Oublier au soleil

Voyelle est morte ce matin. Elle va me manquer. Et il va falloir expliquer ça à Eglantine. Seul point positif, elle n'aura pas souffert longtemps.
Du coup, Eglantine et moi partons en vacances avec Olivier. J'avais prévu de rester là pour m'occuper de Voyelle, mais ça n'a plus de sens. Le soleil et la plage du sud de la Turquie adouciront je l'espère notre peine.
Certes elle n'était qu'un chat, mais elle faisait vraiment partie de la famille.

Résistance

Voyelle a survécu à la journée d'hier. Elle était sous perfusion tout le temps mais reste déshydratée. Ils n'arrivent toujours pas à lui prendre du sang pour faire des analyses et elle ne bouge toujours pas. Mais au moins, elle résiste. Et ça c'est vraiment bon signe. Mais elle souffre, et ça me fait mal aussi.
Je vais retourner à l'hôpital ce matin. Elle y a passé la nuit bien au chaud dans une sorte de couveuse. Ca fera deux jours qu'elle est shootée aux antibiotiques. Peut-être que ça aura commencé à faire effet et que son sang commencera à se nettoyer.
Elle me manque à la maison. Je n'ai pas encore attrapé le sale chat. Mais il vient tous les jours. Je l'aurai.

Voyelle silencieuse

Samedi soir, Voyelle a été attaquée juste sous nos fenêtres par un vilain matou. Depuis elle n'a plus rien mangé, ni bu. Dimanche, comme elle ne bougeait plus, ne voulait pas ouvrir les yeux, nous avons vu un véto. Mais celui-ci n'a pas bien regardé (hé oui, les poils font un bon gros rideau) et hier nous sommes allés voir un autre véto qui nous a de suite envoyés à l'université. Là, il y a un hôpital pour les animaux rattaché à l'école vétérinaire. Voyelle était un vrai gruyère, pleine de morsures sur le dos et le ventre qui lui faisaient des trous monstrueux. Elle avait la peau noire et verte. Elle a été anesthésiée, et ils ont nettoyé tout ça. Maintenant elle est rasée, bleue, jaune et rouge entre ses blessures et les produits de l'opération ; elle est sous antibiotiques à cause des bactéries qui sont entrées dans son sang et je dois l'amener tous les matins à l'hôpital pour qu'ils nettoient ses plaies et lui donne du sérum étant donné qu'elle ne se nourrit toujours pas.

Le premier véto que nous avons vu m'a donné une seringue de tranquillisant pour que j'endorme le vilain matou et le lui apporte. Aujourd'hui que je ne vais pas passer la journée à l'hôpital, je devrais réussir à lui faire manger de la viande pleine de ce produit.

En attendant, Voyelle dort, sa respiration est plus tranquille qu'avant sa visite à l'hôpital. Mais ça fait tout drôle de ne pas l'entendre râler en permanence comme elle en a l'habitude...

Déjeuner dans l'herbe

 
Au marché ce matin, Eglantine a choisi un fraisier en fleur sur lequel elle pourra observer comment poussent ses fruits favoris. Elle a goûté plein de fromages et a eu droit à un nombre incalculable de cuillères de yaourt frais et crémeux en provenance directe de la ferme. Le vendeur était trop content de la voir se délecter de ses produits. Bien sûr nous avons acheté des fraises. Mais aussi du maïs qu'elle me réclame depuis deux jours. Tant et si bien qu'une fois de retour à la maison, elle avait déjà fait une partie de son repas.
Le ciel bleu et le soleil nous ont appelés dehors, et c'est en une espèce de pique-nique improvisé que nous avons déjeuné. Au dessert, Eglantine montrait ses fraises à Voyelle, qui patiemment restait à côté d'elle.

Sur un air de musique

C'est un tout petit boui-boui au coeur des ruelles du centre ville. Au premier abord, rien ne vous inciterait d'ailleurs à y entrer. Il faut aller dans une arrière-salle enfumée où des hommes de tous âges et quelques femmes boivent du thé et fument en écoutant ceux qui viennent se détendre là en jouant de la musique. Chacun arrive quand il veut, s'installe sur la banquette élimée et peut prendre un des nombreux instruments à disposition : saz, cura, darbuka, bendir, kasik, ney ou kabakkemani. Rien n'est programmé. Les chansons sortent au gré des envies et des différentes inspirations. Les instruments changent de main, les pieds battent la mesure, les refrains sont repris en coeur et l'accueil est très chaleureux.

Surtout si vous y allez avec Eglantine. Une petite blondinette qui parle comme un oiseau, sautille au gré de la musique, tourne, danse et chante sans s'arrêter, ça délie les langues, fait venir les sourires et appelle les bisous. Et c'est très naturellement que les musiciens l'ont accueillie comme l'une des leurs. Elle s'est vite retrouvée avec un instrument en main, a accompagné les battement du joueur de darbouka et a fini, au grand plaisir de tous ses admirateurs, avec une cura dans les mains.

Eglantine dans la peau

Ce matin Eglantine a décidé de mettre un peu de couleur sur mes mains. Alors elle s'est dessinée sur ma main droite et là elle me dessine sur ma main gauche. Comme ça on peut vraiment dire que je l'ai dans la peau !

Un déjeuner avec BIWA

Certes c'était lundi, je suis donc un peu en retard pour vous raconter ça. Nous sommes allées déjeuner entre filles comme chaque mois. Nous sommes allées au Krokodil, qui comme son nom ne l'indique pas est un restaurant italien et peut-être le seul restau à Bursa à servir du porc. Ils ont une carte des vins assez sympa avec des vins du monde entier.
Mais si je vous mets un message sur le blog, c'est surtout histoire de mettre ma trombine, pour une fois que je suis sur une photo. :-)

Pâques

Durant toute la journée de samedi je disais à Eglantine que le lendemain c'était Pâques, et que les cloches allaient déposer des oeufs dans le jardin, que ce serait la fête, etc. Alors dès son réveil Eglantine nous a dit "Aujourd'hui c'est demain !".
Moi j'avais fini de faire les paniers pour Aksel (notez l'orthographe à la turque, donc phonétique), Céline et Eglantine à... 2h du mat! J'avais mis mon réveil à 6h30 pour planquer les oeufs avant que la louloute ne se réveille mais elle est arrivé dans notre chambre à 6h45... Olivier a joué avec elle pendant que je disséminais les précieux oeufs dans le jardin. A peine le temps de cuisiner des gâteaux, faire quelques dernières courses et préparer la table pour le brunch que tout le monde est arrivé.
Eglantine, qui jouait dans le jardin depuis un bon moment, a été raisonnable et a attendu ses amis pour ramasser les oeufs qu'elle avait repérés.
J'avais posé les paniers dehors et mis quelques oeufs en évidence pour attiser l'appétit des enfants, si bien que la chasse a commencé le portail à peine passé. A trois la chasse est d'ailleurs bien plus drôle car on veut toujours aller plus vite que son voisin pour trouver le plus bel oeuf et surtout en avoir le plus possible dans son panier. Eclats de rire, courses folles dans le jardin et écarquillage des yeux pour trouver les derniers oeufs, les enfants se sont éclatés tandis que nous les regardions le sourire aux lèvres en savourant ces délicieux moments de détente où plus aucun tracas n'a sa place.

Trop excitée Eglantine n'a pas réussi à dormir avant que nous n'allions au barbecue organisé par BIWA. Là elle a peint des oeufs avec Virginie et a pu encore trouver quelques oeufs en chocolat. Malheureusement, l'herbe des jardins du restau devait être infestée de bestioles car au bout de quelques heures Eglantine ne pouvait plus rien toucher avec ses mains tellement elles étaient rouges et son corps était couvert de piqûres d'insectes (le mien aussi d'ailleurs). Nous sommes donc partis avant la fin. Eglantine était crevée et elle s'est endormie comme une masse à 19h30 !

Les petits skis

18° annoncés à Bursa aujourd'hui avec un beau soleil. Ca tombait bien puisque nous avions prévu de profiter une dernière fois de la neige et de mettre Eglantine pour la première fois sur des skis. Il n'y avait pas grand monde vu que nous sommes déjà en avril et que les gens vont maintenant plutôt du côté de la mer le week-end. Aujourd'hui c'était la journée des luges. C'est sûr que c'est pas cher et qu'il n'y a pas besoin d'apprendre.
Notre star à nous était quant à elle trop fière avec ses chaussures de ski et c'est le sourire aux lèvres qu'elle est partie sur le tire-fesse avec son papa pour sa première descente. Bon comme elle n'aime pas la vitesse, après la première descente elle n'était pas convaincue de vouloir y retourner (même si Olivier a fait cette descente tout doucement). Mais après un peu d'encouragements elle est repartie pour un tour.
Pour résumer elle aime bien le ski mais n'est pas encore prête à se lancer vraiment. On y travaillera l'année prochaine.
Pour finir nous avons à nouveau loué une luge et là elle était vraiment aux anges !

Pour partager plus amplement nos sourires, allez-voir l'album sur le Picasa de Ciboolette. Et utilisez le diaporama pour voir la fin des descentes.

Le retour des fraises

Il y a quelques mois maintenant que les fraises ont fait leur retour sur les marchés. Mais ce n'est qu'avec le beau temps qu'elles font vraiment envie. Ce matin Eglantine chantait à tue-tête dans la voiture "C'est la saison des fraiiiiiseuuuu". Alors j'en ai acheté. Et quand je lui proposais ce soir de lui en servir avec de la chantilly, elle m'a répondu :
"C'est t'ès zentil maman de me p'op'oser de la santilly mais je p'éfèh sans pah' que comme ça je peux les manzer avec les doigts".
Bah d'accord alors, avec une phrase pareille je ne peux pas dire non !

L'atelier des lapins (la fin)

Et voilà, nous avons fini les lapins en papier mâché. Jolie photo de famille non ?
C'était sympa, bien que fatiguant d'essayer de tout expliquer en anglais. Au bout d'un moment mon cerveau n'en pouvait plus.
Spécial clin d'oeil aux voitures de mes copines. Porsche, Mercedes... ça étincelait devant ma porte aujourd'hui. Mais au final nous avions toutes les mains pleines de peinture et l'ambiance était vraiment super.