vendredi 31 décembre 2010

Princesses de fin d'année

Denier jour de l'année, fête à l'école, Eglantine a revêtu sa tenue de princesse de Noël. Hatice n'a pas voulu qu'Hortense soit en reste, et mon bébé a joué les stars avec ses lunettes en forme de coeur.

De notre côté les valises sont bouclées, départ pour Antalya car Olivier a été obligé de prendre quelques jours de congés. Retour à Bursa l'année prochaine !
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jeudi 30 décembre 2010

Le coussin babouchkas

 Sitôt demandé, sitôt fait, voilà une commande de dernière minute pour les étrennes. J'espère que ça plaira. Moi je me suis bien amusée à le faire.

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Déjeuner de femmes 2

Parce que je suis bien à Bursa, ou simplement parce que je suis bien avec mes copines, j'ai moi aussi fait une déjeuner de femmes ce midi. Je dirai plutôt un déjeuner de copines au cours duquel nous avons bien ri et prévu plein de choses sympa pour l'année qui vient. Mutlu yillar !

mercredi 29 décembre 2010

Déjeuners de femmes

Dans l'équipe d'Olivier il y a de nombreux Stambouliotes, dont quelques femmes. Lors du déjeuner de fin d'année chez Tike, une immense table voisine s'est peu à peu garnie exclusivement de femmes. Elles ne sont pas passées inaperçues à notre table et il semble que cette habitude de se retrouver entre femmes ne se retrouve pas à Istanbul. J'ai en effet pu glaner un commentaire rapide d'une Stambouliote vivant à contre-cœur à Bursa qui expliquait qu'ici il est d'usage que les femmes se voient ainsi, entre elles. J'ai compris à son ton qu'elle ne voyait pas ça d'un bon œil. J'en déduis donc que ce n'est pas le cas à Istanbul.
Une spécialité de Bursa, réputée être plus religieuse qu'Istanbul ? Ou est-ce juste parce que c'est la province et que la belle et grande Istanbul vit à un autre rythme ? Je n'ai malheureusement pas la réponse...

Télécommandes et téléphones maison


En digne fille de son papa ingénieur et de sa maman inventive, Eglantine est rentrée de l'école avec deux télécommandes et deux téléphones qu'elle avait dessinés sur les serviettes du goûter.
Un téléphone pour maman équipé de trois boutons : pour appeler Eglantine, Hortense ou papa. Un téléphone pour Eglantine pour appeler maman, Hortense ou papa. Et pas de téléphone pour papa parce que lui, la journée, il est au travail (ce sont ses explications). Et oui chez Renault, les téléphones en serviettes en papier ne passent pas.
Papa pourra toujours essayer une des télécommandes pour regarder la télé ce soir...

Le ridicule ne tue pas


Siyah déteste être brossée. Pour un chat à poils longs, ça génère quelques soucis. Car des nœuds se forment, s’accumulent, grossissent sans que je ne puisse rien faire. Car elle me mord et me griffe quand je tente d’y mettre un peu d’ordre. Alors au bout d’un moment, il ne reste plus qu’à tout couper…
Et nous voilà avec une espèce de rat affreux. Allez, quelques mois et elle sera de nouveau toute belle !

Troisième Café Littéraire

Association Culturelle Turquie-France de Bursa Bursa Türk-Fransız Kültür Derneği: Troisième Café Littéraire: "Le troisième Café Littéraire s’est tenu hier dans nos locaux en présence de l’ancien maire de Osmangazi, M. Erhan Kelesoglu, du professeu..."


Hier a eu lieu le troisième Café Littéraire à l’Association Culturelle Turquie-France de Bursa. Encore un bon moment plein de découvertes : des gens, des expressions, des livres.

Prochaine édition, l’année prochaine. Rendez-vous le mardi 25 janvier 2011 !

lundi 27 décembre 2010

Clignotants

Tous ceux qui sont venus en Turquie ont pu apprécier la conduite assez particulière de ce pays. Bon personnellement ça ne me gêne pas trop, autant dire que je me fonds dans la masse. Comme beaucoup de Turcs j'oublie de voir certains feux rouges et il m'arrive de prendre des sens interdits. Certains doivent encore rire de notre expérience de traversée d'un marché dans une ruelle étroite, où comme il était impossible de reculer pour s'en sortir, les marchands ont du enlever leurs étals pour laisser passer la Velsatis en tête et la Clio ensuite.
Bref je trouve que les Turcs ont une conduite plutôt imaginative finalement facile à comprendre. Fais ce qu'il te plaît tant que la police ne te voit pas !

Là où j'ai plus de mal c'est avec l'invisibilité des clignotants. Ou alors c'est simplement qu'on ne leur apprend pas, ou peu, à s'en servir. J'en suis convaincue depuis que, garée devant une auto-école, j'ai vu deux voitures d'apprentissage sortir de leur parking sans clignotant. Forcément, si dès le départ personne ne leur explique le principe...
Alors sur la route faut avoir l'œil et anticiper les déboîtements sauvages. J'en ai eu deux aujourd'hui, alors qu'il pleut des cordes, et là vraiment je trouve ça dangereux. M'enfin après tout, tout est relatif n'est-ce pas ? Et mes années de bicyclette dans Panam me sauvent depuis trois ans de ce genre de désagréments.

dimanche 26 décembre 2010

Drone


Un drone est un aéronef sans pilote humain à bord. Olivier a eu pour Noël le modèle télécommandé par Iphone ou Ipad. Les filles sont restées subjuguées tout le temps de son entraînement de l'après-midi. Pas facile à piloter l'engin ! Eglantine attribuait des bons points à chaque atterrissage réussi. Hortense, légèrement planquée derrière le canapé, n'en perdait pas une miette.

Le Noël des potes

Ce fût une super journée où nous avons partagé beaucoup.
Un repas d'abord, comme il se doit en ce jour de fête. Olivier nous a gâtés de vins succulents (ah le Montcontour Prédilection...), Patricia et Virginie ont préparé l'apéro et les mignardises pour aller avec le café. Breuvage nécessaire après tant d'agapes et que Caro nous a fourni, à la turque s'il vous plaît !. Elle a aussi apporté une énooooooorme dinde savoureuse et cuite à point par son boucher. J'avais rapporté de France du foie gras, Olivier nous a sorti aussi quelques bons fromage. Et Sevgi a trouvé les meilleures bûches de Bursa chez Kafkas, spécialiste bursalien des marrons glacés.
Des sourires surtout. Avec les cadeaux, la nappe qui brûle, le drône, les enfants qui jouent, la Kinect des Wojtylo, les hommes qui s'endorment sur le canapé, les bons mots, les bons moment et la douceur du printemps, oups de l'hiver pardon. Pourtant nous avons pris l'apéro dehors et les enfants se sont poursuivis dans la jardin. Noël au balcon, Pâques aux tisons, rendez-vous fin avril pour vérifier le dicton !

Pour voir les photos, on clique sur LE PICASA DE CIBOOLETTE.
D'autres photos sur le PICASA DE SEVGI.


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samedi 25 décembre 2010

Les cadeaux. Enfin !


Ca y est, elles ont ouvert leurs cadeaux ! Beaucoup de joie, beaucoup de sourires, elles étaient très heureuses. Surtout Eglantine, ravie d'avoir son trampoline et son avion de playmobil. Que papa lui a monté. Hortense a eu des petits trucs en attendant sa jolie voiture. Peu importe car elle aime avant tout jouer avec... sa sœur ! Le plus vivant, le plus marrant, le plus chantant des jouets.
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vendredi 24 décembre 2010

Le petit plateau du Père Noël

Pas question qu'Eglantine ne laisse pas quelque chose près de la cheminée afin que le Père Noël reprenne des forces en passant par chez nous. Elle avait décidé de lui préparer un petit plateau avec un sandwich, des gâteaux de Noël, une pomme et un verre d'eau.
Le plateau déposé devant le foyer éteint d'un feu jamais allumé (hé, faudrait pas que le Père Noël se crame sa belle barbe blanche quand même !), Eglantine est montée se coucher. Comme nous n'avions pas vraiment fini notre apéro j'avais garni le sandwich du Père Noël avec des œufs de lompe. Nous pourrions ainsi l'ajouter à notre apéritif. Mais rassasiés nous l'avons oublié. Et alors que nous finissions le dessert, j'ai vu les yeux d'Olivier s'écarquiller à la vue d'un sandwich à la garniture à moitié dévorée.
En bas des escaliers, la chatte se pourléchait les babines. Joyeux Noël Siyah ;-)

Joyeux Noël

Un Noël fait maison

Petit réveillon en amoureux après avoir couché nos filles l'une après l'autre. Eglantine a pris l'apéro avec nous, j'avais spécialement fait pour elle des gâteaux au parmesan avec les lettres de NOEL. Elle s'est bien sûr amusée à chercher les lettres pour écrire le mot avant de les manger.
Pour nous, une bonne bouteille de Champagne (de l'avantage des voyages d'Olivier) et un petit dîner sympathique avec des gâteaux en forme de sapin pour décorer la table : foie gras avec marrons glacés et chutney de figues, crevettes au gingembre flambées au whisky puis tuiles aux amandes, ananas et noix de coco.
J'ai eu des cadeaux très beaux, très fille et Olivier va pouvoir essayer son drône demain, une fois qu'il sera chargé.
Maintenant je vais emballer les cadeaux des filles planqués dans le coffre de la voiture et il devrait être l'heure de mettre le petit Jésus dans la crèche.

JOYEUX NOEL !!!
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Biscuits de Noël

Hortense, Hatice et Eglantine

Le cassage des oeufs


Tout le monde est à la maison et la journée a débuté par un thé de Noël, des crêpes et du jus d'orange frais. Puis Eglantine a commencé à s'impatienter de faire les gâteaux de Noël. Préparation des ingrédients, mélanger suivant l'ordre de la recette, casser les œufs sans mettre un morceau de coquille, elle a tout fait, j'ai juste supervisé. Maintenant la maison embaume les biscuits aux épices, comme une odeur de Noël.

Seule déception d'Eglantine ? Pas de neige. "Mais maman c'est l'hiver et y a pas de neige !"
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jeudi 23 décembre 2010

Bleu, blue, mavi, azul, etc



Parce qu'elle était en France Eglantine a raté la journée bleue à l'école. Aujourd'hui elle se rattrape avec Virginie. Elles font leur journée bleue à elles. J'ai fini hier soir une petite jupe et un collier.


Ce matin, jolie grimace en bleu et blanc de mon petit oiseau pour vous souhaiter une bonne journée.


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mercredi 22 décembre 2010

Homme sweet homme

Alors que 5000 personnes ont dormi à Roissy, mon homme a réussi à faire l'aller-retour Istanbul-Paris entre lundi et mardi. Mon Superman du voyage se pose enfin un petit mois à la maison et est revenu chargé de cadeaux et de quelques bouteilles de Champagne.

Joyeux Noël en perspective !


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Quel courage !

Comme chaque année Eglantine est allée visiter la fabrique de pain Besas avec sa classe. Comme chaque année elle en rapporté un pain et grignoté un gros morceau en rentrant. Si bien qu'elle n'a pas réussi à finir son assiette de bulgur (boulgour).

" - (Soupir....) Et ben moi j'ai plus faim. - Bon d'accord laisse ton assiette, avec tout le pain que t'as mangé c'est normal. - Mais j'ai quand même le courage de manger un dessert..."

Sur le ton de la petite fille dévouée qui a envie de faire plaisir à sa maman même si vraiment c'est dur.

J'explose de rire !


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Melekler

Melekler ce sont les anges en turc. Quelques bouts de tissu, une pelote de laine et des boîtes à œufs, et voilà une ribambelle d'anges tous doux pour fêter Noël !
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lundi 20 décembre 2010

Sapin de classe

La maîtresse d'Eglantine m' avait demandé de venir à l'école aujourd'hui pour décorer un sapin avec les enfants de la classe. Notre sapin étant déjà utilisé ainsi que nos décorations, j'ai décidé de faire de nouvelles décorations, très colorées pour plaire à des enfants de maternelle. Au final je n'ai donc eu qu'à acheter un sapin bon marché. Je m'en sors donc très bien, d'autant que les enfants ont adoré les décos.

La maîtresse souhaitait aussi une guirlande lumineuse. J'en ai deux que je n'utilise pas et ne voulais là encore pas en acheter une autre. Le sapin en plastique était un peu petit et léger pour supporter ces lumières, mais ça a tenu !

Et Eglantine était très heureuse que je vienne à l'école. Elle a distribué les décorations aux enfants pour que chacun en accroche une sur le sapin.

Elle était la reine de la classe et j'ai senti que ça n'était pas pour lui déplaire ;-)

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samedi 18 décembre 2010

Regard


Hortense embellit chaque jour. Cette semaine où j'étais très fatiguée, elle a passé beaucoup de temps avec Hatice. Alors aujourd'hui nous étions contentes de passer du temps ensembles. Et Hortense a été particulièrement calme, n'a presque pas crié. Ou alors elle est comme moi, elle aime le soleil.
Mais surtout Hortense n'a pas peur du tout du gros appareil photo qui la fixe. Et je peux capturer son regard que j'aime tant, vers moi, vers sa soeur adorée, vers le vague de dehors et avec la langue sortie quand elle rit avec son papa.
Mes trois amours dans un regard.
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vendredi 17 décembre 2010

Tiyatro

Première sortie au théâtre (tiyatro) en Turquie aujourd'hui. Quel plaisir ! J'aime cet art où le spectateur est proche des acteurs. Virginie et moi sommes allées voir Dehmet lors d'une des dernières répétitions de sa pièce qui commencera mardi. Dehmet est une actrice venue à l'Association Culturelle Turquie-France de Bursa rencontrer Caroline et Virginie afin d'imiter leur façon de parler le turc avec un accent français.
La pièce est un vaudeville italien où Emilio jongle entre Norma, Alina et Vilma (Dehmet). Il se verrait bien polygame avec toutes ses femmes autour de lui, retrouvant alors une seule identité plutôt que de changer de nom pour chacune d'elle.
L'acteur a le charme d'un homme à femmes, la mise en scène est légère et fluide, les costumes de ces dames sont à tomber (surtout les tenues de Dehmet) et la pièce est définitivement drôle, même quand on ne comprend pas tout.
Et à la prochaine répétition, parmi tous les mots français dont Dehmet ponctue son rôle, je pense qu'il y aura quelque part un "sale con" qu'elle a appris à dire à merveille après la répétition d'aujourd'hui...

Ulu Camii et le quartier des Hans

Ulu Camii
Ulu Camii est la grande mosquée de Bursa construite par le sultan Beyazid 1er. Elle est le premier exemple de grande mosquée avec de nombreux dômes (20 au total). Au premier abord relativement austère (à mon goût), elle nous a livré aujourd'hui à travers le regard de notre guide Ersen des secrets discrets qui me l'ont rendue plus chaleureuse. Façon de parler quand je repense au froid humide qui a pris soin de mes pieds au long de cette visite.
Le détail d'une sculpture au-dessus d'une fenêtre nous indique qu'il s'agissait autrefois de la porte d'entrée du sultan, trois signes discrets surplombant une autre fenêtre sont la reconnaissance du sultan aux différentes religions des ouvriers qui ont construit sa mosquée (musulmans, juifs et chrétiens), des tableaux qui suivent votre regard, le système solaire complet sculpté dans le bois d'un escalier conçu au 14e siècle, la fontaine centrale approvisionnée en eau de pluie par une coupole ouverte, la fausse simplicité des calligraphies, la richesse de l'or, et toujours cette douce lumière qui baigne les mosquées. Personnellement j'ai un faible pour les gens en prière, absorbés dans leur méditation, les visages magnifiques, les vieillards aux rides creusées, les chapelets colorés abandonnés sur le sol ou accrochés aux rambardes.



Le bazar et ses hans
 Petit bonheur ensuite d'être accueillis par le président des commerçants du Koza Han, le fameux caravansérail de la soie où j'aime tant me rendre. Un thé chaud dans un lieu chauffé et plein de brochures à dévorer une fois rentrée à la maison. De quoi reprendre des forces pour découvrir quelques un de la vingtaine de hans (caravansérails) qui font le bazar de Bursa. Tissus, jouets, épices, simits ou pommes d'amour, tout se mélange et les cours joliment restaurées des caravansérails sont autant de havres de paix, loin de la cohue de la rue centrale. La pluie a commencé à nous chatouiller alors que nous arrivions au restaurant, finissant notre visite autour d'un plat turc et du traditionnel Asure de l'hiver.



Sultan (Gaelle), Patricia, Ersen, Valérie, Lucille et moi, dans le désordre.
En espérant que nous serons plus nombreux pour la prochaine visite le vendredi 28 janvier, à la découverte des Karagöz et des anciens bains de Justinien, le groupe qui se retrouve maintenant de visite en visite est bien sympathique, apportant des regards différents sur cette jolie ville de Bursa.

jeudi 16 décembre 2010

Assurément Asure

Ceux d'entre vous qui ont lu "La bâtarde d'Istanbul" d'Elif Shafak auront déjà sur la langue le parfum de ses mots pour décrire ce dessert, personnage secondaire presque principal de son livre. L'Asure (avec une cédille sur le s pour qui possède un clavier turc) se prononce Achouré.

Dessert populaire de Turquie il ne se prépare que pendant Moharram, le premier mois du calendrier musulman. La légende veut que l'arche de Noé se soit échouée au sommet du mont Ararat en Turquie après 40 jours de pluie. A l'instar du festin des occupants de l'arche à la fin du déluge, les Turcs continuent de célébrer cet évènement en préparant l'Asure.

Il comporte 40 ingrédients, des haricots blancs ou noirs aux pignons de pins, en passant par le riz, la cannelle, les abricots secs, les incontournables raisins de Smyrne, la grenade, les pistaches, les figues ou encore les pois chiches. Bref tous les ingrédients qui restaient sur l'arche et qui furent mis ensembles dans un grand chaudron.

Se préparant la veille en grosses quantités, la tradition en a fait un dessert convivial que les Turcs partagent en famille, entre amis et voisins.

Cette année le jour du Asure tombait le 16 décembre et nous avons profité de la visite de la Grande Mosquée et des Hans alentours pour partager ce dessert traditionnel avec Ersen. Parfumé à l'eau de rose, avec ses grains de grenades et ses écorces d'orange, ce fût un délice.
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mercredi 15 décembre 2010

Oranges et clous de girofle

Je voulais tenter les guirlandes d'origami à l'Atelier du Mercredi mais il fût dit qu'il n'en serait pas ainsi. Aksel a vomi dans le "servis", Eglantine toussait beaucoup, journée sans école, atelier contrarié.

Pleines d'idées et de bonne volonté, nous avons décidé avec la mamie d'Aksel d'acheter oranges, clous de girofles et rubans au bazar pour occuper les enfants en faisant des décos de Noël maison. Le soleil a salué notre geste en nous accompagnant au centre-ville. Aksel a repris des couleurs en prenant un peu l'air. Nous avons trouvé "portakal" (orange) et "karanfil" (clous de grirofles), quelques fraises (d'Antalya) et de bons moments. Dans la voiture des chants, des rires et des râleries. Et finalement à la maison tout le monde a planté ses clous dans la chair odorante de ces beaux fruits d'hiver. Ca pique un peu les doigts et faut un peu de patience alors les enfants ont finalement préféré l'IPad. Mais ce soir chez Virginie et chez moi ça sent bon Noël.
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mardi 14 décembre 2010

Noël après neige

Les filles en action
Nous sommes parties et puis revenues de France sans que la neige ne nous laisse. De Paris à Bordeaux, à Cognac comme au Pôle Nord, le froid nous a saisies, la neige ensevelies, bloquées au chaud de la maison de Grand-Mère et auprès du feu parisien de Chantoune.
Bien déçue d'avoir si peu vue ma mamie, contente de lui avoir amené son Ipad et de m'être un peu promenée avec elle sous la neige épaisse de Charentes, j'ai laissé mes filles à Paris avec la neige et la gastro d'Eglantine pour passer deux jours à Londres avec ma copine Véro.
J'ai mangé de la choucroute, de la blanquette, du confit, des fruits de mer, un steak tartare, du foie gras et du tarama, j'ai bu du champagne, du bon vin et quelques mojitos. L'Oxyboldine et le Moxydar m'ont sauvé l'estomac.
J'ai déposé des cadeaux, vu quelques amis, dansé au Barrio Latino, courru les magasins, ramené tissus et chaussures, livres et cadeaux (retour à la case départ ?).
Ma belle Hortense a eu un an. Fêté dignement. Elle a été gâtée comme une enfant aimée. Elle a fait deux dents et ne ressemble plus à un petit vampire.
J'ai acheté des bouillottes et suis devenue la pro de l'allumage de cheminée rue de Bagnolet. J'ai mangé des croissants tous les matins parisiens, j'ai eu un joli bonnet de bébé et des livres pour créer.

Mon beau sapin, roi des forêts...
Aujourd'hui je n'ai pas vraiment récupéré mais Noël frappe à la porte. J'avais tout préparé et sitôt rentrées de l'école les filles se sont mises à la déco du sapin, Eglantine mettant, Hortense retirant, tout en riant et criant. L'annonce d'un beau Noël en famille ! Londres, Bucarest, Istanbul, Bursa, Paris, mon Superman, lui, atterrira à la maison en même temps que le Père Noël (ou quelques jours avant mais un peu de mauvaise foi facilite la syntaxe) et j'ai bien hâte.
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mardi 23 novembre 2010

Inspiration jaune

Si le mois dernier a connu la journée rouge à l’école d’Eglantine, aujourd’hui le jaune était à l’honneur. Hier soir, alors que j’expliquai à Eglantine comment se passerai sa nuit chez Aksel : « Heu maman, je crois que Mehtap Ogretmen elle a dit quelque chose sur le jaune. Mais j’ai pas bien compris. Je crois que t’as encore oublié de regarder mon sac. »
Moi, dans ma tête : « Hé merde la journée jaune ! Je l’avais oubliée celle là… »
Moi avec Eglantine : « Ha oui c’est vrai j’ai pas regardé. Attend je vais voir. »
Et oui, là au fond du sac, un petit papier me disant que le lendemain les enfants devaient s’habiller en jaune.
Rien de jaune à la maison. Et dans les magasins c’est pas la couleur à la mode cet hiver.

Qu’à cela ne tienne ! Après la découverte des termites dans la maison, mon pneu à plat, amener Olivier au ferry, déposer Eglantine chez Virginie, aller chez le coiffeur à 19h30, manger enfin quelque chose à 21h30, je me suis lancée dans la réalisation d’une jupe que j’avais imaginée alors que la couleur prenait sur mes cheveux. Comme quoi ça inspire non ?

Et puis tiens, si je faisais une jolie ceinture pour aller avec.  Oh ça alors, il est 2h du mat et des poussières d’étoiles… Et oui je ne suis pas encore au point sur la confection de vêtements, surtout quand le seul guide est mon imagination, alors je ne vais pas vite.

Et comme Hortense s’est réveillée hyper tôt ce matin, hop, j’ai fait un collier rigolo avec les tissus de la jupe.

Eglantine est arrivée à 8h et des brouettes matinales. Il me tardait de lui faire essayer ma création de la nuit. Manquerait plus que ça lui aille pas à mon petit pinson.

Résultat ? Trop jolie !
Et vous voyez pas mais j’ai même mis des nœuds de ruban jaune autour des macarons sur la tête.

Au milieu des joggings jaunes, elle était la plus belle ! C’est MA doudou :-)


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samedi 20 novembre 2010

Fin de l'été

Je risque de me répéter vu que nos dernières vacances à Antalya datent d'il y a seulement quelques semaines. Mais comment vous décrire avec des mots nouveaux les moments que nous vivons ici. De vrais vacances, où nous profitons de notre famille et de notre ami Dris, de la plage et du golf, du soleil et des siestes, des soirées et des délicieux repas.

Hortense rayonne, Eglantine est lumineuse, Olivier est épanoui, golfé à bloc, Dris se ressource et moi je profite. Nous avons pu nous baigner dans la mer grâce à des températures exceptionnelles, aller tous les soirs à la piscine intérieure pour le plus grand bonheur des nos filles, danser, picoler, s'aimer.

La semaine prochaine, départ pour la France. Noël approche. Bottes et manteaux seront de rigueur. Le changement va être brutal. Alors demain le petit-déjeuner risque de durer un peu, histoire de faire le plein de soleil paisible.


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mardi 16 novembre 2010

Anti-sommeil

Hortense n'aime pas dormir. Ou plutôt s'endormir. Car quand même une fois qu'elle dort, elle enchaîne les heures de sommeil, en tout cas la nuit.

Mais là elle est dans son lit parapluie, juste au pied de notre lit, debout, agrippée au bord, faisant des vocalises pour attirer notre attention et des gentils coucous de la main assortis du sourire gigantesque du bébé heureux quand enfin elle croise notre regard.

Elle est crevée mais on se sait jamais, des fois que veiller lui fasse découvrir encore quelque chose... Clin d'oeil à ma poupée joyeuse et bien friponne.


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dimanche 14 novembre 2010

Anniversaires

Ben bien sûr j'ai bu trop de raki. Mais comment vous décrire l'ambiance dans ce restaurant ce soir ? Quatre musiciens un peu taciturnes jouent une musique rythmée à la turque qui entraîne toute la salle. Derrière nous une autre table de femmes chante les chansons en dansant assises. Les épaules bougent. Les mains frappent en rythme. Les sourires illuminent les visages.

Bientôt les gens vont se lever et danser. C'est inévitable. Nous sommes en Turquie ! Même moi qui ne suis pas turque je sens la musique qui me prend, mes muscles, mon corps, qui ont envie de bouger. Et puis les gens sont beaux. Ils ont le sourire, ils chantent, ils se laissent porter par la musique. Et moi je me sens comme eux. Bien que si loin, étrangère à cette culture.

J'ai envie de prendre un crayon et de dessiner leurs portraits. Mais j'ai peur de les rater. Alors je les écris. En espérant que les mots et le raki ne me trahissent pas. Que je saurais raconter cette chaleur, ce rythme qui fait vibrer mon cœur. Et toutes ces voix qui s'élèvent en cœur accompagnent mon écriture. Qui ne va définitivement pas assez vite pour exprimer tout ce que je ressens. Allah ! (C'est la musique) La soirée est délicieuse. Pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs.

Et les femmes commencent à se lever. Les épaules tremblent. Mon stylo court sur la serviette en papier qui reçoit ce soir toutes mes pensées. Il y a le joueur de violon qui a dévisagé toutes les femmes de la soirée. Le chanteur avec sa voix envoutante. Le mari de Tuglay qui vient chanter. Les musiciens sont heureux de l'accompagner. Tuglay vibre avec lui.

Et mon stylo noircit ce papier. Le serveur guette son stylo mais je le garde. Je ne peux pas prendre de photo, pas de crayon pour dessiner alors j'écris. Et les hommes chantent. Les femmes, fossettes relevées par le sourire, chantonnent avec eux. Les battements de mains nous entraînent. A côté de moi, Sevgi aussi chante. Et les voix nous emportent.

Ensuite nous cherchons un endroit où danser. Je me sens partir comme dix ans auparavant dans les basses de la musique. Mais c'est l'heure de partir. Derniers délires dans le taxi. Demain les enfants nous attendent. Il faut dormir. Nous n'avons plus vingt ans.

Joyeux anniversaire Caro, Tess et Yasmin !

mercredi 10 novembre 2010

Dialogue avec ma fille

-          Maman ? C’est quoi tous les métiers ?
-          Oulala ! Je sais pas. Y en a plein !
-          Est-ce que y a des gens qui ont pas de métier ?
-          Heu… Oui.
-          Ca veut dire qu’ils travaillent pas ?
-          Si on veut.
-          Ha ben moi ça y est j’ai décidé quel métier je ferai plus tard !
-          Et c’est quoi ?
-          Ben j’aurai pas de métier !
-          Oh non, ce serait dommage ! Tu voulais être chirurgien la dernière fois. C’est bien non ?
-          C’est quoi chirurgien ?
-          Tu te souviens, c’est le docteur qui ouvre les gens pour les réparer à l’intérieur et qui les referme après.
-          Hmmm. Sinon je peux être rônon !
-          Quoi ?
-          Rôôôônooooon !
-          Rônon ? C’est quoi rônon ?
-          Ben c’est le métier de papa !
-          Haaaaaa ! Re-nault ! Tu veux être Renault ! (et j’éclate de rire)
-          Pourquoi tu rigoles maman ?
-          Parce que t’es mignonne ma chérie. (pas envie de lui expliquer que Renault c’est pas un métier)
-          Ha. Ou alors je sais, je serai créatrice ! Comme toi.
-          Tu veux créer des coussins toi aussi ?
-          Ben je peux t’aider dans ton atelier. Et puis quand je serai grande je travaillerai à ta place dans ton atelier.
-          Oh tu pourras avoir ton atelier à toi tu sais.
-          Ben non c’est pas la peine, parce que quand je serai grande, toi tu seras trop vieille pour travailler hein ? Alors moi je ferai les choses à ta place.

Je l’aime !

Douceur automnale

17h30 il fait nuit. Rien que du Normal en Turquie à cette période de l'année.
Nous sommes sur la terrasse, les lumières du jardin nous éclairent d'une douce lumière, les restes de l'atelier s'étalent sur la table extérieure. Je m'assois dans un transat, hésite à sortir le hamac, vais finalement allumer les torches qui restent de l'anniversaire d'Eglantine. Tout ça est anormal. Il y a deux semaines il faisait 8° à la même heure. Juste pour ça c'est encore plus agréable.
Douceur automnale dans laquelle il est bon de se couler.

jeudi 4 novembre 2010

Visite de Tophane

Chaque mois l'Association Culturelle Turquie-France de Bursa organise une demie-journée de visite de Bursa avec Ersen, un guide francophone. Aujourd'hui nous avons pu découvrir ou redécouvrir Tophane. Sur les restes d'une chapelle et d'un moanastère se trouvent les tombeaux de Osman Gazi (ou Ataman) qui est le fondateur de l'empire Ottoman et de son fils Orhan Gazi, le premier sultan de cet empire. Depuis les vieux remparts la vue sur la ville est magnifique, se promener dans les vielles ruelles réservent toujours des surprises (à retenir : les maison musulmanes ont des portes carrées, les maisons chrétiennes des portes arrondies) et donne l'occasion d'ajouter de bonnes adresses à son répertoire pour finalement déjeuner dans le jardin d'un joli hôtel où il fera bon revenir.
Vers les villes jumelées avec Bursa.

Jolies feuilles d'automne.

"Nous sommes à la maison"




Prochaine visite le jeudi 16 décembre : la Grande Mosquée, le Bazar et ses Hans.

Plus de photos sur le Picasa de Ciboolette.
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mardi 2 novembre 2010

Coussins rigolos pour hiver au chaud

La semaine dernière je me suis bien creusé la tête pour savoir ce que j'allais proposer à l'atelier du mercredi maintenant que Halloween est passée. Après le papier mâché je voulais changer de support. Et l'idée est venue de faire des coussins amusants : quelques coutures, deux trois coups de pinceaux, un peu de ruban et nous serons prêts à passer l'hiver au chaud, bien calés dans nos coussins rigolos.

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lundi 1 novembre 2010

Vacances qui swinguent

Nous voilà revenus d'Antalya. A part la route sous une pluie torrentielle à l'aller et un bel orage la première journée, nous avons pu profiter encore une fois d'un temps délicieux, de la plage au soleil, de la piscine intérieure, de la merveilleuse nourriture et des golfs verdoyants (oui même si je ne joue pas, j'aime les golfs). Vendredi les filles et moi avons suivis les mecs lors d'un 9 trous inoubliable de bonne humeur.

Mais surtout, nous nous souviendrons longtemps du Mini Disco, l'attraction préférée d'Eglantine. Et maintenant d'Hortense ! Car elle a indéniablement le sens du rythme, et elle balance tout son corps avec la musique. J'aime surtout le mouvement des épaules qu'Hatice lui montre souvent.

On recommence bientôt !

lundi 25 octobre 2010

Quand Hatice anime notre vie

Il y a 10 jours le fils d’Hatice s’est enfui dans le nord de la Turquie avec une jeune fille. Dans ce cas là, les fuyards doivent se marier immédiatement pour ne pas déshonorer la famille de la jeune fille. En général les garçons qui enlèvent ainsi une fille le font car elle est mineure ou parce que la famille de celle-ci s’oppose au mariage.

Le fils d’Hatice ne rentre dans aucune de ces catégories. Il a 23 ans et la jeune fille 22. Ils n’ont parlé à personne de leur désir de se marier. Hatice n’avait jamais entendu parler de la jeune fille et son fils n’avait pas demandé la main de la jeune fille à son père. Du coup personne n’a compris pourquoi ils se sont enfuis ensemble. Par contre la famille du marié, en l’occurrence Hatice, a du organiser (et payer) le mariage au plus tôt. Le père et la mère de la mariée, furieux de la situation (non pas contre le mariage mais parce qu’ils ont été pris au dépourvu, non consultés, mis au pied du mur), ne sont pas venus et auraient plutôt envie d’étrangler leur nouveau gendre. Hatice est allée à la banque vendre son or et faire un emprunt. En Turquie, les jeunes mariées reçoivent de l’or (pièces, colliers, bracelets) le jour de leur mariage. Elles le gardent précieusement et le vendent en fonction des besoins au cours des années. Hatice a donc vendu son or pour payer la chambre des mariés, le coiffeur pour dix personnes, la salle et toutes autres dépenses qui lui incombent. La chambre des mariés ? Et oui car Virginie m’a expliqué que les jeunes mariés doivent être installés et équipés avant leur mariage. Le jour du mariage la famille et les amis viennent visiter l’appartement des mariés, regardent tout ce qu’ils ont, etc. Hatice vient donc de passer dix jours à courir partout, à tout préparer, et à tout payer.

Elle a pu compter sur nous pour un soutien financier et quelques jours de congés pour préparer le mariage. Et Virginie et moi sommes passées au mariage hier soir, après la fête d’Halloween. J’avais changé ma tenue de sorcière sexy pour quelque chose de plus passe-partout. Car le mariage avait lieu à Emek, le village juste derrière Korupark, ambiance populaire de la Turquie où l’on nous avait déconseillé d’arriver habillées très chic. Jean, tunique longue, gilet ample et petites chaussures rondes avec un petit talon, casuel chic, c’était parfait.

Nous voilà donc partis avec Virginie et Aksel. Hatice avait expliqué à Virginie que comme elle a été prise au dépourvu elle avait juste loué la salle mais qu’il n’y avait pas de dîner, pas de gâteau et pas de musique. Nous avions donc prévu d’y passer, donner encore un petit billet, féliciter les mariés et repartir déposer Virginie et Aksel chez eux.

Encore nous fallait-il trouver la salle. Nous savions que ça n’était pas loin de chez Hatice. Arrivés près de chez elle, nous l’avons appelée et son mari a bien tenté de nous expliquer le chemin. En vain. Il a donc décidé de venir nous chercher. Après l’avoir attendu un moment, nous avons vu beaucoup d’animation devant chez Hatice. La voiture des mariés était arrivée, décorée, musique et klaxon à fond. Nous cherchions le mari d’Hatice. La voiture des mariés est partie, laissant derrière elle une volée de billets que les gamins du quartier se sont âprement disputés (nous les avions vus arriver en courant après la voiture des mariés, attendant la manne d’argent providentielle qu’est un mariage). Dans un concert de pots d’échappements et de klaxons, plusieurs voitures sont parties à leur suite, formant le cortège.
Avant qu’il n’y ait plus personne j’ai essayé de demander à une femme sortant de l’appartement d’Hatice si elle était de sa famille, espérant obtenir ainsi des informations sur le lieu du mariage. Elle m’a vigoureusement écartée sans même me répondre, pressée de monter dans une voiture déjà pleine de gens, et de suivre le cortège.
Un peu désemparés, nous nous sommes vite ressaisis et avons sauté dans la Velsatis pour suivre cette dernière voiture. Fort heureusement elle avait ses feux de détresse allumés et était facilement reconnaissable, malgré la distance.

Notre retard s’est accru quand elle a tourné à droite. Je l’ai suivi. Mais me suis arrêtée immédiatement en réalisant que le reste du cortège avait continué tout droit. Finalement nous avons décidé de suivre la voiture qui avait tourné, en se disant qu’au bout d’un moment elle arriverait bien au mariage. Là, tels Starsky et Hutch, nous avons filé la voiture, guettant ses feux, les voyant disparaître au gré des changements de direction, Aksel enchanté à l’arrière par cette course poursuite digne d’un film d’action. Jusqu’au moment où ayant viré un peu tard dans une rue où nous avions bien l’impression qu’elle avait tourné, nous ne l’avons plus vue. Zut. Quand même, en roulant au pas, nous la cherchions du regard. Quand enfin nous avons vu plein de monde et reconnu le nom de la salle marqué sur l’invitation. Nous avions trouvé. Un rapide coup d’œil derrière moi, une voiture dans le rétro, je mets mon clignotant et tourne à gauche pour me garer. C’est le moment qu’avait choisi la voiture dans mon rétro pour me doubler (sans clignotant elle), et nous avons failli nous rentrer dedans. Je suis allée me garer et la voiture en question est venue s’arrêter à quelques centimètres de la fenêtre de Virginie. Nous nous attendions à voir sortir un mec hurlant et agressif. Pas loin. Sauf qu’il s’agissait d’un flic. Aïe. J’avais fait une queue de poisson à un flic. Il nous a engueulées. Personnellement je n’ai rien compris. Je lui ai gentiment dit deux fois en turc que j’étais désolée. Puis comme il continuait et que je me demandais si j’allais avoir des problèmes ou pas, j’ai demandé à Virginie, en français cette fois, ce qu’il disait. Sans inspiration, elle le regardait silencieusement. Apparemment il rentrait chez lui (il n’avait pas une voiture de police), était crevé, et a dû se dire que ça ne valait pas la peine de continuer à parler à ces deux nénettes qui ne parlaient pas turc (Virginie n’ayant toujours pas dit un mot).

Pas décontenancées pour autant, nous étions bien contentes d’être arrivées et de très bonne humeur. Contrairement à Aksel qui commençait à regretter de ne pas avoir voulu quitter son costume de pirate.
La salle se trouvait en sous-sol. C’est une salle réservée aux mariages. Il y a une pièce pour la mariée (c’est écrit dessus), des tables sur les côtés avec des chaises en plastique, une autre table au centre avec deux chaises recouvertes de rouge (là où les mariés signeront les papiers du mariage) et au fond une estrade avec un DJ. Ce fût notre découverte, il y aurait finalement de la musique traditionnelle du nord de la Turquie (région d’origine d’Hatice). Du coup nous serions bien restées un peu profiter de l’ambiance, s’immerger dans la culture populaire et traditionnelle turque. Mais Aksel se sentait mal à l’aise dans son costume de pirate. Alors après féliciter plusieurs fois Hatice, sa famille, son fils et la mariée, nous sommes repartis.

Hatice aurait bien aimé pouvoir montrer Hortense à sa famille lors de ce mariage. Mais Hortense, le soir, elle dort. Alors aujourd’hui je lui ai proposé de la ramener chez Elle après l’école, avec Eglantine, Hortense et Aksel. Ainsi elle pourrait nous présenter à sa famille. Eglantine et Aksel n’étaient pas enchantés car ils voulaient s’amuser, mais nous sommes quand même allés boire le thé chez Hatice. Ambiance de femmes, Hatice était là avec sa fille, la fille de son mari, sa belle-sœur et… la nouvelle mariée. Celle-ci ne s’est pas assise avec nous mais a fait le service. Avant de repartir j’ai dû visiter la chambre des mariés ornée de draps et de coussins avec de la dentelle faite par la fille d’Hatice. Tout beau, tout neuf, tout prêt à être montré. Et j’ai promis de repasser après avoir emmener les enfants se défouler à Korupark pour… chercher des poissons que le mari avait pêché aujourd’hui pour nous.

Ha les poissons ! Quand nous sommes repassés, toute la famille nous attendait dehors (nous avions téléphoné pour dire que nous arrivions). Les poissons était donc une bouteille d’eau de 5 litres, encore vivants. Les enfants étaient enchantés ! Moi moins. Arrivés à la maison, et suivant les conseil d’Hatice, nous les avons transvasés dans un autre récipent (en l’occurrence un saladier), mais c’était un peu petit alors je les ai carrément mis dans l’évier. J’ai rajouté plein d’eau, quelques morceaux de pain. Les queues s’agitaient, mettant de l’eau partout. Eglantine, ravie, s’est amusée à attraper les poissons. Aksel a bien ri, nous aussi d’ailleurs.
Quand Hatice anime notre vie, elle y met beaucoup de bonne humeur !

Demain, je lui demanderai de cuisiner les poissons. En attendant j’ai mis la grille du four sur l’évier en espérant que Siyah ne s’amuse pas trop avec cette nuit.

dimanche 24 octobre 2010

Plus de Chance

Après avoir passé six jours à l'hôpital, Chance est morte ce matin de bonne heure. Problèmes cardiaques et pulmonaires, elle était trop malade. Au moins elle n'a pas agonisé seule dans la rue, elle était dans la chaleur d'une couveuse et les apprentis véto de l'école vétérinaire ont tout essayé pour la sauver avec l'aide de leurs profs. Ce petit moteur à ronron ne fera plus hurler de joie Hortense. Bye-bye Chance.

Halloween avec le soleil !


Oui nous le faisons une semaine en avance. Quand nous avons commencé à en parler voilà un mois, nous n'avions pas réalisé que les derniers jours d'octobre correspondent à un week-end prolongé cette année en Turquie. Caro nous a donc tous accueillis chez elle aujourd'hui pour une super fête d'Halloween. L'occasion pour les enfants de se déguiser et pour les parents de passer un agréable moment entre amis. Nous avions décoré le sous-sol de Caro mais le temps a été merveilleux et les enfants ont plutôt joué dehors. Tess et Julie avaient prévu des jeux très sympas et Paola avait fait une très belle Pinata. Les enfants ont pu récolter des bonbons en sonnant chez les voisins. Eglantine, petit vampire tout joli, était ravie. Elle a retrouvé Lara, sa grande copine de l'école. Moi j'étais une sorcière, mais lookée sexy alors qu'Hortense jouait les petits diables.

Pour plus de photo, on va sur Picasa .

samedi 23 octobre 2010

Ode à mon bébé

Un sourire à deux dents, des yeux qui pétillent, des cheveux en bataille qui tomberaient sur les yeux sans la jolie barrette à fleurs, d'adorables petites joues, une tête pleine de malice, de grandes jambes, de petites mains agiles, elle se met debout, fait des pointes en quatre pattes dès qu'elle voit quelque chose qu'elle n'a pas le droit de prendre, mange avec beaucoup d'appétit, aime se promener, dévore tout ce qu'elle trouve d'intéressant (un escargot vivant avec sa coquille par exemple...retiré juste à temps, don't worry), n'est pas sauvage, adore sa grande sœur, n'aime pas se coucher et qu'on lui nettoie le visage, et rend délicieusement gaga sa maman. Hortense, une petite fille pleine de vie.


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vendredi 22 octobre 2010

Mobile d'Halloween

Sorcières et chauves-souris se multiplient dans mon atelier. Suspendues à ma lampe le temps qu'elles sèchent, elles forment une sorte de mobile d'Halloween.

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