mardi 29 mars 2011

By Maï: Collier-foulard en soie sauvage blanche tout en rondeurs

By Maï: Collier-foulard en soie sauvage blanche tout en ro...: "Avec le retour su soleil, j'ai des envies de fraîcheur et de couleurs claires. Le blanc de la mariée m'inspire..."

Voici le dernier né de mes colliers, toujours la soie, toujours la pierre et ces beaux pendentifs ramenés d'Istanbul.

lundi 28 mars 2011

Bahçe

Parce que le jardin renaît, que les arbres bourgeonnent que les fleurs sortent, voici encore un mot turc, bahçe, le jardin (prononcez batché).

Synonyme de détente, de bons moments entre amis, de barbecue et de cris d'enfants dont la joie est un plaisir des yeux.

Hortense rayon de soleil

Avec l'arrivée du printemps nous réinvestissons le jardin pour le plus grand plaisir d'Hortense. Maintenant qu'elle marche et commence même à courir, elle passe des heures à jouer dans le jardin, observant le jardinier, tapant dans les ballons, faisant du toboggan, slalomant entre les arbres et explorant la terrasse.

Kasa

Allez aujourd'hui je vous apprends un nouveau mot : kasa. Accident. Certes je connais quelques mauvaises langues qui diront que je me suis tellement bien adaptée à la conduite turque que cela devait forcément m'arriver un jour. Et bien taisez-vous. J'ai eu un accident... à l'arrêt ! Allez je vous raconte, ça va me défouler.

Dans les embouteillages sur la route d'Ankara, je change de file en profitant d'un espace libre derrière une voiture. Alors que je suis à cheval sur les deux files, tout le monde s'arrête. Le camion devant lequel je suis en train de m'insérer stoppe également. Au moment où tout le monde redémarre, je viens juste d'enclencher la première quand j'entends un bruit sur ma gauche et voit le camion me rentrer copieusement dedans. Sa version ? Il ne m'a pas vue. Alors pourquoi ne m'était-il pas rentré dedans au moment où tout le monde s'est immobilisé ?

Il a du attendre qu'un chauffeur de l'usine vienne m'aider à faire les papiers. Hors de question que je me fasse avoir parce que je ne comprends pas bien le turc.

Moi je n'avais plus qu'à faire demi-tour pour rentrer, la matinée perdue. Bon comme il fait beau, j'ai déjeuné dehors avec mon homme qui m'a un peu remonté le moral, aidé du soleil et d'une petite bière.

Aujourd'hui je ne sors plus. Je vais finir de me calmer dans mon atelier.

samedi 26 mars 2011

Le printemps qui sourit

Trois cigognes virevoltent dans le ciel. Sur la table les fèves fraîches achetées au marché le matin, les dolmas et autres petits trésors culinaires turcs nous ravissent. Patricia et moi déjeunons dehors. Eglantine court dans le jardin. Hortense ne tardera pas à nous rejoindre. Le yoyo climatique est revenu en haut et le printemps nous tend à nouveau les bras. Les pies jouent dans les arbres qui fleurissent et bourgeonnent, les vestes tombent et la vie nous sourit.

jeudi 24 mars 2011

La journée des Grands-Parents

Si nous fêtons les Grand-Mères le premier dimanche de mars, les Turcs fêtent les Grands-Parents le 24 mars. Nous l'avons découvert cette année car l'école d'Eglantine en a fait un évènement. Les parents étaient donc conviés en début d'après-midi dans le Salon Rose au dernier étage de l'école. Il s'agit de la salle de spectacle privée de l'école d'Eglantine. Après un rapide discours de la directrice, fondatrice et propriétaire de l'école à laquelle elle a donné son nom, Emine Ornek, les enfants de l'école maternelle, bien sages dans leurs uniformes gris, ont entonnés des chants à la gloire de leurs aïeux avant de présenter classe par classe un spectacle de danse. A la fin les enfants ont défilé deux par deux, portant chacun par dessus son uniforme un accessoire appartenant à ses grands-parents. Eglantine avait le chapeau de marin du papa d'Olivier. Dans la salle les mamans étaient toutes fières, venues parfois avec leurs maris, toujours avec leurs parents et beaux-parents dans leurs grosses voitures allemandes. Les têtes étaient brushées, les vêtements savamment choisis, les sourires théâtraux, les mines réjouies de circonstance, les embrassades démonstratives. Autant dire que c'est pas vraiment mon univers mais ça reste amusant à regarder. Et puis c'est moi qui avait le plus gros appareil photo. Et toc !

Vous noterez le dessin de sa Grand-Mère fait par Eglantine. Cheveux gris, lunettes et grand sourire, moi je suis fan !

La mosquée de Murad Ier

De la fin de notre visite et de la mosquée de Murad Ier (1326-1389) j'ai surtout retenu des anecdotes. Le tombeau détruit par un tremblement de terre au XIXe siècle et reconstruit à la mode ottomane de l'époque comme le crient les peintures murales dès qu'on y entre. Le turban sur la tombe. Au fait savez-vous pourquoi le turban des sultans est aussi important ? Les sultans n'avaient pas de palais. Ils passaient leur temps en voyage ou sur les champs de bataille, sur lesquels ils pouvaient mourir. Alors on déroulait leur turban qui était en fait leur linceul, pour les enterrer sur place.
C'est ainsi que Murad Ier possède deux tombeaux. Un à Prishtina au Kosovo, là où il a été assassiné alors qu'il venait de gagner une bataille contre le roi de Serbie. Et l'autre à Bursa. Au Kosovo se trouve l'intérieur de son corps. A Bursa tout le reste. Joyeux.
Sa mosquée n'est pas la plus grande ni la plus belle de Bursa mais elle doit être une des plus originales. Elle a en effet été réalisée par un architecte italien et a un petit air de Palais de Doges par ses balcons. Elle présente aussi l'originalité d'abriter sa medrese (école coranique) au premier étage alors que les complexes classiques édifiés par les sultans ont normalement leur medrese dans un bâtiment à part (un complexe regroupe en général une mosquée, une medrese, un bain, un tombeau et une charité).

Le tombeau de Suleyman Celebi


Cette matinée de visite fût assez dense car nous nous sommes également arrêtés sur le tombeau de Suleyman Celebi (1351-1422), dit Suleyman de Bursa. Il doit son renom à un poème religieux écrit en 1409, le Mevlit (La Naissance). Issu d’une famille d’érudits, il fût le protégé du sultan Beyazid Ier (1360-1403) puis de son successeur Mehmed Ier (1387-1421). Il avait été nommé imam du palais impérial et de la mosquée de Bursa. Il est mort à Bursa en 1422.

Le Mevlit célèbre la toute-puissance de Dieu et la gloire du prophète. En Turquie ce texte sert dans la religion populaire lors des évènements heureux ou douloureux de la vie. On récite ce texte aussi bien pour un décès, une naissance, une circoncision ou l’achat d’un appartement. Quand la prière est dite à la mosquée, la famille distribue des cornets de papier remplis de bonbons à ceux qui y ont participé. Dite à la maison, cette prière est souvent suivie d’une réception d’une incroyable abondance.


Le tombeau se trouve sur Cekirge, un peu plus bas que le musée des Karagöz.
D'autre part je remercie Ersen qui nous a fourni toute la documentation me permettant d'écrire cet article.

Les anciens bains de Justinien

Saisis par le froid à la sortie du Musée des Karagöz, nous avons remonté la rue de Cekirge jusqu’au Kervansarail, grand hôtel de Bursa dont les bains datent de l’empereur romain Justinien (483-565).

Autant dire que notre visite du jour était emblématique de la Turquie avec les Karagöz pour commencer et le hammam. Pour moi la Turquie est indissociable du bain turc, lieu de détente et de bien-être. Pourtant à l’origine les hammams étaient surtout fréquentés pour l’hygiène. L’arrivée des salles de bain particulières dans les années 50-60 a d’ailleurs entraîné la fermeture de nombreux bains. Aujourd’hui le bain turc revient à la mode et la tradition perdure à travers quelques établissements. Bursa est réputée pour ses sources d’eau chaude (environ 42°) et les bains de Cekirge, sulfureux ou ferrugineux, ont encore de beaux jours devant eux.

Comme le hammam du Kervansarail, la tradition des bains turcs trouve son origine dans les bains romains, repris chez le Byzantins puis chez les Ottomans en prenant de plus en plus d’importance. A l’instar de la majorité de bains de Bursa, le hammam de Kervansarail est double. Le hammam pour les hommes et celui pour les femmes ont été construits l’un à côté de l’autre. Nous pouvons constater cependant une disproportion criante entre la partie des hommes et celle des femmes, que ce soit en termes d’espace ou de service.

La partie des hommes est au moins quatre fois plus grande que celle des femmes. Ils disposent de nombreuses chambres de repos alors que les femmes n’en ont que quatre. Ils ont une bonne dizaine de transats en bois recouverts de coussins pour se reposer alors que les femmes n’ont que quatre chaises longues en plastique. Ils ont des savons, des tables et des chaises pour boire un thé en bavardant, des bols de hammams en métal alors que ceux des femmes sont en plastique et certainement encore plein d’autres petites choses que je n’ai pas eu le temps de noter.
Le hammam des hommes profite aussi de volumes impressionnants grâce à des coupoles très hautes. Et Ersen a beau nous faire remarquer que vues de l’extérieur les coupoles des femmes sont plus ouvragées et donc plus belles que celles des hommes, cette différence de traitement laisse un goût d’écœurement.

Le théâtre des Karagöz

Karagöz (littéralement œil noir en turc) désigne le théâtre d'ombre turc. Son nom provient de l'un des deux principaux personnaes traditionnels, Karagöz et Hacivat (prononcez Karageuz et Hadjivat). Le thème des pièces met en scène le contraste entre ces deux personnages, Karagöz figurant un homme du peuple illettré proche du public tandis que Hacivat appartient à la classe éduquée et s'exprime en turc ottoman en utilisant des tournures littéraires et des termes poétiques.
Originellement ce théâtre était tout particulièrement associé à la période du ramadan et il est resté longtemps une distraction très populaire en Turquie. De nos jours il ne survit que sous une forme édulcorée destinée aux enfants.

La légende veut que Karagöz et Hacivat aient été exécutés par le sultan Orhan car ils retardaient la construction de la mosquée de Bursa en jouant des scénettes satiriques. Ils devinrent ainsi des héros populaires.
Mais notre guide Ersen nous a expliqué que les dépouilles de Karagöz et Hacivat ont été retrouvées en des lieux éloignés de Bursa. Ils n'auraient donc pas été exécutés mais auraient quittés Bursa, l'un pour un pèlerinage à la Mecque, l'autre pour finir sa vie à Orhangazi, petit village sur la route d'Izmir.
Aujourd'hui un mausolée symbolique leur est dédié à Bursa, juste en face du musée de Karagöz. Ce fût le départ de notre visite ce matin.

Les marionnettistes du Karagöz sont appelés hayalî ce qui signifie tant imaginaire que créateur d'image (on les appelle aussi Karagözcü ou hayalbaz). Ceux du musée nous ont offert une représentation toute particulière, saluant notre présence dans leurs dialogues, y insérant un peu d'anglais et quelques mots de français pour nous faire des clins d'œil. Les éclats de rire furent francs, surtout pour ceux comprenant quelques mots de turc.
La création des personnages n'a de limite que l'imagination des marionnettistes.
Dans les salles de l'étage nous avons ensuite pu apprécier les différents personnages de ce théâtre, la fabrication des marionnettes et son histoire à travers le monde (d'origine orientale, il est devenu populaire chez les Turcs musulmans au XVIe siècle et arriva en Grèce au XIXe). A l'origine confectionnées en peau de chameau, les marionnettes sont maintenant généralement en peau de vache. Cette peau est travaillée jusqu'à ce qu'elle devienne presque transparente, puis elle est teintée pour produire des projections de couleur. Les marionnettes sont animées à l'aide de longs bâtons sur lesquels elles sont fixées. Les marionnettistes sont derrière un rideau blanc éclairé par l'arrière et ce sont les ombres colorées des marionnettes qui donnent vie aux personnages.

Ersen nous avait préparé plusieurs documents expliquant de nombreux détails de ce théâtre d'ombre. Je m'en suis en partie servie pour vous écrire cet article. Passant malheureusement sous silence de nombreux points intéressants. N'hésitez pas à contacter l'Association Culturelle Turquie France de Bursa pour avoir les coordonnées d'Ersen et obtenir plus d'informations.
L'envers du décor avec Ersen.

Les personnages en 3D grâce à des marionnettes en bois.

mercredi 23 mars 2011

La bande-son de la soirée

Nous étions trois à danser dans le salon ce soir avant le dîner en écoutant Adèle, Rolling in the deep. Eglantine, Hortense et moi avons beaucoup apprécié cette voix magnifique et sa musique qui donne envie de vacances.

Parenthèse nocturne avec Hortense

Je suis devant l'écran. Un cri, des pleurs. Hortense se calme quand j'entre dans sa chambre, pleure de plus belle quand j'en sors. Je la prends dans mes bras, la cale contre moi pendant que je continue de travailler sur l'ordinateur. Sa petite tête s'abandonne sur ma poitrine. Sa main caresse mon bras. Elle se redresse. Je la pose le temps d'aller chercher le gros coussin panda qu'elle me désigne. Elle me dit quelque chose qui ressemble vaguement à "panda" et le serre fort contre elle quand je lui donne l'objet convoité. Je trouve aussi Monsieur Lapin. Je la remonte dans son lit, les bras chargés d'un coussin plus long qu'elle et de son doudou. Je la pose sous sa couverture. Elle sourit, se frotte les yeux et serre le lapin et le panda. Je ferme la porte. Plus un bruit.

Atelier Facebook Hand Made Challenge 2011

J'ai profité de l'atelier d'aujourd'hui pour avancer mon Facebook Hand Made Challende 2011. Si je m'arrêtais de temps en temps donner un conseil ou un coup de pouce à Patricia pour assortir son plateau à ses mugs (pas évident de trouver le même vert et de reproduire les effets), j'ai fait un plateau "HOMME" pour Jean-Michel et un vide-poche aux tonalités indiennes pour Laura.
Pour le vide-poche j'ai utilisé les tampons en bois typiques de l'impression sur tissu en Turquie. Bien sûr ça marque un peu moins bien sur le bois, mais le rendu reste sympa.

Sinon, pour info, le Facebook Hand Made Challenge consiste à poster un message type sur son mur. Les cinq premières personnes à mettre un commentaire sont les heureux gagnants. Vous vous engagez à leur donner quelque chose que vous aurez fait de vos propres mains durant l'année. De leur côté ils doivent à leur tour poster le message type sur leurs murs.
Résultat : un gros échange de petites attentions.
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mardi 22 mars 2011

Diplômée

A la fin de sa troisième journée de ski Eglantine dévalait les pentes avec assurance, maîtrisait sa trajectoire et allait se placer dans la file du téléski en douceur pour prendre sa pioche toute seule.
Elle a même eu droit à un vrai diplôme de ski tout beau, tout écrit en turc. Elle est bien fière ! Hier elle a précieusement transporté son diplôme sous son manteau, le protégeant de la pluie, afin de le montrer à son amie Clélia.

Je vous mettrais des vidéos bientôt.

By Maï: Collier-foulard lune et soie prune

By Maï: Collier-foulard lune et soie prune: "Enfin. Après plusieurs semaines voici le dernier né des colliers foulards. Je reste dans la soie sauvage que je trouve si belle ..."

Et voilà. Il faut bien reprendre à un moment. Voici le dernier collier-foulard, mais également le premier d'un longue série à suivre !

samedi 19 mars 2011

Paquetage du parc

Hortense a quinze mois. Elle marche, ne se précipite plus dans les escaliers, ne va plus manger les croquettes du chat, joue avec ses jouets dans le salon sans faire de bêtises même quand je suis dans la cuisine. Alors ce matin j'ai vidé et démonté le parc. Quelle place !
Première étape vers le retour à un salon normal.

vendredi 18 mars 2011

Nouvelles photos à la pelle

Notre ordinateur est réparé et je peux de nouveau utiliser Picassa. Voilà donc plein de nouveaux albums que vous pouvez aller consulter !


Le nouvel an,
Les vacances en France,
et le séjour de Grand-Mère à Bursa.

Au salon du livre avec Pauline

Le Salon du Livre a ouvert ses portes aujourd'hui à Paris. S'il met à l'honneur les Lettres nordiques, se place sous le signe de l'Outre-mer, nous fait voyager à Buenos Aires et nous tient en Suspense avec les Serial Lecteurs, mes pensées vont surtout à Pauline.
Souvenez-vous en janvier je vous invitais à voter pour sa nouvelle (Votez pour Pauline !), finaliste du concours Jeune Ecrivain 2011. Et bien elle a remporté ce prix haut la main (infos sur le site de TV5) et le recevra justement lors du salon du livre. Nous serions bien allés la féliciter et prendre un bon bain de livres au passage !

jeudi 17 mars 2011

Bonjour Bursa !

C'est un projet de longue date que Caroline a mené à bien, aidée de Gaelle et Ersen. J'ai assisté aujourd'hui à l'enregistrement de la deuxième émission de "Bonjour Bursa !", la première et unique émission en français à Bursa. Radyo Park (106.5) a en effet pris le pari de diffuser deux heures en français tous les dimanches à 14h.



Une émission de radio ne se fait pas sans un gros travail de préparation. Trouver les sujets, trier les infos, dénicher les évènements, définir un thème pour chaque émission, choisir les musiques et réaliser l'interview hebdomadaire qui rythme chaque émission. Lors d'un ultime café au soleil dans le café en face de la radio, Caro et Gaelle font les derniers ajustements du programme de l'émission. Si l'ambiance est détendue, un léger trac se fait sentir.
D'un pas décidé elles se rendent ensemble dans les locaux de Media Park, où elles retrouvent Ersen qui anime l'émission avec elles, Murat (prononcez Mourat) le directeur de la radio et Ugur (prononcez Ouhour) le chef technique.

Murat est à l'origine de ce projet. Il a toujours été présent pour parler des Français et francophones dans le magazine du groupe, Park Magazin (il suit notamment tous les évènement de l'Association Culturelle Turquie-France de Bursa). Aujourd'hui il est le guide de l'équipe de "Bonjour Bursa !". Des temps de parole plus courts, de la musique plus entraînante, quelques rappels par ci, des ajustements par là. Il a l'oeil et surtout l'oreille du pro. Sans concessions mais avec beaucoup d'affection pour ces animateurs débutants.
Ugur, lui, est l'élément invisible et néanmoins indispensable de cette émission. Il est aux manettes de la technique, gère le son en virtuose et s'ennuie un peu pendant l'enregistrement dans la mesure où il ne comprend pas un mot de ce qui se passe. Cependant il fait le montage de l'émission sans frémir, coupant les ratés et les fous rires avec assurance, maîtrisant avec doigté la ligne de son sur son écran.

Les jeunes animateurs quant à eux ont pris de l'assurance en une semaine, lâchant des yeux le guide papier qu'ils ont rédigé et gagnant ainsi en fluidité de parole. Aujourd'hui c'est Gaelle qui dirige l'émission. Ersen est la voix masculine, conteur de l'histoire de Bursa et ses environs, donnant l'agenda de la semaine et les infos turques, prenant au pied levé les voix masculines du Cendrillon raconté par Caroline à l'adresse des enfants.
Gaelle et Caro se répartissent l'annonce des morceaux. Gaelle se charge d'une rubrique culinaire mettant en miroir les plats turcs et français. Pour cette émission c'est le potiron. Salé en France, sucré en Turquie.

Entre eux trois, beaucoup de complicité. Dans le petit studio une ambiance joyeuse et bonne enfant avec néanmoins un soucis de bien faire, d'être à la hauteur du défi.

Même pas le temps de faire une pause clope ou déjeuner que l'invité d'une prochaine émission entre dans le studio, Tufan Kaleli, venu enregistrer son interview. Comme moi il est enthousiasmé par le travail incroyable que font Caro, Ersen et Gaelle. Francophone convaincu, fondateur du groupe de discussion Bursa Francophones, ancien président de l'association des anciens du lycée de Galatasaray à Bursa, il reste longtemps après l'interview, plein de cette énergie que génèrent les acteurs de ce projet radiophonique.

Vous pouvez les écouter chaque dimanche de 14h à 16h sur 106.5 à Bursa et à Istanbul ou sur le site internet de la radio : www.radyopark.com.tr. Ils le méritent !

Toutes les photos sur le Picasa de Ciboolette.

mercredi 16 mars 2011

Carmen Souza - Sous le ciel de Paris

Sous le ciel de Bursa hier soir avait lieu le concert de Carmen Souza. Elle vient de Cap Verde, chante un portugais que je ne comprends pas vraiment, et illumine la scène. J'étais envoutée par sa voix suave et grave, par son corps et son visage expressifs, par son sens du rythme, pas ses musiciens, par l'ambiance jazzy. Mais je me sentais invariablement crispée quand elle montait dans les aigus et que sa voix s'écorchait sur la hauteur des notes, perdant sa rondeur et sa chaleur.
Elle a finit en chantant cette version intimiste de ce classique de la chanson française. Sous le ciel de Paris. Et là c'est moi qui avait un peu de saudade.

Doux soleil

Douceur du matin. Déjeuner dehors. Bouquiner dans le transat. Enfants sur la terrasse. Jouer dans l'herbe. Trainer au soleil. La vie est douce quand le printemps se présente.





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Le A des as


"Maman, est-ce que je peux rester plus longtemps ? Je sais skier en A !"
Coup de fil d'Eglantine dimanche midi. Elle a préféré rater l'anniversaire de son amie Aysa pour faire du ski plus longtemps. Enfin cette année elle n'a plus peur et fonce à toute allure. Nous allons investir dans un casque. Elle fait du ski en A comme dans As, mais rien ne vaut de bonnes précautions.
Je suis vraiment fière de mon petit piou-piou rouge à lunettes roses. Elle grandit tellement vite !
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mardi 15 mars 2011

La caverne d'Ali Baba des couturières

Vous trouverez chez Sedef Tuhafiye toutes sortes de boutons, dentelles et rubans comme dans toutes les merceries du bazar. Mais vous y trouverez aussi du papier patron et de la toile thermocollante, en  différentes épaisseurs. Pas si facile que ça à dénicher.

La boutique non plus n'est pas facile à dénicher. Point de départ, le parking de Kocaahmet. Sortir par l'entrée des voitures. Tout de suite sur votre gauche engagez-vous dans le premier passage. Au fond, quand le passage fait un angle droit vers la gauche, vous ne pourrez pas rater le magasin qui déborde de marchandises.

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Pastaland

Voici la boutique des fans de desserts faits maison. Des colorants de toutes les couleurs, des moules de toutes les formes (mais pas de moules à canelets), emporte-pièces, décorations billes, paillettes, etc.

C'est au début de FSM quand vous venez de la route de Mudanya, sur votre gauche. Il faut donc faire demi-tour au premier rond-point pour pouvoir se garer du bon côté. Gaffe y a aucune place pour se garer à proximité.


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De l'art de se garer

Sur ce grand boulevard de Bursa il est interdit de se garer. Il est toujours amusant de voir les voitures stationner sous les panneaux d'interdiction.
Et je dois bien avouer que la bleue, c'est la mienne. Je ne voudrais pas dépareiller, surtout quand il n'y a même pas de quoi se garer dans une rue adjacente.


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Prendre le temps, prendre le thé

Dans le Koza Han quelques amas de neige n'ont pas encore fondu. Mais le soleil est bel et bien là qui me chauffe les joues et fait rayonner ma tasse de thé.
Dire que la semaine dernière je jouais à cache-cache avec les bonshommes de neige, marchant à petits pas pour éviter la chute, le nez enfoui dans une écharpe, les flocons blancs virevoltant autour de mon chapeau, les mains au chaud des gants, luttant contre le vent glacial.
Aujourd'hui je suis en chemise, ma veste en cuir ouverte, lunettes de soleil sur le nez, appréciant ce temps précieux. Celui d'un thé en terrasse, bercée par le murmure des discussions, le tintement des cuillères dans les verres, et le chant des oiseaux.

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dimanche 13 mars 2011

Balade à Kültür Park

Après la tempête de neige, le soleil s'est imposé sans transition. Alors qu'Olivier et Eglantine profitaient d'une neige magnifique à Uludag (Eglantine dévale maintenant les pistes sans peur et sans ralentir), Hortense a passé la journée avec moi. Rien que nous deux. Beaucoup de complicité. Et pour finir une balade à Kültür Park où Hortense a pu user ses semelles, sa petite main accrochée à un de mes doigts, courant presque, fonçant droit devant elle (il fallait batailler pour lui faire changer de cap).

Et en route dans la voiture, bien sûr, nous avons écouté "Bonjour Bursa", la première émission hebdomadaire en français, sur Radio Park (106.5).

Autour de la gamelle

Hortense et Siyah, c'est une belle histoire d'amour. Siyah se laisse faire avec beaucoup de patience. Mais je dois aussi rendre hommage à ma doudou qui fait preuve de beaucoup de douceur dans ses gestes avec son " 'eni " (chat en turc, ça se dit kedi). Hortense adore regarder Siyah manger. Elle se poste à côté d'elle et l'observe attentivement. Parfois, elle met sa tête au niveau du sol pour regarder par en-dessous. Ensuite elle fait des petites caresses à Siyah, sans tirer les poils, sans taper, sans écraser. Très mignon !

Mon p'tit choux

Elle me regarde avec ses yeux coquins, un peu d'en-dessous, un peu en coin, le sourire naissant aux coins des lèvres. Elle a un biscuit à la main et danse sur la musique que diffuse la radio en ce dimanche matin plein de soleil. Ma petite Hortense est bien contente de passer une matinée seule avec maman. Son père et sa soeur sont partis skier. Je range la fête d'hier. Elle suit tous mes mouvements, joue avec les ballons, vient se caler contre moi et repart explorer les mille petites choses à sa portée.

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Le carnaval des enfants


Depuis le Portugal Carnaval est un moment important pour Eglantine. Déguisée en princesse des abeilles, Eglantine a pu initier sa petite sœur habillée en ballerine aux plaisirs de cette fête joyeuse et colorée. De quinze mois à dix ans les enfants ont été contents de se retrouver. Et quelle chance ! Le beau temps était de la fête, invitant nos chers lutins à de folles courses dans le jardin.
Pour animer un peu la fête je m'étais amusée à faire une pinta. Quelques améliorations sont à prévoir dans les rapports de force suspension, tirage des rubans. Bonbons et jouets sont finalement tombés et il me semble que tout le monde s'est bien amusé.
Enfin je n'oublie pas de remercier tous nos amis qui ont amené la boustifaille et la marmaille indispensables à ces heureuses festivités.

jeudi 10 mars 2011

Association Culturelle Turquie-France de Bursa Bursa Türk-Fransız Kültür Derneği: "Bonjour Bursa", la première radio francophone à B...

Association Culturelle Turquie-France de Bursa Bursa Türk-Fransız Kültür Derneği: "Bonjour Bursa", la première radio francophone à B...: "Notre émission de radio commencera le dimanche 13 Mars 2011 de 14h à 16h sur la fréquence 106,5 PARK RADİO. Le Consul Général de France à, M..."


Esprit bonhomme au bazar

Pas grand monde dans les rues du bazar ce matin alors les commerçants laissent libre cours à leur âme d'enfant !

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mercredi 9 mars 2011

Neige

La neige est tombée toute la nuit puis encore toute la journée. Pas d'école pour deux jours. Les enfants sont ravis ! Eglantine a passé sa matinée à jouer dehors avec son cher voisin Kivanç.





Deux jours au château

Fermer la porte du Prieuré une dernière fois et les émotions nous serrent le cœur. Tant de souvenirs. Pour Olivier surtout, pour nous aussi pourtant. Mamité était une femme remarquable dont le souvenir restera heureusement tenace dans l'esprit de tous.

Quitter Vernou pour Vouvray où l'oncle et la tante d'Olivier nous accueillent. Les enfants de Chantoune se retrouvent autour de la grande table ronde de la cuisine. Eglantine joue les princesses avec sa cousine Lily. Melissa arpente les couloirs et les salons de son pas mal assuré mais avec un air décidé.

Le matin en ouvrant ls volets, mon regard s'attardait en contrebas sur la Loire. L'eau calme se distinguait entre les branches nues des arbres où s'accrochait encore une légère brume lentement chassée par un franc soleil hivernal.

Mamité repose à quelques kilomètres au milieu des vignes. La famille réunie fête la vie. Merci Guillaume et Moncontour pour ces vins précieux. Tendres pensées pour Jacqueline, son accueill chaleureux et ses mets délicieux.

jeudi 3 mars 2011

Au revoir Mamité

Elle nous a quittés samedi. Nous avions en commun un prénom d'abord, une famille surtout. Elle m'avait accueillie, toujours avec le sourire, la main tendue et l'esprit vif, moi pièce rapportée de cette grande famille dont elle était la mère, le coeur et l'esprit.

Eglantine a tenu à venir avec nous lui dire au revoir. "Mais je la reverrai Mamité quand je serai morte moi aussi. Mais toi tu seras morte avant moi". J'espère. Eglantine avait décidé de lui faire un dessin qu'elle mettrait dans la tombe. Alors ce matin j'ai sorti une belle boîte de couleurs et du beau papier pour que son amour s'exprime. Déposé sur le cercueil avant la fermeture du caveau, il accompagne le corps de Mamité dans sa dernière demeure.

Mamité quant à elle restera dans nos coeurs, son regard pétillant posé sur nos vies.

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mercredi 2 mars 2011

La Cafetière censurée

Je pense que cela n'a rien de personnel puisque tous les sites blogspot ont l'air touchés. Mais la Cafetière n'est actuellement plus consultable depuis la Turquie.
Je ne sais même pas pourquoi la Turquie censure ainsi mes blogs. Qu'est-ce qui a bien pu être mis en ligne pour attirer ainsi les foudres de la censure ?
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