d'Emilie. L'occasion de saluer cette femme énergique, retrouvant en elle les traits de sa fille et cette façon avenante de recevoir les gens.
lundi 8 août 2011
La voie de la Cafetière
Et puis Le Conrad. Notre dernier séjour chez eux. Une suite immense avec une vue dégagée sur la Bosphore comme cadeau. Assis derrière la baie vitrée au creux d'un bon fauteuil, regarder les gros cargos glisser sur l'eau bleue au milieu du trafic chaotique de centaines d'embarcations plus petites devient une nécessité. Et quand la nuit tombe, le pont nous émerveille de ses jeux de lumières, faisant scintiller notre cœur d'encore plus de regrets de quitter ce pays.
Seule au Grand Bazar. Ne pas tout acheter. Je vais revenir. Descendre vers le Bazar Egyptien, trouver les derniers trésors qui vont compléter mes valises qui attendent de partir pour Paris.
Enfin Bebek, Marina Balik. Le restaurant est vide en cette période de ramadan où il ne fait pas bon afficher que l'on va boire de l'alcool. Or il est impensable en Turquie de manger du poisson sans boire quelques verres de Raki. Nous sommes tranquilles pour notre dernière soirée d'expat en Turquie. Avec Murat et Yesim nous devisons sur la Turquie, sur eux, sur nous, profitant simplement de ces derniers moments ensemble, organisant déjà nos prochaines visites.
Ce matin, nous avons rempli les valises. Tout est passé à l'enregistrement. Les douaniers ont regardé nos permis de séjour sans savoir que ce serait la dernière fois.
Ce soir je suis à Paris. Il pleut mais le salé aux lentilles était bien bon. Nous allons profiter de la France pendant quelques semaines avant de rejoindre notre nouveau Chez-nous à Bucarest, Roumanie.
La Cafetière poursuit sa voie, sa voix. Ça se voit. Y a plus qu'à lire.
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