samedi 31 octobre 2009

Quand l'eau domine

"- Qu'est-ce que t'as préféré aujourd'hui Eglantine ? - Le requiiiiin !"
Tout est dit. Ce matin, alors que Guillemette, son frère et moi profitions du Grand Bazar dans le noir (grosse coupure d'électricité), les enfants et leurs pères sont allés visiter un aquarium sur la rive européenne. Activité couverte pour cause de pluie incessante toute la journée.

De notre côté la fée électricité a finalement bien voulu enchanter nos yeux des couleurs bigarrées du Grand Bazar. Mais la descente vers le bazar égyptien a été un enfer sous les trombes d'eau. Nous avons finalement rejoint les aquariophiles qui avaient migré vers la piscine à balles d'un Ikea voisin.

Laissant FX s'en retourner vers l'aéroport et Guillemette et Jean-Eudes vers Bursa, nous sommes allés acheter un nouveau vélo pour Eglantine dans un tunnel où ne se trouvent que des magasins de cycles. Nous avons trouvé notre bonheur et Eglantine a désormais hâte de pouvoir essayer son vélo. Mais la pluie et la nuit ne nous permettent pas d'aller dans le parc en face de l'hôtel. Il faudra qu'elle attende d'être rentrée à la maison demain.

vendredi 30 octobre 2009

Rêverie sur le Bosphore

La pluie tombe sur Istanbul, les gouttes tambourinent sur notre fenêtre. Mais quel bonheur de laisser ouverts les rideaux de notre chambre et de regarder en rêvant déjà un peu le pont sur le Bosphore changer de couleur. C'est la première fois que nous avons une aussi jolie vue au Conrad et alors que mes paupières sont lourdes, je n'ai pas envie de fermer les yeux...

La grotte de Bulak

Dans les environs de Safranbolu de trouve une très jolie grotte, sur les flancs d'une montagne boisée qui avait déjà pris ses couleurs d'automne : la grotte de Bulak. C'est Esma qui nous en a conseillé la visite et franchement, on ne regrette pas.
Eglantine a bien eu un petit peur mais quelle victoire pour elle d'être allée tout au fond. Elle a adoré !

Nous avons rejoint ensuite un vieux petit village encore plus pittoresque que Safranbolu où nous avons mangé börek et gözleme dans un jardin coloré.

jeudi 29 octobre 2009

Safranbolu

Le 29 octobre est un jour férié important pour la jeune République turque car c'est ce jour-là que l'on fête sa création. Nous en profitons pour visiter un peu ce beau pays et avons décidé de commencer notre week-end prolongé par Safranbolu. Situé dans la région de la mer Noire, ce petit village qui a su préserver son architecture ottomane typique tire son nom de la culture du safran.

Nous y avons retrouvé Guillemette, Jean-Eudes & Co dans un hôtel magnifique (une vielle maison ottomane harmonieusement restaurée dans le centre du village). Nous avons déambulé avec eux dans les vieilles ruelles de la ville, animées d'une ribambelle de petites échoppes colorées d'artisanat local. Comme annoncé par la météo, le temps était franchement couvert et humide, mais au moins la pluie ne s'est pas invitée.

Eglantine était enchantée de passer du temps avec sa copine Clélia et il lui tarde de la retrouver demain soir à Istanbul. Elles ont pleinement profité de leur journée au grand air. Ces deux blondinettes hautes comme trois pommes faisaient sensation sur leur passage et se sont fait attraper les joues plus d'une fois (les Turcs adorent pincer les joues rebondies des enfants).

Comme effectivement une journée suffit largement à faire le tour du village, nous comptons nous balader dans les environs demain. Mais nous ne regrettons pas d'avoir pris le temps de flâner dans ce village où plein de petits métiers perdurent : du petit cordonnier dessinant ses semelles aux forgerons travaillant le fer et le cuivre, en passant par la rouleuse de dolma et les casseurs de noix (pour que l'on puisse n'acheter que les cerneaux), les rues s'activent jusqu'au soir de diverses activités que nous n'avons plus l'habitude de côtoyer au quotidien. Les artisans travaillent dans leurs minuscules boutiques ouvertes sur la rue et nous invitent ainsi à les découvrir.



Les maisons typiques de Safranbolu.


La fleur de safran qui a donné son nom au village.


Quand tout le monde est réuni.


Dans le marché du cuivre, on peut s'acheter une panoplie complète de guerrier ottoman (casque, bouclier...). Le vendeur de cette boutique était adorable : comme nous avions flashé sur un lampion mais que nous n'avions pas de monnaie sur nous, il a insisté pour que nous partions avec et revenions payer demain, afin d'être certains que personne ne prendrait celui que nous voulions. Le monde à l'envers non ?


Et promis, dès que nous serons rentrés à la maison, je mettrais en ligne un album Picasa avec plein d'autres photos !

lundi 26 octobre 2009

Au fil des jours

Comme tout enfant de son âge, Eglantine apprend les jours de la semaines. C'est un peu laborieux, mardi saute souvent pour aller directement au mercredi, et elle a du mal à se concentrer jusqu'au dimanche. J'en ai pris mon parti et lui fait répéter tranquillement en attendant le déclic.
Et ce soir, alors qu'elle prenait son bain, elle me récite tous les jours de la semaine... en turc !!!
Bon, y a bien un moment où ça va rentrer, mais quand même... comment dire... ZUT ALORS !

Les matins d'Eglantine

On entend d'abord des petits dans le couloir, puis la porte de notre chambre s'ouvre en grand et un petite tête ébouriffée apparaît, les yeux encore plein de sommeil mais l'oeil déjà malicieux et un sourire illuminant son visage.
Je suis généralement la première à lever la tête. Dès qu'elle perçoit ce mouvement, Eglantine fait vite le tour du lit, ou enjambe directement son papa, pour venir se blottir contre moi, au milieu du lit, sous la couette, bien au chaud, partageant mon oreiller et glissant ses petits pieds froids contre ma peau toute chaude.
J'aime sentir ses cheveux me chatouiller le nez et son petit corps dans le creux de mon bras.

Elle tient peut-être cinq minutes tranquille comme ça, puis commence ses acrobaties, fait le poirier, tourne et retourne dans tous les sens. Un asticot géant quoi!
Il n'y a alors que son père pour réussir à rester dans son sommeil, pour moi c'est foutu. Et pourtant c'est pas que j'aurais pas dormi plus...
Elle est vraiment mignonne avec ses petites caresses, ses bisous et ses gros câlins. Pourtant une fois, juste une fois, je voudrais bien rester tranquille dans la chaleur de mes rêves au fond de mon lit un peu plus longtemps. Mais peut-on empêcher le soleil de se lever ? ;-)

samedi 24 octobre 2009

La Sorcière Fleurie d'Halloween


Bien sûr c'est avant tout moi qui me fait plaisir en déguisant Eglantine. Mais elle ne déteste pas que je lui fasse des trucs rien que pour elle et aime se sentir jolie. Pour Halloween j'avais des idées plein la tête, mais pas autant de temps que je l'aurais voulu. M'enfin j'aime assez le résultat : la plus jolie Sorcière Fleurie du mooooonde (la seule ?) !

Robe, cape, chapeau, et petit sac pour mettre ses bonbons, j'ai tout assorti. Et tant mieux car la fête était réussie. Eglantine a été enchantée d'y retrouver tous ses amis. Elle a passé son temps à courir avec Pierre et Elise.

Mais le plus drôle c'était quand même de repérer les maisons avec des ballons dans la cité et de hurler avec ses copains "des bonbons, des bonbons !" pour remplir son sac à la tombée de la nuit.


Et comme d'habitude, plus de photos sur le Picasa de Ciboolette.

Sept mois !


Il paraît qu'il n'y a pas de photos de moi, enceinte, avec mon grooooooos ventre. Alors voilà, c'est moi, rien que moi, enceinte de sept mois, quel émoi ! ;-)

Mordue du poil de la bête

Jeudi matin, alors qu'Eglantine restait à la maison pour cause de mal au ventre et fièvre la veille au soir, Siyah s'est faite attaquée par un chat dans notre jardin. Hatice est intervenue mais pas assez vite pour empêcher une vilaine morsure.
Il m'a fallu quelques heures pour la trouver car Siyah restait prostrée sous un meuble à feuler et grogner. Dès que j'ai vu le sang nous sommes parties chez la véto. Elle a tout bien nettoyé, donné des antibiotiques et Siyah a passé l'après-midi à dormir.
Hier matin, elle grognait à nouveau. Nouvelle visite chez la véto. Mais bon, ça allait. Re-nettoyage, re-piqûre d'antibiotiques et retour à la maison.
Ce matin, enfin, Siyah a joué un peu avec Eglantine et était un peu plus réveillée. Dernière visite chez la véto. Tout va bien.
Je dois dire que j'aime voir cette petite chatte reprendre du poil de la bête.

mardi 20 octobre 2009

Miroir de Noël


Voici un premier exemple de miroir que nous réalisons lors de l'Atelier de Noël de BIWA (plus qu'un mois avant le marché de Noël!). Les fleurs sont faites en tissu et les pistils avec de petites perles de rocaille. Le cadre est un cadre IKEA déjà peint en rouge mais j'en ai acheté un stock en bois brut pour que nous puissions choisir nos propres coloris.
A suivre !

dimanche 18 octobre 2009

Papiers collier

Une page de magazine, quelques perles et voilà un collier original !

samedi 17 octobre 2009

Quand Titi me fait une surprise

Je l'ai déjà dit mais Eglantine n'était vraiment pas contente de nous voir partir sans elle à Istanbul pour mon anniversaire. Alors Olivier lui avait promis de l'emmener faire des courses ce matin pour qu'elle choisisse un cadeau pour moi. C'était un secret bien sûr... ;-)
Mais dès que son père lui a murmuré l'idée (là je suis censée me boucher les oreilles pour ne rien entendre bien sûr), elle vient me voir pour m'annoncer que samedi matin elle ira faire des courses avec papa pour me trouver une surprise... d'anniversaire ! Elle a tenu 10 secondes son secret.
Son père lui explique alors qu'il ne faut pas me le dire, puisque c'est un secret. Il lui propose de revenir me voir et de me dire que samedi matin ils vont faire des courses mais que c'est pas pour mon anniversaire. "Mais je lui ai déjà dit, elle va pas me croire !" lui répond Eglantine. "Mais si ! Essaye ! Tu vas voir." Ben oui, comme je suis au courant de tout, je fais mine que ha bon, ha d'accord, alors c'est pas pour mon anniversaire ;-)
Et finalement ce matin, le "secret" a encore un peu suinté (c'est dur quand même de pas dire à maman toute l'excitation d'aller lui choisir quelque chose!), mais ils sont allés tous les deux faire des courses. Nous nous sommes retrouvés au restau pour déjeuner, et je n'ai même pas eu le temps de m'assoir qu'Eglantine m'a donné ma surprise : de jolis bracelets colorés qui tintent à mon poignet depuis.
Elle était bien contente d'elle, et c'est le plus beau des cadeaux (mais les bracelets sont vraiment sympa aussi)!

Petits colliers


Après avoir acheté les fournitures au bazar, je me suis essayée hier soir à faire ce collier, sur le modèle de celui de Paule. J'aimerais bien le proposer à l'Atelier de Noël de Biwa, mais j'ai peur que ça demande vraiment beaucoup de trop ce concentration pour que ce soit fait rapidement. J'ai bien l'intention d'en faire quelques uns de toute façon !


Et voilà le deuxième. Je le préfère. Maintenant je vais essayer d'en faire un dans d'autres tons.


Et voilà le dernier pour aujourd'hui, plus dans les verts et bleus pour changer un peu... Bonne nuit !

Gâteau au chocolat et AMAONDE

J'avais promis à Eglantine que nous ferions un gâteau au chocolat jeudi après l'école. Avant de partir le matin, elle m'avait aussi demandé d'apprendre à écrire. Et tout cela devait avoir lieu après être passées à KoruPark où je voulais faire régler ma montre et acheter des tablettes de chocolat (sinon c'est dur de faire un gâteau au chocolat). Sacré programme pour une courte fin de journée vu que l'école finit à 17h. Mais nous avons réussi (heu, pour l'écriture, c'est encore très partiel bien sûr ! ;-)).
A peine arrivées à la maison, Eglantine a enfilé le nouveau tablier que je lui ramené d'Istanbul et a consciencieusement cassé le chocolat en morceaux, cassé les oeufs (avec un peu d'aide là quand même) et mélangé le tout avec du sucre et de la farine. Hop les gâteaux dans le four (nous avions choisi de faire des gâteaux individuels finalement).

Ensuite écriture. D'abord, je lui ai fait lire l'alphabet en l'écrivant sur son tableau noir. Puis j'ai tracé Eglantine en pointillés pour qu'elle repasse sur les lettres. Elle s'est bien appliquée. Ensuite, comme il fallait que je prépare notre dîner, elle a pris une feuille et un feutre et a entrepris d'écrire toute seule. Résultat ? Elle est arrivée quelques minutes après en me disant "Et là qu'est-ce que ça veut dire?" Je lis AMAONDE. Elle était très déçue quand je lui ai appris que malheureusement ce mot n'existe pas, mais enchantée d'apprendre que je trouvais que c'était un très joli mot!

Atelier de Noël : on avance !

Ben voilà, mon homme n'est pas là de la semaine, et forcément Internet part en vrille, d'où zéro mise à jour...
Et pourtant que d'activité! Les filles de BIWA sont venues nombreuses jeudi dernier, j'étais même un peu dépassée par tant de main d'oeuvre. Nous avons quasiment fini tout ce qui était en cours et même commencé de nouvelles choses. J'ai bon espoir que nous ayons assez d'objets à vendre au marché de Noël si au moins une journée par semaine il y a autant de participantes.

De gauche à droite, Paule, Pascale, Josée et Yasmine. Yasmine nous a d'ailleurs expliqué quelques notions de turc, c'était très sympa. Photo prise le matin, l'après-midi la maison était pleine.

mercredi 14 octobre 2009

La Baby Shower de Laura

Ce matin j'étais réveillée de bonne heure pour cause de crampe. Mais même si je voulais essayer de faire quelque chose pour la Baby Shower de Laura, je n'ai rien commencé de peur de réveiller Eglantine qui dormait si bien. Finalement j'ai réussi à faire un petit sac ce matin, juste à temps pour partir avec Eglantine, Clélia et le frère de Guillemette voir les Karagöz, ce théâtre d'ombres typiquement turc. Puis j'ai profité qu'Eglantine se repose une petite heure pour faire la souris qui va bien avec le sac. Voilà nous étions prêtes à retrouver le groupe des nanas fêtant la future naissance de la fille de Laura !

mardi 13 octobre 2009

Quel anniversaire !

Dès dimanche j'ai reçu des messages et même un appel de Thaïlande ! Mais c'est hier que j'ai vraiment eu mes trente trois ans. Et quelle journée ! J'avais bien prévu de faire l'Atelier de Noël normalement avec les filles de BIWA avant de partir pour une soirée surprise en amoureux avec mon homme à Istanbul. Mais en début d'après-midi, les filles qui sont arrivées avaient avec elles un ENORME gâteau au chocolat, et une super cagnotte pour la chaise Tripp Trapp de Microbelle. Bon du coup on n'a pas bossé de l'après-midi mais on a passé un bon moment. Et moi j'en reviens toujours pas.

Ensuite, alors que je me faisais belle pour la soirée, mettais mes petites affaires pour le lendemain dans un sac, le concierge de la Cité a téléphoné pour annoncer l'arrivée d'un fleuriste. Gamze m'avait fait livrer des fleurs !

Mon homme est ensuite venu me chercher (ainsi que sa valise pour passer quelques jours en Roumanie, snif) et nous avons pris le ferry pour Istanbul. Juste le temps de déposer nos affaires au Conrad et nous voilà dans un taxi pour le Sunset Bar. Allez voir le site pour avoir une idée du cadre merveilleux. Ensuite si je vous dis que nous nous sommes régalés de sushis et que le confit de canard a été un festival pour mes papilles, vous comprendrez que nous avons passé une soirée sans précédent. Et au dessert j'ai même eu une bougie dans ma crème brûlée, un "happy birthday" en musique de fond et une jolie montre rose (que je comprends toujours pas où Olivier avait pu la cacher pendant le trajet en taxi et le reste du repas...).

Ce matin, j'ai profité qu'Olivier soit parti travailler pour larver dans le lit King Size de l'hôtel en regardant le flot des voitures et les mouettes dans le ciel bleu. Puis direction le Grand Bazar pour descendre ensuite sur le Bazar Egyptien. J'avais un bateau pour rentrer à Bursa à 16h à Kabatas (à côté du palais de Dolmabahce) alors j'ai pris le tramway pour traverser la Corne d'Or par le vieux pont de Galata et j'ai décidé de descendre à Tophane, vu que j'avais du temps. En me baladant, j'ai découvert que c'est justement là que se trouve le Musée d'Art Moderne d'Istanbul. J'y ai donc passé l'après-midi. J'ai plongé dans l'univers éclectique de Sarkis (exposition Site) et bu une canette d'Ice Tea hors de prix en regrettant que l'énorme paquebot plus haut que le musée m'empêche de profiter de la vue sur le Bosphore.

Arrivée à Kabatas, un thermomètre annonçait 28° mais le vent soufflait fort. Annonçant toute la galère que serait mon retour sur Bursa. Jusqu'au dernier moment mon bateau n'était pas annoncé car la mer était trop mauvaise. Finalement nous sommes partis pour Kadiköy (premier arrêt avant Bursa, juste de l'autre côté du Bosphore, en Asie quoi) avec seulement quelques minutes de retard. Je me suis régalée de voir la silhouette de la ville, toute en coupoles et en minarets pointus, se découper dans la lumière intense du soleil. Juste avant d'arriver à Kadiköy, la mer commençait à drôlement nous malmener. Mais qu'importe, il me tardait de retrouver ma petite chérie. Ce ne sont pas quelques vagues qui allaient m'arrêter. A Kadiköy on m'a conseillé de m'assoir en bas, ça secoue moins (j'avais une place à l'étage), et une femme m'a fait remarquer que, alors qu'elle n'était pas enceinte, elle avait bien peur de prendre ce bateau, alors moi... Puis il semble qu'ils ont conseillé aux femmes enceintes de descendre du bateau. Mais le temps que je comprenne ce que cette femme m'expliquait, nous étions déjà partis. Et là, aïe aïe aïe, bonjour le manège de fête foraine qui monte et qui descend. A chaque descente, la moitié des passagères hurlait un "haaaaaaa" sans équivoque, on se retrouvait sous des trombes d'eau puis rebelote. Moi je me cramponnais aux accoudoirs, j'avais calé mes pieds contre le siège devant pour ne pas trop bouger, et je contractais bien mes abdo dès que je voyais arriver le creux de la vague (je m'étais mise près d'une fenêtre). N'empêche que quand le bateau a fait demi-tour, même dégoûtée à l'idée de ne pouvoir retrouver Eglantine ce soir, j'ai pensé que c'était une bonne idée, parce que une heure et demie comme ça, je ne sais pas dans quel état je serais arrivée. Heureusement au lieu de rentrer au port de départ, nous sommes allés à Yenikapi et avons été mis à bord du gros ferry de 17h30.
Ca secouait encore pas mal, mais quand même beaucoup moins que le petit bateau que j'avais tenté de prendre avant. J'ai avalé un sandwich pour me caler l'estomac, ai basculé le siège en arrière et me suis finalement vite endormie.

Nous avons mis quasiment deux heures pour arriver à Mudanya, je suis fatiguée, l'estomac un peu barbouillé, mais j'ai retrouvé ma louloute qui dort maintenant paisiblement dans sa chambre. Elle s'est bien amusée hier soir chez Virginie, et ne voulais plus partir de chez Guillemette quand je suis allée la récupérer.

Et voilà, mon anniversaire c'est fini. C'était super, plein d'émotions et de surprises. Nous le fêterons avec Eglantine samedi, quand Olivier sera revenu de Roumanie. Parce que quand même, elle était bien déçue qu'on aille à Istanbul sans elle.

dimanche 11 octobre 2009

Yoyo girl

Un mariage un dimanche soir ? Pourquoi pas ? Même que comme c'était pas tard, nous avons pu y aller avec la choupinette. Elle était drôlement contente. Je lui avais acheté une petite robe grise tout simple, mais avec deux yoyos qui brillent et un bouton prune pour faire le cœur, elle avait tout de suite quelque chose de plus vivant. Ajoutez la paire de chaussures qui brillent, et voilà ma princesse toute jolie, sans en faire trop.

Happy samedi !

Hier soir Eglantine n'était pas d'accord pour que nous sortions pour aller à la crémaillère de Guillemette et Jean-Eudes. Par contre elle avait attendu avec impatience l'arrivée de la petite Clélia à 16h. Ces deux-là s'entendent vraiment bien ! Elles ont aimé aller faire de la balançoire et du toboggan au parc de jeux de la cité, regarder un peu Tiji et se faire maquiller rapidement avant d'aller prendre leur bain ensemble.
Deux petites chipies à la joie de vivre communicative !

vendredi 9 octobre 2009

Le dessus du Sütlaç

Le Sütlaç (prononcez sutlatch) est le nom du riz-au-lait turc. Rien à voir avec son homonyme français. Moins dense, plus sucré, notre petite famille pense à l'unanimité que la croûte qui le recouvre en est la meilleure partie.
Ce soir j'en avais commandé deux chez Uzay (une excellente pâtisserie près de chez nous). Les portions étant généreuses, Eglantine finit rarement le sien. Olivier attendait alors qu'elle ait finit pour le terminer, se réservant le deuxième pour demain (pour ma part, depuis le début de ma grossesse, je n'en veux plus). Essayant d'influencer sa fille il lui propose l'air de rien, comme la chose la plus naturelle du monde, qu'elle mange le dessous (genre c'est le meilleur) et que lui se contente du dessus.
Eglantine semble ne pas entendre.
Elle découpe délicatement un beau carré dans le dessus et entame son dessert. Alors qu'elle avait consciencieusement mangé la moitié du dessus elle dit à son père : "Moi je mange le dessus et toi tu prendras le dessous. Tu sais pourquoi ? Parce que moi je préfère le dessus."
Et vlan pour papa, qui a dû se contenter d'un petit coin de dessus ! ;-)

dimanche 4 octobre 2009

A plat

Bon on peut pas être au top tout le temps. Alors là, depuis deux jours, je suis complètement à plat, pire qu'un pneu crevé. Marre de tout, envie de devenir un peu autiste. Bref, j'suis pas drôle.
Mais on ne s'inquiète pas hein ! Faut me laisser le temps de respirer un bon coup, de me lever du bon pied et de repartir à fond dans ces derniers mois de grossesse ! :-)

samedi 3 octobre 2009

Le berceau de Microbelle


Voilà un objet dont j'avais vraiment très très envie pour Microbelle : un "Besik" (proncez béchik, car normalement le "s" a une cédille, mais n'existe pas tel quel sur mon clavier français). Le Besik c'est le berceau. Celui-là est le berceau traditionnel de Bursa, en bois de noyer, travaillé à la main par un vieux monsieur qui a malheureusement rendu l'âme au début de l'année.
Idéal pour bercer le bébé dans le salon en balançant le berceau du bout du pied, il restera un bel objet qui nous rappellera longtemps les beautés de la Turquie même quand Microbelle sera grande.

vendredi 2 octobre 2009

Cadeau de naissance BIWA

Aujourd'hui, dernier board de BIWA (Bursa International Women's Association) pour moi, en tant que liaison française. Caroline reprend désormais le flambeau. Mais je continue de m'occuper de l'atelier de Noël et ne désespère pas réussir à mettre à jour le Guide du Broussard. Ce fût aussi l'occasion d'offrir à Hande le cadeau de naissance du board pour son fils, cadeau dont je suis particulièrement fière puisque je l'ai fait de mes petites mains, avec l'aide d'Elizabeth qui avait imprimé le logo de l'association sur un tissu blanc (merveilleuse technique venant des USA où il suffit de glisser la "feuille" de tissu dans l'imprimante pour imprimer ce qu'on veut dessus !).
Dans le sac estampillé BIWA, un doudou lapinou que bébé peut attraper par tous les bouts, mettre dans la bouche (tout en coton et lin, que du bon) et triturer dans tous les sens. Le tout dans un dégradé de verts, comme BIWA, comme Bursa (le vert est LA couleur de Bursa).