Nous avons quitté Paris et ses rues désertes du mois d'août pour les bords de Loire. La pluie nous a rafraîchit l'esprit et la quiétude du château de l'oncle d'Olivier a accueilli notre fatigue. Les filles ont couru dans le parc, ramassant les fraises, commençant un herbier, criant, courant et sautant, accompagnées des deux énormes Bas Rouges débonnaires.
Les températures se sont faites plus clémentes. Alors, comme pour se faire pardonner, le ciel nous a offert un festival de couleurs, le soleil couchant conférant à la Loire qui coule nonchalamment au creux des arbres une douceur chatoyante.
"Moncontour est ma prédilection" écrivait Balzac. Il est vrai que ce château de pierre blanche qui domine le fleuve depuis les hauteurs de Vouvray donne la sensation d'un autre monde, d'un autre temps. Mais que serait-il sans la présence attentionnée et souriante de Jacqueline, transformant l'abondance des fruits et légumes du jardin en une explosion de plaisirs savoureux que nous avons dégustés sans modération ? Et Christian sous son air un peu bourru a l'oeil qui pétille et le sourire qui pointe, provocateur insatiable, bâtisseur dans l'âme, éternel curieux du monde qui l'entoure. Ils nous ont accueillis avec beaucoup de générosité, laissant nos filles profiter d'un château de conte de fées sous leurs regards amusés.
La visite au Prieuré a elle aussi procuré beaucoup de bonheur. Le tilleul a accueilli dans son ombre les discussions de la famille. On pouvait penser que Mamité faisait sa sieste là-haut dans sa chambre alors que nous ramassions les mauvaises herbes qui envahissent inlassablement le jardin.
Seule sortie de ces lieux familiers, un petit saut Au Lapin Qui Fume, le restaurant de la maman d'Emilie. L'occasion de saluer cette femme énergique, retrouvant en elle les traits de sa fille et cette façon avenante de recevoir les gens.
jeudi 11 août 2011
La Loire et le ciel
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