dimanche 29 janvier 2012

Cœur de neige

Personne ne m'avait prévenue. Ce stage de photo est aussi un vrai défi sportif. La colline du premier jour était un amuse-bouche. Samedi nous avons plongé nos bottes fourrées dans une neige épaisse, cachant un dénivelé qui semblait sans fin. En haut il semblait que nous avions mérité de magnifiques photos ! Des paysages splendides, parsemés de petites maisons de bois pour garder le foin et abriter les animaux, traversés des traces de ces animaux qui peuplent les montagnes. Une neige douce et blanche, la tendre lumière des derniers rayons du soleil et le regard se perd au milieu des montagnes, noyé dans le bleu du ciel.

Le truc à ce moment là c'est de ne pas rater ses réglages. Un peu comme moi qui ai pris une demie-heure avant de réaliser que j'avais laissé mon ISO pour prendre les photos des bouteilles de la pension où nous avions déjeuné juste avant.

vendredi 27 janvier 2012

Premières photos

Nous espérions le soleil mais nous sommes partis sous les nuages. Heureusement le vent nous a laissés tranquilles et nous étions à l'aise dans nos équipement pour le grand froid. Nous sommes sept femmes de toutes nationalités avec notre prof de photo, Mihai Moiceanu. Ce grand ours, originaire de Brasov, est un photographe renommé de Roumanie. Il connaît le pays comme sa poche et nous emmène saisir cette Roumanie lointaine et pourtant si proche que nous aurions du mal à approcher sans lui. Il parle aux habitants des villages que nous traversons. Avec lui ils se sentent en sécurité et laissent tous ces gros objectifs pointer vers eux sans objection. Nous enfonçons nos bottes dans l'épaisseur moelleuse d'une neige toute fraîche, escaladons les collines et traquons les visages abîmes par la vie dont les rides racontent l'histoire muette. Là un chien, des moutons ou un cheval tirant une charrette rustique. Ici une végétation presque invisible. Des portails verts rehaussés de rouille. Un regard derrière une fenêtre. Et le soleil qui se couche, illuminant la montagne de sa douce lumière dorée, celle-là même que nous avions attendue depuis une demie-heure.

Apocalypse snow

Six heures d'attente à l'aéroport, dont une partie à attendre d'embarquer dans un avion qui n'était finalement pas là malgré les heures d'attente, une demie-heure de vol, une grosse heure de route et nous voilà à Conacul Secuiesc, dans les monts Apuseni en Transylvanie. Dans la nuit de Cluj où notre avion à atterri, les arbres étaient figés de glace et les câbles qui strient traditionnellement le ciel des villes roumaines faisaient comme des traînées de glace laissées par des fées hivernales. Nous sommes arrivés bien après minuit. Mais nous sommes arrivés, et ce matin un monde de blancs s'ouvre à nous. Ceci dit, je n'ai pas de réseau pour téléphoner, donc pour ipader. D'ici à ce que j'arrive à poster ce message, de nouvelles aventures m'attendent !

mercredi 25 janvier 2012

Vent de neige sur Bucarest

Je suis fascinée par la violence de la neige aujourd'hui. Poussée par le vent, elle semble venir de tous les côtés, tournoyant entre les immeubles, striant le ciel à la verticale, bouchant l'horizon et remontant du sol dans de soudaines bourrasques. La ville de nouveau est toute blanche. En cette nuit où le vent siffle dans les rues désertes, la neige réverbère les lumières urbaines et donne à mon jardin une dimension lunaire.
Au loin les sirènes se sont tues. La ville semble calmée. Elle dont le cœur à continué de battre, seulement un peu plus lentement, un peu engourdie par la neige. Les voitures roulaient, disciplinées et patientes, comme si les flocons avaient le don d'assagir les conducteurs, d'ordinaire si prompts à faire n'importe quoi. Même l'avion de Chantoune a atterri avec juste un peu de retard.

lundi 23 janvier 2012

L'homme de la terre

Nicolae travaille à la manière des hommes préhistoriques dont on a retrouvé les oeuvres sur le territoire roumain. Les rondeurs de la femme, la force de l'homme, le sexe, l'animal totem, la poésie de la multiplication des traits et des couleurs naturelles, la terre se modèle et prend réellement vie sous les doigts du sculpteur au pouvoir presque chamanique.

J'ai hâte de commencer les leçons la semaine prochaine !


Première neige

Dans la nuit la pluie tombait bruyamment sur le toit. Puis au petit matin tout a été plongé dans la sourde chute des flocons de neige. Samedi matin, Bucarest s'est drapée de blanc. Poésie hivernale de cette douceur immaculée, bonhomme de neige et éclats de rire des filles.
Aujourd'hui tout a fondu. La boue a repris ses droits sous les coups ardents d'un soleil au ciel bleu. Mais la neige n'a pas dit son dernier mot et doit revenir encore plus forte, encore plus froide dans les jours qui viennent. L'hiver enfin s'installe. Et la Roumanie change de visage.


jeudi 19 janvier 2012

Dérapages

Dimanche a été une journée de dérapages à Bucarest. Et peut-être en avez-vous entendu parler ? Car la violence est toujours plus photogénique que des manifestations pacifiques, cette actualité est devenu internationale.

Depuis une semaine les Roumains manifestent. A l’origine de leurs protestations, la démission d’un sous-secrétaire d’Etat. Mais nous parlons là d’un des hommes les plus populaires de Roumanie. Raed Arafat. Palestinien arrivé en Roumanie pour ses études de médecine, il y a fondé avec les moyens du bord (sa propre voiture pour commencer) un excellent Service mobile d'urgence, réanimation et désincarcération (SMURD). L’équivalent de notre SAMU. Rapide et efficace, le SMURD travaille professionnellement avec les pompiers.
Farouchement opposé à la privatisation du système de santé roumain, sa démission a été son arme ultime pour obtenir la suppression de ce projet. Le peuple est descendu en masse dans les rues pour le soutenir, et défendre un système de santé qui est le seul rempart fragile contre le délaissement complet des plus démunis.

Chaque jour les manifestants se sont retrouvés de plus en plus nombreux. Dimanche soir, une bande de jeunes cagoulés les a rejoints avec l’intention claire de casser du flic et des vitrines. Comme si ce mouvement de protestation devenait l’exutoire tant attendu de leur violence stérile.

Depuis les manifestations continuent. Pacifiques, elles expriment le ras-le-bol des Roumains face à des mesures d’austérités qui ont réduit de 25% les retraites, où les profs gagnent une misère, mais où la corruption profite à quelques uns. Tous les Roumains avec qui je parle espèrent que ce mouvement va durer malgré le froid qui s’intensifie, annonçant la neige qui tarde tant cette année. Mais qui pourrait bien stopper les manifestants.

Manifester pour aller vers quoi, vers où ? Je ne connais pas encore assez la Roumanie pour imaginer la suite. Mais j’espère réussir à suivre ce mouvement et mieux le comprendre.




En attendant je vous propose de lires ces articles pour en savoir plus :

Ces “indignés” qui défient les politiques

Raed Arafat, indigné malgré lui

Société - Explosions de rue

 



Premiers patins de Roumanie

Pantalon, blouson et gants de ski. Framboise et ardoise. Casque rose. Nez qui coule. Yeux qui brillent. La neige n'est toujours pas arrivée. Mais la patinoire est ouverte dans le parc d'Herastrau voisin. La chorale et le piano annulés pour cause de grosses manifestations en ville (article à venir) nous ont donné une bonne occasion d'aller tester nos patins tous neufs. Les jambes flageolent un peu le temps de retrouver de vieilles sensations. En une petite heure, Eglantine traverse la patinoire sans tomber et avec un beau tracé fluide. En plus on avait embarqué avec nous son copain Noam.
Un vrai moment de fête !


samedi 14 janvier 2012

Bucarest en bleu et rose

J’avais peur qu’Hortense n’ait froid. Je suis restée avec elle à la maison alors qu’Olivier emmenait Eglantine soutenir le Stade Français qui jouait contre les Bucharest Wolves cet après-midi.

En bas des gradins, Eglantine était très occupée durant tout le match à agiter son drapeau rooooooose et à crier « Allez Paris ! ». Elle n’a pas tellement suivi le jeu mais elle a au moins passé un très bon moment.

En fin d’après-midi une rencontre avec les joueurs était organisée au Pullman. Nous y sommes allés tous les quatre. En jouant avec les enfants qui, comme elle, attendaient l’arrivée des joueurs, Eglantine a un peu appris à attraper et lancer ce ballon ovale.

Et à force de courir derrière les deux couettes de mon Hortense, je me suis retrouvée à l’entrée de la salle au moment de l’arrivée des joueurs. Byron Kelleher me demande alors qui sont tous ces Français de Bucarest. Le temps de lui répondre, le voilà happé par les supporters. Pour moi ça tombait bien que ce soit avec lui que je parle. C’est le seul que je connais, grâce à ses passages en tant que consultant sur Canal+ et à mon mari fan de sport. Du coup je lui propose une photo avec Eglantine et Margot. Il se met même à leur hauteur !


Commence alors la course aux dédicaces pour tous les enfants présents. Eglantine commence par faire dédicacer son drapeau. Mais sa copine Margot fait signer un ballon. Changement de support, acquisition du dernier ballon disponible et chasse aux autographes. Plus pour le plaisir de la chasse que pour les proies.

Pendant ce temps Byron Kelleher joue au rugby au fond de la salle avec l’ensemble des enfants d’expat. Il nous confiera plus tard qu’il adore travailler avec les enfants.



Allez, avant de partir, une dernière photo avec lui. Un type sympa comme ça, on a envie d’en garder un morceau !


Le Palais du Peuple

Démesure. Magnificence. Outrance. Eclat. Scandale.

Comment s’extasier sur les riches matériaux roumains de cette construction pompeuse ou le travail minutieux des artisans du pays quand on connaît l’histoire qui a dressé ces murs ?

Les tonnes de cristal, les mètres cubes de marbre, les mètres carrés de tapis, les dorures, les moulures, les sculptures, les stères de chêne, de noyer ou de merisier ne font que rappeler le travail «volontaire » de ces Roumains qui crevaient de faim. Alors que Ceausescu les dotait d’un centre administratif et politique estimé aujourd’hui en dizaines de milliards de dollar. Comment ne pas comprendre ceux qui veulent détruire l’imposant symbole d’une dictature inhumaine ? Et pourtant, il faut un savoir-faire extraordinaire pour produire tant de merveilles aussi rapidement. En cela ce Palais est une remarquable vitrine des qualités de la Roumanie.

300 marches et un kilomètre de visite et nous n’avons vu qu’à peine 5% de cet ancien Palais du Peuple, devenu Palais du Parlement. Pendant une heure je balançais entre émerveillement et écœurement. De la merveilleuse réalisation de cet ouvrage à l’image de ce pays qui se reconstruit encore alors que 40% de son PIB annuel a été englouti pendant des années dans ce projet mégalomaniaque.


Fait Mains


Eglantine a noté depuis longtemps la date de l'anniversaire d'Elena dans le calendrier. 14 janvier. Il n'était pas question de ne pas faire quelques chose avec les filles pour marquer le jour de celle qui nous facilite tant la vie ici. Un peu juste pour entreprendre des travaux manuels avec Eglantine et Hortense, je me suis contentée de prendre le contour de leurs mains. Le gabarit reporté sur des tasses et un plateau, un peu d'acrylique, de Typex et de peinture à porcelaine, une bonne soirée de boulot et voilà un cadeau qui a  su émouvoir celle qui chérit mes filles sans compter.


La multi ani Elena !
Ou "Bon Anniversaire" en français, comme l'ont chanté les trois mamans et les six enfants présents pour cette occasion. Elle leur a même laissé finir de souffler les bougies. Beauté et simplicité d'un moment de cœur.

mercredi 11 janvier 2012

Histoires de Père Noël

Eglantine ne croit plus au Père Noël. Enfin disons que depuis le 24 décembre 2011, elle sait que le Père Noël n'existe que si nous continuons de croire à cette histoire et que nous la faisons vivre à travers les enfants. Ca correspond tout à fait à sa vision poétique de la vie.

Aujourd'hui à la danse une petite fille explique qu'elle ne croit pas au Père Noël. Eglantine sait bien qu'il ne faut pas désillusionner ceux qui y croient encore. Plein de bonnes intentions, elle s'exclame :

"Chut ! Il ne faut pas le dire !"

De quoi semer encore plus de doute dans les esprits des autres...
Mais elle est tellement fière de partager un secret de grands !

samedi 7 janvier 2012

L'apéro des lumières

Petite couverture par terre, un bol de chips et deux verres de jus d'orange sont posés dessus. Lumière tamisée, les filles prennent l'apéro dans la chambre d'Eglantine. Elles sont ravies. L'idée vient d'Eglantine. Elle voulait fêter avec sa sœur l'installation de ses lumières de chevet (une applique fleur rose au-dessus de sa table de nuit et une guirlande accrochée au toit de son lit).

Elles étaient bien mignonnes toutes les deux à pique-niquer au milieu de la chambre. Je n'entendais que les bruits de chips écrasées sous les dents, et leur délicate façon de boire. Les yeux pétillaient, Hortense étaient toute excitée et Églantine avait déjà la tête dans les étoiles de ses prochains rêves.


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La fin du PRIVAT

Il était mignon mon petit panneau PRIVAT sur le portail. Orange et violet, il avait pris sa place dans l'esthétique de la rue. Il résistait plutôt bien à la pluie. Mais la tempête de cette nuit aura eu raison de lui. Disloqué sur le trottoir, quelques restes démantelés pendant encore à la grille, il n'arrêtera plus ceux qui prennent ma maison pour l'école.

RIP PRIVAT


Sfântul Ioan


 Chaque année en Roumanie, la fête de la Saint Jean  (Ioan) est l’occasion de grandes fêtes familiales autour de tous ceux qui portent ce prénom. Comme ils sont très nombreux, toute la Roumanie se retrouve autour de grandes tables familiales pour faire honneur à tous les Ioan et Ioana de leur entourage.


La Saint Jean est fêtée plusieurs fois dans le calendrier orthodoxe mais le 7 janvier est la plus importante. Elle commémore le jour de son baptême et celui de Jésus. D’ailleurs une vieille tradition persiste dans le village de Talmalcel, près de Sibiu. Chaque année les jeunes de moins de 20 ans se retrouvent pour un baptême dans la rivière. Les photos visibles sur internet me font dire que j’irais bien par là-bas l’année prochaine à la même date.
Pour les petits Roumains, cette fête marque la fin des vacances de Noël et le retour à l’école lundi prochain.

vendredi 6 janvier 2012

Des galettes royales

Dorées, croustillantes, savoureuses, même moi qui ne suis pas une grande amatrice de galettes à la frangipane me suis régalée avec les galettes des rois d'Ici et là. Situé aux abords de la Piata Romana ce restaurant français propose en effet des galettes comme chez nous avec fève et couronnes, sur commande.
Un bon plan quand on sait que les Roumains ne fêtent pas l'épiphanie et qu'on n'a pas envie de faire sa galette maison.

Cozonac


200-250g de matière grasse (beurre et huile)
1kg de farine
400g de sucre
5 œufs entiers
½ litre de lait
Des zestes de citron
60g de levure de boulanger

Ajouter la farine à la levure de boulanger dissoute dans le lait chaud (ça doit faire une pâte épaisse comme de la crème). Laisser reposer quelques minutes pour que ça gonfle. Puis commencer à pétrir avec le lait, les œufs battus, un peu de sel et la matière grasse. Continuer à pétrir jusqu’à avoir mis toute la matière grasse. Pétrir encore 30 minutes, puis laisser gonfler (une ou deux heures). Mettre des fruits secs et noix, ajouter la crème (300g de noix, 5 cuillères de sucre, 2 cuillères de cacao, 150ml de lait froid). Mettre l’ensemble dans un moule puis cuire au four 1h30 ou 2h. Servir froid.

Voici la recette du cozonac telle qu’elle nous a été donnée (en version originale) par notre prof de roumain lors du dernier cours de l’année. Le cozonac est une brioche sucrée roumaine qui se mange traditionnellement à Noël. Effectivement on en trouve dans tous les supermarchés à cette période de l’année.  On retrouve un peu le goût du Panettone italien sous une forme bien différente.

En ce jour d’épiphanie qui marquait le retour de nos cours de roumain, Harmonie s’était attelée à réaliser un cozonac maison à partir de la recette vue en cours. Elle a divisé les quantités (1kg de farine, ça fait pas mal de brioche !) et est arrivée avec son cozonac dans les bras, le protégeant de la pluie comme on protège un bébé, me pressant d’allumer le four pour le mettre à cuire. Quand il n’est pas encore cuit, le cozonac craint le froid. La réaction d’Elena et Antonia ont été identiques : « Tu as amené le cozanac pas cuit ? Mais il ne faut jamais mettre un cozonac au froid ! ».

Si bien que pendant le cours Harmonie veillait sur son cozonac comme sur un enfant malade. Mais en fine pâtissière qu’elle est, elle savait déjà qu’il serait bon.



Finalement, deux galettes et un cozonac n’ont pas été de trop pour le goûter d’épiphanie que nous avons partagé avec quelques amis. De la joie, des enfants, des cris, des rires et de la bonne humeur, ce fût une après-midi en sucre et en douceur alors que déjà la nuit recouvrait Bucarest.

jeudi 5 janvier 2012

Frise bucarestoise


Bucarest est une ville qui se dévoile petit à petit au visiteur. Il faut prendre le temps de la regarder et de l'apprivoiser pour y découvrir mille petits détails. Comme cette enseigne en fer forgé que l'on croirait sortie d'une autre époque. Pourtant au bas de quelques marches, la lumière derrière la porte vitrée montrait une activité d'aujourd'hui.

By Maï: Set de table pliable rouge

By Maï: Set de table pliable rouge


J'avais envie depuis longtemps de faire un beau set de table pour accompagner le déjeuner d'Eglantine. Et oui, les locaux actuels de l'école française ne permettent pas d'avoir de cantine. Les enfants amènent leur gamelle et mangent tous ensemble dans leur classe le midi. Eglantine adore ce système qui m'avait personnellement un peu déçue à l'arrivée. Après l'école turque qui fournissait le petit-déjeuner, le déjeuner et le goûter, le changement était radical.

Avec ce set de table, le déjeuner gagnera un peu de poésie. En toile enduite il ne craint pas les accidents et une fois replié il se glisse facilement dans le sac d'école.

mercredi 4 janvier 2012

By Maï: Bavoir et sac assorti


By Maï: Bavoir et sac assorti - rose fleuri: Le retour de mes créations avec ce bavoir et son sac assorti pour ma belle Hortense. D'où le H en appliqué sur le sac. Et trois fleurs en yoyo pour donner une touche printanière...

mardi 3 janvier 2012

Une nouvelle année qui commence

Premier matin à la maison en cette nouvelle année.

2011 a été une année fabuleuse, pleine de changements et de rencontres, forte en amour et en amitié, fébrile de projets et de défis. Elle s'est achevée en France et en famille, de Paris à Bordeaux en passant par les bords de la Loire et de la Charente. Avion, train, voiture, voyages incessants qui m'ont laissée sur les rotules. Et la Cafetière à sec, sans messages depuis des semaines.

Plaisir des retrouvailles avec tout le monde, les cousines qui ont bien grandi, la timide Mélissa, le regard charmeur d'Estée, la complicité des filles avec leurs grand-mères, jouer au ballon avec Papi. Et la traditionnelle gastro du Prieuré, familiale, partagée et détestée. Les filles et moi nous en remettons à peine. Elle nous a arrêtés dans notre tour de France en annulant le nouvel an lyonnais pour un retour dare-dare mais sans fanfare à Paris, histoire de poser valises et estomacs avant de prendre l'avion du retour.

Elle nous aura au moins permis de finir l'année sur une note romantique. Réveillon en amoureux au coin du feu de la belle cheminée néo-gothique de la rue de Bagnolet, lueur des chandelles, douce musique, verres de cristal où pétillent les bulles de Moncontour. 2012 a commencé sous le signe de la douceur de vivre.

Alors à vous qui nous suivez sur ce blog, nous vous souhaitons une très bonne année !

Et une bonne santé... ;-)

Bonne année 2012 !