Ablutions

Avant la prière, les Musulmans font leurs ablutions. Autour des mosquées on trouve donc des fontaines et des robinets où l'eau est toujours disponible. Chaussures et prothèses sont donc retirées...

Saint Sauveur in Chora

In Chora signifie hors des murs. Aujourd'hui au cœur historique d'Istanbul, cette ancienne église transformée en mosquée est devenue un musée, à l'instar de Sainte Sophie. Maman et moi avons été émerveillées par la finesse des fresques et des mosaïques du 14e siècle qui ornent les murs et les plafonds de ce bijou.
Son nom turc est Kariye Camii, soit la mosquée Kariye. Mais mis à part le minaret, tout dans son architecture et sa décoration en fait le plus bel  ensemble d'art byzantin à Istanbul.

Saltimbanco

Le Cirque du soleil joue son spectacle Saltimbanco en ce moment à Istanbul. Gamze avait réussi à nous avoir des places. Nous avons donc eu le plaisir de plonger dans l'univers coloré et fantastique de ce cirque d'exception samedi après-midi. Les numéros sont renversants. A vous couper littéralement le souffle quand les acrobates s'élancent d'une balançoire pour se retrouver au sommet d'une longue perche, quand la trapéziste se jette dans le vide et fait plusieurs tours sur elle-même avant de rejoindre sa fragile barre volante ou quand quatre voltigeurs tout de blanc vêtus se lancent de leurs trapèzes en tournoyant, seulement suspendus à des élastiques dont les filaments qui se déploient leur créent des ailes d'anges.
Nos yeux courent dans tous les coins de la piste au fil du spectacle. Ils ne peuvent malheureusement pas détailler toutes les petites scènes que jouent les personnages fantasques de ce cirque plein de soleil, trop occupés à s'émerveiller des numéros principaux.
Les saltimbanques, artistes athlétiques, nous en ont mis plein la vue. Éclats de rire et cris d'émerveillement, notre coeur a battu un peu plus vite, distrait pour quelques instants de toute tristesse.

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Süleymaniye

Qui se promène à Istanbul sur les bords de la Corne d'Or ne peut rater la silhouette de cette mosquée dont les minarets dominent la rive sud. Süleymaniye est restée en travaux pendant longtemps. De nombreux échafaudages attestent d'ailleurs du travail qu'il reste encore à fournir dans la cour et sur le Mausolée. Construite par l'architecte Sinan pour le sultan Soliman, elle s'inscrit dans un grand complexe comprenant entre autre une bibliothèque, un hamam, des écoles théologiques et une charité.

Sitôt descendues de la voiture le froid nous a saisies. La mosquée ne nous en a semblé que plus douce avec ses vitraux, ses peintures chaudes, ses courbes généreuses et harmonieuses, ses lampes et ses grilles dorées, les pieds au chaud des tapis de prière, la tête au calme, oubliant le vent glacial soufflant dans les ruelles alentours.



J'espère avoir l'occasion d'y revenir un jour de beau temps pour me promener dans le dédale des petites rues et boire un thé sur une terrasse en admirant les coupoles de la bibliothèque se découpant sur un ciel bleu.

Joyeux anniversaires !

Les sourires sont sur les visages, les musiciens prennent à coeur de nous faire partager leur musique, les gens sont debout pour danser. Nous avons apporté notre gâteau au restau pour fêter avec artifice les anniversaires de Virginie et Patricia. La soirée fût excellente, la nuit courte avant de partir pour Istanbul le lendemain.

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Mehane

Mehane. Certes ce n'est pas la première fois. Déjà j'avais exigé un stylo pour décrire ce que je ressentais au rythme de cette musique. Les voix, les instruments, le rythme des battements de mains, tout nous entraîne dans cet orient turc, si loin, si proche.
Tout le monde est debout, danse, les bras s'écartent, les corps se déhanchent au son de cette musique envoutante qui vous prend les tripes. Il faut dire que le raki qui a accompagné notre repas a dilaté nos sens, que les percussions nous prennent par la main pour entrer dans la danse et que la chaleur des gens de ce pays est contagieuse.
Je verrais demain si certaines des photos faites ce soir rendent un peu de la magie de cette ambiance.


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Une bonne tête

Nous continuons notre journée chouchoutage par une après-midi chez le coiffeur. Le salon était littéralement endormi quand nous sommes arrivées. Les yeux encore plein du sommeil d'une petite sieste dans l'arrière boutique, Yasar le coiffeur est venu s'occuper de nous. Il a laissé pousser sa barbe mais a gardé son sourire enjôleur.
Assises côte à côte maman et moi nous sommes faites manucurer, épiler et coiffer. Ce ne fût pas sans fous rires pour maman. La Turquie est pour elle une aventure de chaque jour.
Enfin ce soir nous serons les plus belles !


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Le corps du hamam

Les corps généreux des femmes répondent aux arrondis des coupoles du toit. La lumière pâle de l'hiver tombe par quelques puits circulaires. De la bouche du lion jaillit une eau claire et chaude qui se répand dans deux bassins de marbre. La pierre dure et grise accueille les chairs qui se relâchent, se ramollissent, se noient dans le bruit étourdissant de l'eau qui s'écoule.
La masseuse nous frotte, nous inonde et nous masse avec ce savon si doux propre aux hamams. Et nos idées noires partent avec nos peaux mortes dans les rigoles de marbre.
Nous sortons au ralenti, la tête molle, encore perdue dans la chaleur humide des bains de Justinien.


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Le bazar continue

La liste à la Prévert des choses à ramener de Turquie a beau s'allonger régulièrement, nous prenons grand soin de la réduire, quitte à passer une journée au bazar, retrouvant les marchands préférés de maman. Et malgré quelques quiproquos linguistiques qui nous feront de belles histoires à raconter lors des repas familiaux, nous trouvons tout ce que nous cherchons. Et même ce que nous ne cherchions pas.

Sur la photo, maman avec le marchand de chaussures dont le papa arrivé du Kosovo il y a plus de 53 ans a fondé la boutique où travaillent maintenant trois générations.

Barselona Sirki

Le Cirque de Barcelone, installé sur le parking de Koru Park, n'a d'ensoleillé que le nom en cette soirée pluvieuse de février (et oui les hivers en Turquie ne sont pas tellement plus chauds qu'à Paris). Mais Eglantine et Aksel ont les yeux qui brillent en regardant les acrobates, les tigres et les jongleurs. Les étoiles dans leurs yeux valent tous les soleils d'Espagne.

Bon appétit !

Une soupe onctueuse, des petits fours au fromage et au pastirma, une salade de crudités dont nous ignorons le nom français mais qui prend toute sa saveur avec un peu de citron, des côtelettes d'agneau grillées avec un peu de thym, des épinards frais, des tartelettes à la tomate, des gâteaux mouillés et des beignets à la pomme et à la poire, ce matin il fallait vider le frigo, libérer la table de la terrasse du tas de légumes et de fruits achetés au marché de samedi. Le déjeuner s'annonce bien.

Faire ses valises

La pluie petite et fine transforme la poussière des routes en une boue jaune qui jaillit sous les roues des voitures mais rien n'entache le sourire de ma maman. Certes nous délaissons les vielles pierres de l'Empire Ottoman pour les boutiques d'Altiparmak, mais nous oublions les bâtiments en béton défigurant les vielles rues de Bursa pour découvrir la production artisanale d'un petit dinandier. Nos pas nous mènent de petits bonheurs en bons moments. Et les valises de maman se remplissent.


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Le café littéraire de février

Prochaine édition mardi 29 mars

Le café littéraire de l'Association Culturelle Turquie-France de Bursa s'installe. Le dernier mardi de chaque mois à 14h30. On y retrouve les piliers, ceux qui participent tous les mois, dans la lignée de leur engagement pour la francophonie à Bursa, ceux qui racontent leurs histoires autour de la langue française, celles qui sont de passage mais qui ont quand même des choses à dire, les nouveaux, les en-retard, ceux qui échangent des livres, ceux qui découvrent le français, ceux qui découvrent le turc, bref ceux pour qui les livres sont une bonne raison de se découvrir.

Les sœurs jumelles

Sans autre commentaire...

Une journée à Istanbul

Nous sommes dans le bateau. Moins bavardes que ce matin, rendues muettes par notre marche à travers les boutiques du bazar égyptien et du Grand Bazar. Les Copines en ont eu plein les yeux, ont fait de bonnes affaires, se sont régalées de la Turquie.

Ce soir tout le monde devrait bien dormir, bercées de rêves de kilims volants,  de bijoux envoûtants et de guide ignorant descendant les marches en prince charmant dans des décors aux couleurs des mille et une nuits.

Douce Turquie

Revenir en Turquie. Retrouver son homme, son chat et sa maison, l'école d'Eglantine et la nounou d'Hortense, les sourires et les bonjours dans les rues, les beaux fruits et légumes savoureux des marchés, cuisinés en riant par les Copines.
Les Copines ? Ma maman et celle de Virginie. Comme nous le pressentions depuis des années, sitôt rencontrées, sitôt inséparables. Pour le bonheur de tout le monde. Ma maison prend vie de leur présence, elles apprécient partager entre elles ces bons moments en Turquie.
Moi je sors petit à petit la tête de l'eau. Deux gastro et deux voyages en France en deux mois, des heures de route et des kilomètres enchaînés en peu de jours, je n'ai pas été aussi fatiguée depuis bien longtemps.

A deux pattes !

Ca y est, Hortense a fait ses premiers pas. Depuis plusieurs jours déjà elle nous faisait un ou deux pas de ci de là. Mais Aujourd'hui elle a vraiment commencé à marcher. Découvrant à chaque nouvelle tentative les plaisirs de se déplacer debout. Dont celui de pouvoir porter sa balle en même temps. Dans un mois le printemps sera là et nous allons pouvoir profiter du jardin et des balades !

Séance photo

Notre dernière après-midi française s'écoule doucement. Tontoncha en a profité pour faire une séance de photos avec Eglantine et Hortense. Les filles se sont prises au jeu. Surtout Eglantine qui suivait de son mieux les instructions de Charles.

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Entre amis

La maison de Paris est propice à recevoir. La famille n'a pas pu passer goûter avec nous hier, mais Gaelle, David et tous leurs enfants sont venus nous rendre visite. Un bon moment au rythme des enfants, films, jeux, rires et pleurs, thé et brioche.

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Tendres moments en Charente

La route depuis Lyon fut longue mais agréable. Nous sommes arrivées chez Grand-Mère avec le soleil couchant, rasant les vignes, éblouissant les routes.
Eglantine avait hâte de découvrir tous les cadeaux que le Père Noël avait déposé là pour elle. Les filles ont été heureuses de retrouver Grand-Mère, jouant avec elle et lui faisant des câlins. Même Hortense alors qu'elle souffrait à cause d'une dent qui sortait a passé sa petite main par la porte entrouverte de la chambre au milieu de la nuit pour faire un petit coucou à Grand-Mère dont la lumière était encore allumée.


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Bordeaux

Basées en Charente, nous avons fait deux allers-retours journaliers à Bordeaux pour passer un peu de temps avec ma mamie. L'aider à mieux comprendre son IPad, que les filles et elle passent un peu de temps ensemble.

Le soleil a été notre compagnon, illuminant les façades de pierres claires des maisons bordelaises. Amos Lee a bercé nos heures de route, sur les départementales sinueuses de la Charente comme sur les quatre voies girondines. Et les filles ont été adorables et gâtées, appréciant la ballade en centre ville lors de la dernière journée, tombant de fatigue après le dernier trajet.

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Les petits mouchoirs

Certes Hortense ne marche toujours pas. Mais elle se mouche toute seule de façon adorable et efficace (ce qui n'est pas la moindre qualité). Elle attrape le mouchoir de ses petites mains potelées, le met en boule et se l'applique sur le visage avec énergie. Puis retroussant son petit nez et plissant les yeux, elle souffle dedans de bon cœur. Quand elle retire le bout de papier blanc, ses yeux pétillent de malice et son sourire laisse sortir des éclats de rire frais comme des perles.

Son bonheur est complet quand elle a la possibilité de sortir les mouchoirs du paquet. Et l'extase n'est pas loin quand il s'agit d'en vider consciencieusement une boîte entière. Petite fille joyeuse et chipie.


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La Tête d'Or

Et voilà. Notre séjour lyonnais s'achève sous le soleil avec une balade au parc de la Tête d'Or. Les enfants ont trottiné, crié, joué, sont tombés, ont couru, pleuré, parlé, chanté, grignoté et encore trottiné.
Encore merci aux Banzai, à leur accueil, leur joie de vivre et pour les bons moments passés avec eux !

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Au plus Fort de Saint-Priest

Quatre trottinettes, une poussette et deux mamans. Nous avons fait un belle promenade au Fort de Saint-Priest cet après-midi. Rires, chutes, disputes, soleil, plein-air, le temps est passé sans se laisser voir et Patrick, le parrain d'Eglantine, est arrivé de la montagne juste lorsque nous retrouvions la maison.

La Couette

Hortense a les cheveux longs. Alors je lui fait souvent rapidement une couette sur le haut de la tête.
Hortense aime regarder ce qui se passe, surtout quand c'est sur la table.Alors quand Elodie fait un gâteau, Hortense se dresse sur la pointe des pieds, agrippée à la table, la couette dressée comme une antenne. La bouche est ouverte aussi grande que les yeux, des fois qu'elle puisse goûter en plus de regarder.Et Hortense commente en même temps, pousse des cris d'extase, se dandine, essaye de voir encore plus haut, tapote de la main la zone de table à sa portée. Surtout nous fait bien rire avec sa bonne humeur et son envie de la vie.

La Cafetière à Paris

Nous voilà en France. Cueillies à l'aéroport de Roissy par moins trois degrés. Accueillies par mon homme, heureuse surprise de cette longue journée. Nous étions épuisées après la route et le vol, même si tout s'est très bien passé. Eglantine a sympathisé avec les Turcs de l'usine avec qui nous partagions le minibus pour nous rendre à l'aéroport. Et le temps ensoleillé nous a permis de prendre l'air sur le pont du bateau pendant la traversée de la mer de Marmara, Eglantine jetant avec joie des morceaux de simit aux mouettes, Hortense riant aux éclats de la voir faire.

Ce matin, notre première mission fût, outre de mettre de l'argent dans le parcmètre, d'acheter des croissants. Petit plaisir incontournable de nos séjours parisiens. Un bon bain chaud, une matinée tranquille, se remettre sur pieds. Passer à la librairie, deuxième petit plaisir incontournable de nos séjours parisiens.

Puis nous avons chargé la voiture (du bonheur d'avoir un Espace), direction la banlieue avant de rejoindre Tours. Eglantine a retrouvé avec joie sa copine Irène et nous avons fait la découverte de Mathéo, petite merveille pouponesque, bébé de rêve, tranquille comme un songe.

Le temps de rejoindre Olivier pour récupérer de quoi shopper pendant les vacances, et j'ai appris qu'il valait mieux ne pas nous rendre sur les bords de la Loire ce soir. Demi-tour donc, mauvais guidage du GPS, nous sommes revenues un peu tard à notre base parisienne, mais en totale synchronisation avec mon homme pour partager des sushis en famille.

Ces vacances sont décidément hors plan. Rien ne se déroule comme prévu mais tout se passe bien. Alors profitons-en !







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