jeudi 26 avril 2012

Chouette message

Eglantine écrit un mail à sa copine Yael.
"Comment on écrit chouette ?"
"c-h-o-u-e-t-t-e"

Résultat :
"Je te chouette..."

Et oui Eglantine commencera ses séances d'orthophonie à la rentrée. En attendant, elle confond encore un peu les sons.

Allez, je vous chouette à tous de bonnes vacances !

dimanche 22 avril 2012

Arriver à Brasov un samedi soir

Sous un ciel d'ardoise, les derniers rayons du soleil illuminent les toits de la vieille ville. La nuit tombe avec la pluie. Sur la place du Conseil (Piata Sfatului), un concert bat son plein. Déjà la pluie s'est arrêtée. L'hôtel Bella Muzica se trouve juste là. Les places de parking sont rares, mais une fois les voitures garées, nous n'avons qu'à flâner à pied pour profiter des rues à l'esprit bourgeois hongrois. Le concert se termine par un magnifique feu d'artifice. Nous sommes aux premières loges depuis la chambre 201. Les filles sont sous le charme. D'ailleurs Hortense attend depuis hier soir le retour du feu d'artifice. Après le dîner, Olivier et moi profitons de devoir changer les voitures de place pour nous promener. Des guirlandes d'oeufs de Pâques illuminent la ville. L'ambiance est festive. D'ici et là des bribes de musique nous parviennent. Même l'Eglise noire paraît joyeuse parée de ses lumières nocturnes. Nous rentrons à l'hôtel. Sur la colline en face, Brasov en lettres grandes comme Hollywood nous souhaite une bonne nuit.



Trimis de pe smartphone-ul meu BlackBerry® de la Orange!

vendredi 20 avril 2012

Revers


jeudi 19 avril 2012

Et voilà !

Grand-Mère est repartie hier, la valise et le cœur pleins de souvenirs, l'esprit tourné vers sa prochaine visite et tout ce qu'elle pourra encore découvrir. Parce que, oui, la Roumanie est un pays qui fait envie, une fois qu'on prend le temps de le connaître.

Voici la carte de tout ce qu'elle a visité. On n'hésite pas à zoomer pour mieux voir les détails au sein de Bucarest.


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Enfin, voilà un petit résumé en images et en musique de ces deux dernières semaines (Georges Enescu, Rhapsodie Roumaine n°1).

Le gaz jonquille

Partout dans la ville les jonquilles fleurissent les parterres alors que le printemps rend leurs couleurs aux arbres et aux haies. Lors de son séjour maman m'a fait remarqué les tuyaux jaunes comme ces fleurs qui serpentent le long des murs de Bucarest. Gaz à tous les étages !


Au coeur de la Pâque orthodoxe

Samedi soir. Point A sur la carte. Nous nous garons dans la cour de la maison de Virginia Linul à Salva. En costume traditionnel, elle nous attend sur le perron de sa porte, une assiette de Cozonac à la main. Je reviendrai plus tard sur ce personnage clé de l'artisanat de Salva et sa région. A côté d'elle, un correspondant local de la chaîne de télé Antena 1 nous filme dès notre descente de voiture.

Sur la grande table de la salle à manger, le repas est prêt. Virginia, sa mère, sa fille, ses sœurs et ses cousines ont travaillé toute la journée pour cuisiner l'agneau pascal. Elle ne partage pas avec nous un verre de Jinars de Mere (une tuica à base de pommes qu'elle produit elle-même) car elle ne termine son carême que le lendemain matin. Olivier, maman et les filles découvrent son musée-boutique où est exposé un large éventail de l'artisanat traditionnel roumain. Ceintures brodées de perles, blouses et jupes brodées de fils chamarrés, chapeaux aux plumes de paon (clop cu paun), coussins, sacs, chaussures et même les pompons rouges des chevaux. La caméra de Misu (le diminutif de Mihai, notre reporter) nous suit. Je fais la traduction des questions pour Olivier et maman.

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Vers 23h, Jina (diminutif de Virginia) nous embarque dans sa voiture avec sa fille. Olivier reste à la maison avec Eglantine et Hortense, encore trop petites pour suivre. Nous nous rendons au monastère de Nuseni (prononcez Nouchen). Point B sur la carte. Seule les lumières du monastère se détachent dans la nuit parfaitement noire. Construit récemment, les fresques de l'église ne sont pas encore terminées. Alors que l'église se remplit, les lumières s'éteignent. Sur une table, les femmes déposent des paniers garnis qu'elles ont apportés. Tout à coup nous entendons une multitude de petits bruits secs, comme si une colonie de cigognes claquait leurs becs sous les voûtes de l'église. Il nous faut un petit moment pour comprendre que ce sont les bruits du plastique des verres que nous enfilons nous aussi autour des cierges. De cette façon ces longues bougies très fines ne couleront pas sur le sol une fois allumées par la flamme venue de Jérusalem. Un peu plus tôt dans la soirée nous avons vu aux infos la lumière du Christ arriver par avion privé, avant d'être répandue au plus vite dans tout le pays par voie aérienne. Je suppose que le ciel roumain était ce soir entièrement réservé à ces vols très spéciaux.

Dans l'église, la flamme se transmet de cierge en cierge. Christ est ressucité. Hristos a inviat ! Puis tout le monde sort. Je ne comprends pas tout aux rituels. Jina m'explique ce qu'elle peut, mais mon roumain a encore trop de lacunes. Je suis sous le charme des rites. La télé nous filme. Nous ne restons pas jusqu'à la fin car la cérémonie dure jusqu'au bout de la nuit.

 

Une fois de retour à la maison, Jina nous fait communier. Nous prenons chacun trois morceaux de pain trempés dans une sorte de vin blanc en disant : "Hristos a inviat. - Adevarat a inviat." Nous renouvelleront ce rituel avant chaque repas tout au long de notre séjour. Même avant le petit déjeuner. De même quand nous croisons quelqu'un, nous disons "Hristos a inviat !" et il répond "Adevarat a inviat !". 

Dimanche matin, après un petit déjeuner copieux où se mélangent miel et agneau (mais, clin d’œil,  l'agneau se dit miel en roumain), Jina nous habille avec les costumes traditionnels qu'elle fabrique. Olivier a un peu de mal avec le clop aux grandes plumes de paon qui est un peu petit pour lui. Moi je le trouve magnifique avec son costume et sa large ceinture brodée. Hortense accepte difficilement la blouse et la jupe. Impossible de lui mettre les deux tabliers jumeaux qui se portent devant et derrière. Grand-Mère, Eglantine et moi jouons le jeu avec plaisir. Eglantine se sent magnifique et rayonne de bonheur sous sa couronne fleurie. Misu nous filme.


Nous nous rendons à l'église orthodoxe. L'office a commencé depuis un bon moment. L'église est pleine. Avec nos costumes traditionnels et notre reporter personnel, nous ne passons pas inaperçus. Les villageois sont un peu déçus de ne pas avoir étés prévenus de notre visite car ils auraient alors portés eux-aussi leurs costumes traditionnels. Aujourd'hui ils ne sont que quelques uns. En effet ils mettent leurs vêtements traditionnels plutôt le lundi. A l'étage je retrouve la maman de Jina qui chante avec le chœur des femmes. Elles sont belles dans la lumière dorée de l'église. Avant la fin de l'office, nous changeons d'église pour rejoindre la communauté gréco-catholique. L'église est plus sobre et les fidèles moins nombreux mais la ferveur est la même. Partout les gens sont heureux de nous accueillir et le prêtre vient nous saluer personnellement à la fin de l'office. Le vin coule à flot et le pain se prend par poignées dans de grandes bassines pour communier. Hristos a inviat ! Adevarat a inviat !


Nous rentrons déjeuner chez Jina. Le drob, les sarmale et l'agneau frit nous attendent sur la table. La porte s'ouvre, une amie de Jina passe. Jina lui offre un verre et une assiette. Puis elle repart. Plusieurs visiteurs se succèderont ainsi. Pour les enfants, Jina a préparé des œufs durs ou en bois avec des perles et des petits gâteaux colorés. Ils pourront les mettre dans leurs petits sacs avant de repartir frapper à la porte voisine. Selon la tradition nous frappons chacun nos œufs durs les uns contre les autres en disant... "Hristos a inviat ! Adevara a inviat!".

Après une bonne sieste, Jina nous emmène au monastère de Parva-Rebra. Point C sur la carte. Surplombant un cours d'eau au pied d'une petit montagne, l'accès à son église se mérite au prix de l’ascension de nombreuses marches. Olivier allume un cierge avec chacune de ses filles. Jina nous remplit une bouteille d'eau bénite à l'énorme fontaine. Elle m'explique que nous pouvons au choix la boire ou en asperger la maison.


Il est bientôt 19h. Misu a envoyé ses images à Bucarest depuis longtemps. Notre reportage doit passer aux infos nationales. Nous n'avons pas le temps de rentrer à la maison car Jina veut nous montrer la source d'eau gazeuse de Sângeorz-Băi, réputée pour ses vertus thérapeutiques digestives. Point D sur la carte. Nous nous installons dans un café où on accepte de nous mettre Antena 1. A 19h le journal commence. Nous attendons de nous voir. Puis vient le tour des Observator et de cette famille de Français venus passer Pâques au fin fond de la Roumanie. Nos voisins de café n'en reviennent pas que Salva passe aux infos. La région n'est pas touristique. Ils nous reconnaissent. Hortense hurle "Y a maman ! Y a maman ! ... Y a papa aussi !". La Roumanie c'est vraiment sympa et Jina nous la rend définitivement magique.

Nous avons rempli nos bouteilles d'eau ferrugineuse. Nous allons nous coucher la tête pleine de souvenirs. Lundi, Jina a encore prévu beaucoup pour nous. Malheureusement Hortense est de moins en moins bien. La nuit est épuisante pour nous tous. Et nous décidons de partir au plus tôt. Je suis triste à l'idée de tout ce que nous avons manqué. Mais surtout tellement heureuse de tout ce que nous avons vu et partagé avec les habitants de Salva !

Merci Jina !
Et un grand merci à Antonia, ma prof de roumain, grâce à qui je peux me débrouiller en version originale !

mercredi 18 avril 2012

Sighisoara

Vendredi soir. Nous arrivons à Sighisoara. Notre hôtel est au cœur de la vieille ville. Dominée par la Tour de l'Horloge, la citadelle est illuminée. Le matin nous flânons dans les ruelles étroites bordées de maisons colorées. La ville saxonne exhale encore son ambiance moyenâgeuse. Je me souviens d'avoir appris qu'en France aussi au Moyen-Age les habitations étaient peintes de toutes les couleurs. Nous montons les innombrables marches qui mènent à l'église de la Colline sous un tunnel en bois nous protégeant des quelques gouttes qui tombent à ce moment. En descendant dans les entrailles de sa nef, nous découvrons les fondations romanes. Les rues se remplissent doucement. Week-end de Pâques. La ville s'anime sous les appareils photo. Nous déjeunons à la Maison du Cerf (Casa cu Cerb) avant de reprendre la route vers les mines de sel de Turda (Salina Turda).

Impressions personnelles

Faire un dessin assez simple pour commencer. Le reporter sur du lino d'art. Graver à la pointe des gouges sans se couper les doigts. Compter sur Anca pour préparer l'encre. Se pâmer devant les couleurs. Etaler à la spatule. Enduire le rouleau. Mais pas trop. Enduire le lino. Poser le papier dessus. Frotter toute la surface avec le dos d'une cuillère en bois (ça tombe bien il y en a de très belles en Roumanie). Retirer le papier. Laisser sécher. C'est beau. C'est unique.



Atelier proposé par l'afb.

vendredi 13 avril 2012

Les mains dans la terre

Nous sommes entrées dans le cour de la maisonnette de Nicolae sous le regard chaleureux du soleil printanier. Il a planté une bande de jardin le long de l'allée qui mène à son atelier. Une porte entrouverte laissait apercevoir son atelier pour le bois, où sont réalisées ses tables en hêtre massif et céramiques (j'en ai une à la maison). Trois tours nous attendaient. Renata et moi avons entamé la peinture de nos sculptures précédentes. Grand-Mère s'est prise au jeu de la terre et a façonné trois œuvres très personnelles. A moi de les lui rapporter cet été...



mercredi 11 avril 2012

Ouverture de la chasse !



 Entre la danse et le piano nous avons finalement réussi à aller à la Chasse aux Œufs de l'afb. Pas facile de trouver sa place au milieu de cette horde d'affamés de chocolats. Mais Eglantine a réussi à trouver trois œufs. Etant donné la quantité de chocolats actuellement dans le frigo, je ne suis pas déçue qu'elle n'en ait pas mis plus dans son panier... Le principal c'était d'être avec les copains au soleil du parc Bordei !





mardi 10 avril 2012

Bucarest, le romantisme du passé

Le soleil joue avec le vert des premières feuilles. Les fleurs d'un immense magnolia abritent le vol malicieux des oiseaux. Les tables sont sorties sur les terrasses. Les parasols sont ouverts. Les couleurs décrépies des bâtisses en ruines du quartier Lipscani mettent en relief les rues fraîchement rénovées. Comme une ville en reconstruction, et dont l'âme s'accroche à ces bouts de murs qui racontent les histoires de ce vieux quartier. Entre les cafés branchés et les boutiques à la mode, on trouve encore un marchand de blouses fleuries et de couvre-chefs d'un autre temps. Détachée de cette agitation commerciale, la petite église Stavopoleos est un havre de paix, toute de pierres sculptées et de verdure.

Chez les antiquaires nous imaginons les intérieurs bourgeois d'une Roumanie passée. Encore ce soir à la salle des ventes, nous plongeons dans le beau de l'Art Déco ou les peintures de Pallady. La Roumanie qui se construit aujourd'hui a définitivement de quoi puiser dans son passé pour se réinventer sans s'oublier.

dimanche 8 avril 2012

Joyeuses Pâques !

La pluie a eu la courtoisie d'attendre la fin de la chasse aux œufs pour battre son plein. Les filles ont rempli leurs paniers d’œufs, lapins et autres bonbons en chocolat. Mais pas seulement ! Nous sommes en Roumanie, alors les cloches avaient aussi déposé dans le jardin des œufs en bois peints ou recouverts de perles. Et dans les assiettes, avant le traditionnel gigot, chacun a trouvé une jolie clochette roumaine dont le tintement a fini par faire revenir le soleil.

Joyeuses Pâques à tous !


samedi 7 avril 2012

Rameaux, fleurs et soleil

"Vin floriile cu soare si soarele cu florii", tel est le titre de l'évènement du week-end au Musée du Village (Muzeul Satului). Les fleurs et le soleil était effectivement au rendez-vous pour ce week-end des Rameaux de la Pâque orthodoxe. Les arbres s'étaient habillés d'un vert léger.  Les pétales des cerisiers en fleurs s'envolaient au vent, emportant dans leur poésie les éclats du soleil. Au milieu des maisons traditionnelles de Roumanie, les artisans exposaient leurs couleurs pour éblouir le printemps revenu. Les traditionnels œufs peints de Bucovine, les cuillères en bois aux symboles généreux, les masques fous du Maramures, les poteries et les tapis aux couleurs chatoyantes, les broderies et les tissages, les perles de toutes les couleurs, le miel, le pain, le fromage et le cozonac, tout était réuni pour faire des ces quelques jours une fête populaire. Des chanteuses en costumes traditionnels ont dansé des rondes fleuries. Mais j'ai déjà vu plus de monde se bousculer entre les belles maisons villageoises de ce musée. Nous avons donc pu profiter de la richesse des traditions roumaines l'esprit tranquille et le nez au vent.



Nous avons terminé par un tour rapide au Musée du Paysan Roumain (Muzeul Taranului Român) où un marché similaire présentait d'autres artisans, même si beaucoup d'entre eux s'étaient partagés entre les deux musées. J'ai ainsi retrouvé Virginia Linul et sa mère. Et j'ai reconnu le père d'un jeune peintre d'icône avec qui j'avais discuté au Musée du Village grâce à leurs oeuvres que j'ai reconnu sans me tromper.

Grand-Mère a découvert avec beaucoup de bonheur et d'intérêt cet artisanat qu'elle n'avais que vaguement aperçu grâce à la Cafetière. Elle aurait bien tout emporté avec elle. L'amour de la Roumanie se propage vite.

vendredi 6 avril 2012

Carême

Le carême de 40 jours précédent Pâques n'est souvent qu'une vague idée dans l'esprit de beaucoup de Français. Si je ne pense pas qu'il soit scrupuleusement suivi par toute la population en Roumanie, il est en tout cas réellement présent. De fait, hier, sur le menu du Palais Stirbey, toute une page était consacrée aux menus de carême, excluant toute viande et graisse animale.



jeudi 5 avril 2012

Grand-Mère

Grand-mère est arrivée hier avec plein de cadeaux dans ses bagages. Eglantine en profite à fond puisqu'elle est privée d'école pour deux jours en raison d'une conjonctivite (qu'elle m'a refilée la coquine !). Le temps prend des airs d'été et nous avons profité d'un soleil sans nuages pour faire un tour artisanat et culture roumains.



Départ tranquille vers 10h. Nous passons Ploiesti et ses raffineries (parmi les plus anciens sites d'extraction du pétrole au monde) avant de bifurquer vers Paulesti et la verrerie Romblast. Si les souffleurs ne travaillaient pas aujourd'hui, nous avons pu visiter toute la fabrique de ces vases et boules colorées qui font briller les yeux. Forcément en partant le coffre de la voiture était plein de cartons qui dévoileront mille couleurs une fois ouverts à la maison.


Direction Buftea et le Palais Stirbey pour un déjeuner tardif et copieux. A l'ombre des parasols, sous le regard bienveillant de cette vieille bâtisse bourgeoise au charme cossu, a l'orée d'un parc arboré et fleuri, nous avons pris notre temps et Grand-Mère a pu goûter ses premiers plats roumains. Eglantine courait entre les arbres et nous n'étions pas pressées de repartir.


Le palais de Mogosoaia et son parc nous ont accueillies pour une promenade digestive très appréciée. Briques rouges, pierres blanches et ciel bleu, nous avons beaucoup aimé. Symbole du style architectural roumain créé par Constantin Brancoveanu, ce palais a été maintes fois abîmé et restauré. Aujourd'hui ses colonnes de pierres végétales continue d'enchanter les visiteurs au bord d'un lac aux eaux calmes. L'exposition d'art contemporain visible au rez-de-chaussée nous a aussi beaucoup plu.




Toutes les photos de la visite de Grand-Mère.

lundi 2 avril 2012

Un câlin de lecture

Un petit moment contre son papa, c'est toujours bon.


dimanche 1 avril 2012

Poissons d'avril

Des poissons d'avril à pêcher, des gages pour rigoler, nous avons ri de bon cœur avec une tribu de petites filles sautillantes... qui nous a collé des énormes poissons dans le dos !

Et ce soir la maison ressemble à un aquarium vu qu'il y en a aussi plein sur les murs.

La pêche aux poissons d'avril semble s'installer, nous sommes pris dans ses filets.