vendredi 6 janvier 2012

Cozonac


200-250g de matière grasse (beurre et huile)
1kg de farine
400g de sucre
5 œufs entiers
½ litre de lait
Des zestes de citron
60g de levure de boulanger

Ajouter la farine à la levure de boulanger dissoute dans le lait chaud (ça doit faire une pâte épaisse comme de la crème). Laisser reposer quelques minutes pour que ça gonfle. Puis commencer à pétrir avec le lait, les œufs battus, un peu de sel et la matière grasse. Continuer à pétrir jusqu’à avoir mis toute la matière grasse. Pétrir encore 30 minutes, puis laisser gonfler (une ou deux heures). Mettre des fruits secs et noix, ajouter la crème (300g de noix, 5 cuillères de sucre, 2 cuillères de cacao, 150ml de lait froid). Mettre l’ensemble dans un moule puis cuire au four 1h30 ou 2h. Servir froid.

Voici la recette du cozonac telle qu’elle nous a été donnée (en version originale) par notre prof de roumain lors du dernier cours de l’année. Le cozonac est une brioche sucrée roumaine qui se mange traditionnellement à Noël. Effectivement on en trouve dans tous les supermarchés à cette période de l’année.  On retrouve un peu le goût du Panettone italien sous une forme bien différente.

En ce jour d’épiphanie qui marquait le retour de nos cours de roumain, Harmonie s’était attelée à réaliser un cozonac maison à partir de la recette vue en cours. Elle a divisé les quantités (1kg de farine, ça fait pas mal de brioche !) et est arrivée avec son cozonac dans les bras, le protégeant de la pluie comme on protège un bébé, me pressant d’allumer le four pour le mettre à cuire. Quand il n’est pas encore cuit, le cozonac craint le froid. La réaction d’Elena et Antonia ont été identiques : « Tu as amené le cozanac pas cuit ? Mais il ne faut jamais mettre un cozonac au froid ! ».

Si bien que pendant le cours Harmonie veillait sur son cozonac comme sur un enfant malade. Mais en fine pâtissière qu’elle est, elle savait déjà qu’il serait bon.



Finalement, deux galettes et un cozonac n’ont pas été de trop pour le goûter d’épiphanie que nous avons partagé avec quelques amis. De la joie, des enfants, des cris, des rires et de la bonne humeur, ce fût une après-midi en sucre et en douceur alors que déjà la nuit recouvrait Bucarest.

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