Au début de la visite du cimetière Bellu, Mariana nous a distribué des petits paquets de coliva. Ce plat sucré est préparé uniquement pour commémorer les morts. D’après notre guide il remonterait à la tradition dace du sacrifice pour Zalmoxis. Le meilleur guerrier qui devait mourir pour porter un message à ce dieu recevait avant son saut sur les lances acérées du vin et de la nourriture saine : blé, noix, miel qui devaient purifier son corps.
Lors des enterrements, la coliva préparée par les proches du défunt est distribuée à la famille et aux amis, mais également aux pauvres, pour honorer la mémoire du mort.
Etrangement cette douceur funéraire rappelle la saveur du asure turc. Bien que sans les haricots secs. Les deux cultures se seraient-elles rencontrées autour de ce plat lors des siècles d’occupation ottomane ? Pour moi ce fût un réel plaisir de retrouver un goût que j’apprécie grâce à la bienveillance de notre guide.
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