200-250g de matière grasse (beurre et huile)
1kg de farine
400g de sucre
5 œufs entiers
½ litre de lait
Des zestes de citron
60g de levure de boulanger
Ajouter la farine à la levure de boulanger dissoute dans le lait
chaud (ça doit faire une pâte épaisse comme de la crème). Laisser reposer
quelques minutes pour que ça gonfle. Puis commencer à pétrir avec le lait, les œufs
battus, un peu de sel et la matière grasse. Continuer à pétrir jusqu’à avoir
mis toute la matière grasse. Pétrir encore 30 minutes, puis laisser gonfler
(une ou deux heures). Mettre des fruits secs et noix, ajouter la crème (300g de
noix, 5 cuillères de sucre, 2 cuillères de cacao, 150ml de lait froid). Mettre
l’ensemble dans un moule puis cuire au four 1h30 ou 2h. Servir froid.
Voici la recette du cozonac
telle qu’elle nous a été donnée (en version originale) par notre prof de roumain lors du
dernier cours de l’année. Le cozonac
est une brioche sucrée roumaine qui se mange traditionnellement à Noël.
Effectivement on en trouve dans tous les supermarchés à cette période de l’année. On retrouve un peu le goût du Panettone italien
sous une forme bien différente.
En ce jour d’épiphanie qui marquait le retour de nos cours
de roumain, Harmonie s’était attelée à réaliser un cozonac maison à partir de la recette vue en cours. Elle a divisé
les quantités (1kg de farine, ça fait pas mal de brioche !) et est arrivée
avec son cozonac dans les bras, le
protégeant de la pluie comme on protège un bébé, me pressant d’allumer le four
pour le mettre à cuire. Quand il n’est pas encore cuit, le cozonac craint le froid. La réaction d’Elena et Antonia ont été
identiques : « Tu as amené le cozanac pas cuit ? Mais il ne faut
jamais mettre un cozonac au froid ! ».
Si bien que pendant le cours Harmonie veillait sur son cozonac comme sur un enfant malade. Mais
en fine pâtissière qu’elle est, elle savait déjà qu’il serait bon.
Finalement, deux galettes et un cozonac n’ont pas été de trop pour le goûter d’épiphanie que nous
avons partagé avec quelques amis. De la joie, des enfants, des cris, des rires
et de la bonne humeur, ce fût une après-midi en sucre et en douceur alors que
déjà la nuit recouvrait Bucarest.
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