Au 17e siècle les moines orthodoxes s’installèrent sur une colline boisée non loin de Bucarest. Cotroceni tire son nom d’un verbe ancien qui signifie cacher, rapport à cet ermitage où les moines venaient se couper du monde. Deux villages étaient établis dans la région, à proximité de la Dâmboviţa pas encore canalisée.
Du village attaché au monastère il ne reste même plus l’église de Cantacuzène détruite en 1985 par Ceausescu alors que le palais de Cotroceni était devenu une résidence d’état depuis 1977. Ce palais avait été construit en 1888 pour le premier roi de Roumanie, Carol Ier, à la place du monastère originel.
De l’autre village il reste la jolie petite église du 17e perdue au milieu d’une rue, une voie de chaque côté. La porte sculptée est une merveille et les vitraux jettent les rayons du soleil sur les peintures religieuses qui couvrent les murs du sol au plafond. Douceur et spiritualité, pierre, bois et peinture, ce lieu m’a beaucoup touchée.
Nous avions d’abord visité l’église St. Elefterie. Datant du 18e siècle, elle se trouvait alors sur une île de la Dâmboviţa. Aujourd’hui elle est bordée d’une rue passagère mais sa silhouette rouge et blanche se découvre avec plaisir derrière les arbres aux couleurs de l’automne du square attenant. Outre les peintures et dorures qui ornent ses murs intérieurs, le grand moment de cette visite fût pour moi l’arrivée du prêtre orthodoxe drapé de son phelonion blanc et or, silhouette imposante portant une bible recouverte d’argent, accompagné d’un chant grave, prenant et spirituel, semblant toucher directement le Christ peint au sommet de la coupole.
Dans un registre plus moderne, le quartier de Cotroceni abrite des monuments à la gloire des héros anonymes mais remarquables. D’abord Eroilor Sanitari ( les Héros Sanitaires)qui fût le point de départ de notre visite. Datant de 1932 ce monument fût érigé à la gloire de ces médecins, infirmiers et autres volontaires qui aidèrent les blessés de la première guerre Mondiale.
Cotroceni est le quartier de la médecine. Les rues portent les noms de médecins célèbres. En effet c’est là que le célèbre médecin Charles d’Avila a ouvert l’Académie de Médecine en 1869, apportant à la Roumanie la médecine moderne, ayant mis au service de ce pays ses idées, son savoir et sa force de caractère.
Enfin, devant l’Académie Militaire se trouve le monument Eroilor Patriei (les Héros de la Patrie). Les armées de terre, de l’air et la marine y sont figurées par trois soldats anonymes. Lové dans un arc de cercle en contrebas de l’académie, le monument est cerné à gauche par une fresque représentant l’histoire de la Roumanie, des Daces à l’indépendance, à droite par l’histoire de la Roumanie communiste. 2000 ans d’histoire y ont donc autant de place que moins d’un demi-siècle. Vous l’aurez deviné, ce bâtiment a été érigé sous la dictature de Caucescu (1957).
Pour finir nous avons longé le palais de Cotroceni et admiré la facade de l’Académie de Médecine devant laquelle se dresse la statue de Charles d’Avila. Outre les monuments principaux qui ont rythmé cette visite, nous avons toutes particulièrement apprécié prendre le temps de marcher dans des rues oubliées des voitures, appréciant l’architecture des vieilles maisons aux noms de jeunes filles, les portails en fer forgé et la végétation abondante. Sans oublier d’admirer la jolie fontaine aux lions de l’impasse Costache Negri.
Du village attaché au monastère il ne reste même plus l’église de Cantacuzène détruite en 1985 par Ceausescu alors que le palais de Cotroceni était devenu une résidence d’état depuis 1977. Ce palais avait été construit en 1888 pour le premier roi de Roumanie, Carol Ier, à la place du monastère originel.
De l’autre village il reste la jolie petite église du 17e perdue au milieu d’une rue, une voie de chaque côté. La porte sculptée est une merveille et les vitraux jettent les rayons du soleil sur les peintures religieuses qui couvrent les murs du sol au plafond. Douceur et spiritualité, pierre, bois et peinture, ce lieu m’a beaucoup touchée.
Nous avions d’abord visité l’église St. Elefterie. Datant du 18e siècle, elle se trouvait alors sur une île de la Dâmboviţa. Aujourd’hui elle est bordée d’une rue passagère mais sa silhouette rouge et blanche se découvre avec plaisir derrière les arbres aux couleurs de l’automne du square attenant. Outre les peintures et dorures qui ornent ses murs intérieurs, le grand moment de cette visite fût pour moi l’arrivée du prêtre orthodoxe drapé de son phelonion blanc et or, silhouette imposante portant une bible recouverte d’argent, accompagné d’un chant grave, prenant et spirituel, semblant toucher directement le Christ peint au sommet de la coupole.
Dans un registre plus moderne, le quartier de Cotroceni abrite des monuments à la gloire des héros anonymes mais remarquables. D’abord Eroilor Sanitari ( les Héros Sanitaires)qui fût le point de départ de notre visite. Datant de 1932 ce monument fût érigé à la gloire de ces médecins, infirmiers et autres volontaires qui aidèrent les blessés de la première guerre Mondiale.
Cotroceni est le quartier de la médecine. Les rues portent les noms de médecins célèbres. En effet c’est là que le célèbre médecin Charles d’Avila a ouvert l’Académie de Médecine en 1869, apportant à la Roumanie la médecine moderne, ayant mis au service de ce pays ses idées, son savoir et sa force de caractère.
Enfin, devant l’Académie Militaire se trouve le monument Eroilor Patriei (les Héros de la Patrie). Les armées de terre, de l’air et la marine y sont figurées par trois soldats anonymes. Lové dans un arc de cercle en contrebas de l’académie, le monument est cerné à gauche par une fresque représentant l’histoire de la Roumanie, des Daces à l’indépendance, à droite par l’histoire de la Roumanie communiste. 2000 ans d’histoire y ont donc autant de place que moins d’un demi-siècle. Vous l’aurez deviné, ce bâtiment a été érigé sous la dictature de Caucescu (1957).
Pour finir nous avons longé le palais de Cotroceni et admiré la facade de l’Académie de Médecine devant laquelle se dresse la statue de Charles d’Avila. Outre les monuments principaux qui ont rythmé cette visite, nous avons toutes particulièrement apprécié prendre le temps de marcher dans des rues oubliées des voitures, appréciant l’architecture des vieilles maisons aux noms de jeunes filles, les portails en fer forgé et la végétation abondante. Sans oublier d’admirer la jolie fontaine aux lions de l’impasse Costache Negri.
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