vendredi 19 juillet 2013

Anniversaire de golfeur


Un swing inspiré d'un des nombreux magazines d'Olivier pour un cadeau très personnel pour mon golfeur préféré. Les filles, elles, ont décoré le cadre.

Bon anniversaire mon Sidi !

samedi 13 juillet 2013

Fête nationale à l'ambassade

Vendredi 12 juillet. Nous laissons les trois filles à Elena et filons à l’ambassade de France. Il est 11h. Harmonie et moi avons rendez-vous les premières pour nous faire pomponner avant l’ouverture du grand portail à 16h30. Manucure, coiffure, maquillage. Un moment entre copines. Avant d’enfiler nos robes blanches que nous laissons pour le moment loin des tâches dans un coin de l’ambassade, nous allons boire un verre et manger un morceau à la terrasse d’un café voisin. La rue est déjà complètement bloquée. Les forces de police sont nombreuses. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, seront présents ce soir pour lancer les festivités du 14 juillet… "Avec quelques heures d’avance" comme l’expliquera M. Ayrault dans son discours.



Lorsque nous retournons dans les deux petites salles où se serrent les maquilleuses et le coiffeur, le rythme s’est considérablement accéléré. L’odeur de laque nous guide depuis le bas des escaliers. Nous portons toutes nos tenues blanches. Nous mettons nos broches un peu toc en forme de diamant bleu-blanc-rouge. Ce soir nous sommes les hôtesses des VVIP (les very very importantes personnalités) de l’Ambassadeur, M. Philippe Gustin. Mission ? Accueillir les officiels. Ambassadeurs des autres pays, ministres roumains et autres personnalités que nous devons guider jusqu’à l’Ambassadeur. Je suis très contente, j’ai eu droit à l’ambassadeur de Turquie. Nous sommes huit, plus les deux policiers de l’ambassade. Nous essayons de reconnaître les drapeaux des voitures diplomatiques. Les deux policiers tiquent quand les gardes du corps qui nous passent sous les yeux sont armés. Victor Ponta plaisante avec nous alors qu’il pose avec l’ambassadeur devant les photographes lorsqu’il arrive.






Caroline et moi accueillons les retardataires alors que le reste de l’équipe de choc des White Girls est déjà parti faire de la figuration sur le perron de la Résidence, à côté de la scène. Du coup nous ratons un peu les discours. Quand nous arrivons, M. Ayrault parle des Roms, de la collaboration économique de la France et de la Roumanie et de la nécessité d’entretenir des liens culturels forts. J’aperçois Olivier dans la foule (heureusement qu’il est grand !).


Une chorale d’enfants roumains chante la Marseillaise. Premier couplet. Refrain. Couplet des enfants (voir les paroles sur le site de l’Assemblée Nationale). Personne ne connaît ce couplet. Heureusement un écran géant diffuse les paroles comme dans un karaoké. Fin du couplet des enfants. Les paroles sont cachées par les têtes. Il n’y a plus que les enfants qui chantent. Puis Jean-Marc Ayrault vient les saluer. Victor Ponta le rejoint. Les caméramans et les photographes poussent du coude. Nous sommes aux premières loges. Nos places de potiches nous vont très bien. Nous nous amusons beaucoup.



Puis c’est le buffet. Notre mission est terminée. Je retrouve mon homme. Champagne ou mojito, copieux buffet. Je suis barbouillée, pour moi ce sera jus de pomme. Nous avons encore deux heures avant que les portes ne s’ouvrent à l’ensemble des Français. Il ne fait pas trop chaud, nous papotons à l’ombre du jardin de l’Ambassade.



Enfin le reste des amis apparaît. Eglantine et Hortense arrivent en taxi avec Yaël et son papa. Elles sont ravies et toute coquettes. Elena les a bien coiffées. Premier plaisir, les glaces à volonté. Puis elles jouent avec un clown-jongleur de Parada monté sur des échasses géantes. D’un côté du jardin le Taraf de Haïdouks donnent un écho musical, comme un pied-de-nez, aux discours sur les Roms. Côté piste de danse, Parada fait son cirque. Les enfants sont subjugués. Je trouve que leurs numéros sont de plus en plus pro. Bravo ! Enfin le DJ met la musique pour les premiers danseurs, les hauts-comme-trois-pommes qui s’amusent comme des fous, mi-danse, mi-jeux. Ils esquissent trois pas et jouent à chat.





22h. Les filles sont fatiguées. Elles sont prêtes à rentrer. De toute façon le concours de danse va bientôt commencer, les enfants vont devoir laisser la place. Nous nous arrêtons au stand photo pour un cliché familial. C’était une super soirée ! Un vrai 14 juillet, le 12 juillet.

vendredi 12 juillet 2013

Rencontres de rue



Longue  jupe à fleurs et tablier à carreaux, cheveux noirs remontés à l’arrière de la tête en un chignon sommaire, elle tient un bouquet de lavande dans sa main gauche alors qu’elle parle tranquillement dans son téléphone portable. Entre ses jambes, un grand panier d’osier où sont disposées quelques gerbes de lavande, des cônes de papier journal prêts à accueillir les petites graines odorantes en vrac, un gobelet en carton pour les servir, un morceau de covrigi pour le petit creux de 11h.

Le distributeur de billets où je me trouve est inondé d’une odeur de lavande. C’est pour ça que je la remarque. Comme des centaines d’autres femmes dans Bucarest, pas vraiment vieille, pas vraiment belle malgré ses yeux clairs, ni vraiment moche malgré quelques poils au menton et un gros grain de beauté à côté du nez, elle vend à la sauvette sa petite production. Elle retournera dans sa masure quand elle aura tout vendu ou rangera prestement sa marchandise au passage de la police.

Je lui achète quelques bouquets. Elle m’en donne deux fois la quantité pour le même prix. Je le lui rends et préfère la pendre en photo. Même si celle-ci ne rend pas honneur à la poésie de cette odeur de lavande sous le soleil des rues de Bucarest.



Quelques mètres plus loin, une femme sans dents avec deux gros chiens et une robe à fleurs colorée regarde mon 6D avec envie. "Prends-moi en photo avec mes enfants !" me demande-t-elle. Le vendeur de journaux nous regarde et sourit avec bienveillance. J’imagine qu’il connaît cette femme qui doit souvent se promener dans le quartier avec ses "enfants". Un des deux chiens est parti avant que je ne prenne la photo. La femme s’est accroupie auprès de son chouchou pour une photo complice avec l’être qui lui est le plus cher au monde. Elle rayonne.



Une jeune femme filiforme, pantalon cigarette sur talons hauts, chemisier vaporeux et longues boucles souples traverse avec indifférence le passage piéton à côté. C'est Bucarest.

C'est quoi être amoureux ?

La librairie Kyralina propose pendant les grandes vacances estivales des activités très variées pour les enfants. Ateliers d'écritures, de photographie, d'initiation à la sculpture, pour faire des livres pop-up, pour écrire sa bd. 
C'en est presque dommage de ne pas être là tout l'été !

En plus de passer un joyeux moment créatif, ces ateliers sont l'occasion pour les enfants de découvrir de nouveaux livres. Et d'aborder de nouveaux sujets... 



"Maman, quand je lis ce livre je pense à Aksel..."
La Turquie dans un coin de cœur. Toujours.

jeudi 11 juillet 2013

Marché gourmand

Les mains chargées de leurs bouteilles en plastique vides, ils font la queue au milieu du marché couvert d'Obor pour faire le plein de lait frais (lapte proaspat). De loin, le distributeur ressemble à la  machine à café de n'importe quel bureau aseptisé. Autour, les étals sont rangés par région d'origine.Les vieilles dames ont des chemisiers en toile colorés et des chapeaux tressés. Les messieurs se retrouvent dans le petit parc voisin, îlot de verdure serti de blocs gris. Assis sur les bancs, cigarette au bec ou jouant aux échecs, ils discutent à l'ombre. Quelques sacs en plastique replets s'éparpillent à leurs pieds. Ici une paire de bretelles sur la chemise jaune pour tenir le pantalon couleur du sable. Là les mains jaugent rapidement les fruits, tâtent, goûtent. Cerises, fraises, abricots. Les jupes se brouillent dans les stands des marchands de fleurs. "Atentie fromos !" crie le chaland qui tire sa charrette à bras chargée de choux, de poivrons ou de ces petits concombres de saison qui ressemblent à des cornichons. Les cabas se remplissent. On mange un covrigi , ces espèces de gros bretzels roumains, pour reprendre des forces.

Un kilo de framboises, un kilo de myrtilles, quelques pêches. Hortense est heureuse d'aider à porter. Après un tour au marché d'Obor, les tartes se succèdent à la maison. L'été se fait gourmand. Le marché populaire met de bonne humeur et en appétit.

Plages bulgares

Petites plages au bord des falaises. Sable fin, coquillages et galets doux. Châteaux de sable, sourires et baignades. Maillots colorés, cheveux défaits, regards enjoués. Week-end détente, plage, piscine et golf en Bulgarie.





Le Lighthouse a enfin un accès à la plage,des aires de jeux pour les enfants et un Kid's Corner !

Toutes les photos dans cet album.

L’odeur des pufuleti



Les trajets sont longs depuis Bucarest. A l’arrière de la voiture, les filles jouent, chantent et regardent le paysage. Parfois j’entends de petits craquements, des bruits de plastique froissé, comme si de petits rongeurs avaient pris possession de l’arrière de la voiture. Les bruissements s’accélèrent et une douce odeur entêtante envahit la voiture. Elles ont ouvert les paquets de pufuleti (prononcez « poufouletz »), ces petites tubulures de maïs soufflé, spécialité roumaine qui ne manque jamais d’accompagner nos longues heures de route. L’odeur des pufuleti est pour nous l’odeur des voyages en Roumanie.

Nous n’avons pas dérogé à la règle lors de notre trajet vers les golfs et les plages de Bulgarie le week-end dernier.

mercredi 3 juillet 2013

Django

Visite matinale au Musée du Village de l'autre côté du lac Herastrau. Au milieu des fleurs et des maisons typiques de toute la campagne roumaine, un petit chat roux et blanc promène sa queue en l'air sous les hortensias.

Voici Django, notre nouveau chaton.


mardi 2 juillet 2013

A la rencontre du vrai Morpho

Dans la serre installée à l'ombre du jardin derrière le musée Antipa, Noam, Eglantine et Hortense ont pu voir un vrai Morpho. Ce papillon aux splendides ailes bleues dégustait des tranches d'orange sous le regard subjugué des enfants.


Une rencontre sympathique à arroser d'une bonne limonade comme savent si bien les faire les Roumains.






Les papillons sont visibles jusqu'au 31 juillet.

Arrière plan mégalomaniaque

Indécent géant sans âme, symbole d'un pouvoir traumatisant, le Palais du Parlement, ex-Palais du Peuple sorti de l'esprit mégalomaniaque de Ceausescu est aujourd'hui un incontournable de Bucarest. Beau ou laid, peu importe, dans les faits il se pose en arrière-plan des photos souvenirs d'une ville abîmée où il fait bon aller ensuite se ressourcer dans les vieilles cours ombragées.



De l'eau et du bonheur


Le ciel nous a baptisés en même temps qu’Eglantine. Entre deux journées à 30°, dimanche, la pluie n’a pas cessée. Elle n’a cependant arrêté personne, surtout pas Chantoune, Gaëlle et Patrick, venus spécialement de France. Ni même les amis venus entourer leur camarade de classe lors de ce moment si important pour Eglantine. Installés au premier rang de la jolie petite église du Sacré Cœur, Noam, Eglantine, Yaël et Margot attendaient avec impatience le début de la cérémonie. Hortense avait quant à elle adopté le cierge offert par Elena, orné d’un long tulle blanc, de fleurs fraîches et surtout... d’un nounours rose !


Eglantine fut attentive aux paroles du Père Michel qui a su la détendre et rendre ce sacrement aussi naturel qu’un jeu d’enfant, tout en lui conservant tout son solennel. Fraîcheur d’une libellule au lever du soleil, beauté du blanc, pureté de l’eau, l’odeur du Saint Chrême sur son front et le sourire qui illumine son visage. L’entrée d’Eglantine dans la communauté du Christ a été à son image, chargée d’amour.





Merci à ©Mihai Constantineau pour les superbes photos prises lors de la cérémonie !
Et encore un grand merci à Elena pour le magnifique (et gigantesque) cierge de baptême.


Le reste de la journée s’est déroulé à l’abri des murs du Radisson Blu autour d’un excellent buffet et de quelques verres de bulles. En rentrant à la maison, la belle robe blanche d’Eglantine portait les stigmates d’une folle après-midi de jeux entre amis : le rouge de la sauce des pâtes fraîches, le chocolat de la fontaine où les enfants ont plongé leurs fruits avec gourmandise, les couleurs des merveilleux maquillages de l’animatrice. Quant à l’animateur, version pirate noir, il n’a pas ménagé ses efforts pour amuser une troupe d’enfants déchaînés, condamnés à rester à l’intérieur, alors que la belle piscine extérieure fulminait de solitude sous l’attaque infinie d’une escadrille de gouttes de pluie.





Toutes les photos de celle belle journée sur mon Picasa.