lundi 26 novembre 2012

Papillons

Au Hard Rock Café le dimanche midi les enfants sont rois. Ils peuvent courir partout et des animateurs sont là pour les maquiller et leur offrir des ballons de toutes les formes. Eglantine et Hortense se sont transformées en papillons...



vendredi 23 novembre 2012

Un retour en câlins

Partir de Bursa dans un belle voiture qui brille sous le soleil. Quitter Istanbul sous la pluie. Retrouver le froid de Bucarest cet automne. Ouvrir la porte de la maison. Se laisser étouffer par des milliers de bisous et des câlins serrés contre le cœur.

Si les filles ont très bien vécu mon absence (et celle de leur père qui, lui, ne rentre que demain), elles m'ont montré combien elles étaient heureuses de mon retour par de généreuses marques d'affection. À fondre !

Envoyé de mon iPad

mercredi 21 novembre 2012

Turquie, bazars et bien être

Les lumières d'Istanbul se détachent sous l'aile noire de l'avion et je me surprend à chantonner l'hymne national turc. Ce voyage entreprit sur un coup de tête me met de bonne humeur après une semaine à trainer malade à la maison. Et la Turquie m'ouvre les bras comme à chaque fois. Même pas le temps de piétiner au contrôle des passeports. Dix minutes après être descendue de l'avion, je récupère déjà mon bagage. Les douaniers boivent du thé dans les petits verres typiques. Irfan Bey m'attend avec une petite affiche. Devant l'aéroport une foule de supporters en rouge et jaune est venue soutenir l'équipe de Galatasray qui part affronter Manchester. Les voix d'hommes entonnent des chants partisans dans une ambiance de stade de foot. Les voitures ne s'arrêtent pas au passage piétons. Nous sommes en Turquie. Je me sens bien.
À peine quelques ralentissements et nous traversons le Bosphore sur le pont FSM illuminé de violet. Ça y est je suis en Asie. Je retrouve Yesim, Gün et Melahat. Nous nous attablons autour d'une soupe de yaourt. Et bien sûr nous discuterons jusque tard dans la nuit. Les filles manquent, petits lutins joyeux.

Au matin Yesim et moi partageons un petit déjeuner turc : olives, tomateś fromages, miel, confitures, pain. La théière chauffe en permanence à feu doux. Nous remplissons plusieurs fois nos verres du beau liquide ambré. Nous traversons Istanbul en voiture pour rejoindre le bazar égyptien et toutes ces boutiques où je vais trouver de quoi finir mes commandes de colliers. Le plaisir d'être avec Yesim est renforcé par la façon qu'elle a de s'émerveiller autant que moi de tous les trésors dont regorgent ces ruelles bondées.

Nous déjeunons à trois heures de l'après-midi à l'Istanbul Modern, le musée d'art contemporain sur les bords du Bosphore. Nos regards se perdent au fil des trajets des bateaux, petits et gros, qui se croisent à l'infini sous le soleil d'automne. Au moment de rentrer le trafic est dense. Nus nous arrêtons pour une manucure. C'est ça aussi la Turquie. Prendre le temps de s'occuper de soi.

Le lendemain, aujourd'hui, nous nous levons de bonne heure pour attraper le ferry de 7h30. Je dors les yeux ouverts alors que la voiture longe les vieux remparts. Je suis bercée par la ligne d'horizon qui sépare la mer et le ciel dans la lumière grise du matin. Je dors dans le bateau alors que des hommes d'affaire allemands n'auront de cesse d'interroger leurs hôtes turcs pendant toute la traversée. Il semble que les logistiques turques et allemandes aient quelques différences structurelles. Nous débarquons à Mudanya avec le soleil. Je quitte Yesim devant Oyak-Renault. Je finis le trajet en "taksi" jusqu'au bazar.

Le marchand de chemise a consciencieusement gardé le paquet qu'il m'avait bien envoyé l'année dernière mais qui lui est revenu. L'adresse est pourtant correcte. Peu importe puisque je peux finalement le récupérer. J'achète quelques écharpes à ma vendeuse préférée dans le bazar de la soie, le Koza Han. Je choisis une sélection de soies sauvages chatoyantes et laisse la grosse valise chez le marchand le temps de finir de profiter du bazar. Le marchand de perles, le marchand de fruits secs qui me faut goûter ses abricots séchés au soleil et ses figues moelleuses. Je récupère enfin le manteau que j'ai fait confectionner à l'automne dernier. J'achète un "açma", quelques noisettes et des clémentines. Je m'installe en terrasse au cœur du Koza Han, mon endroit favori à Bursa. Je sors mon iPad pour vous écrire ces quelques lignes en buvant du thé. Je suis bercé par les murmures du bazar. Je me sens délicieusement sereine.


Envoyé de mon iPad

dimanche 11 novembre 2012

L’œil d'Eglantine sur les vacances

Bucovine. Maramures. Presque 2000 km en une semaine. Donc des heures de route. Hortense qui toussait et ne dormait pas la nuit. La bruine et le froid en Maramures. Des heures d'interviews. Et mes filles qui ont gardé leur bonne humeur au milieu de tout ça. Profitant de chaque découverte pour inventer de nouveaux jeux.

Certes je suis rentrée épuisée. Mais avec le recul, et en regardant ce soir les centaines de photos prises par Eglantine, je me dis que oui, elles ont passé de bonnes vacances. Du haut de ses 7 ans, Eglantine m'apporte un regard différent sur ce voyage un peu fou avec elles à la rencontre des artisans.

J'ai laissé 90% des photos. Parce que même "ratées", elles sont le regard d'Eglantine sur ce qu'elle a vécu pendant les vacances.

Conclusion, elle aime les fleurs, les gens, les animaux et les couleurs !

Les photos d'Eglantine.




Ballade d'automne au parc Herastrau

Un week-end tranquille à la maison, quel bonheur ! Avec Hortense qui dort à nouveau, je récupère. Alors pendant qu’Olivier est allé taper quelques balles ce matin, j’ai emmené les filles au parc. Au passage nous avons récupéré Noam, le grand copain d'Églantine. Sur leurs grands vélos ils allaient beaucoup plus vite qu’Hortense mais l’attendaient gentiment dès qu’ils avaient pris trop d’avance.

Sourires et douceur au milieu des couleurs d’automne. Émerveillement devant les beaux chevaux de la police montée. Le parc Herastrau, avec ses nombreuses aires de jeux, est une source inépuisable de plaisirs pour les enfants, quelle que soit la saison.

Toutes les photos sur mon Picasa. Vous connaissez le chemin !



Rideau noir pour Siyah

Une semaine aujourd'hui que Siyah n'est pas rentrée à la maison. Elle avait l'habitude de rester parfois dehors toute une nuit. Au matin elle donnait de la voix avec son air mécontent à la porte-fenêtre, se jetait sur ses croquettes, prenait quelques caresses et allait dormir sur un bon gros coussin. Lundi dernier, alors que je revenais de l'aéroport, elle n'était pas là. Elle n'est pas revenue râler à la porte. Elle nous manque.

Rhino laryngo trachéite

Ma pauvre Hortense tousse depuis des semaines. Ca part un peu et ça revient plus fort. La semaine dernière le diagnostic est tombé, rhino laryngo trachéite. Un joli nom à rallonge pour rien de bien grave mais oui, elle se réveille plusieurs fois par nuit depuis plus d'un mois en s'étouffant. Heureusement ça y est, voilà deux nuits qu'elle passe tranquille.

Du coup je dors moi aussi. Autant dire que ça fait du bien !

samedi 3 novembre 2012

En Bucovine avec Mihai

Rendez-vous jeudi soir à l'aéroport après 20h. Enregistrement sur le vol Bucarest-Suceava. Pluie. Vent.

Mais dès vendredi matin, la soleil nous a rejoint en Bucovine en même temps que nous retrouvons Mihai pour trois jours intensément photographiques. Direction Marginea où je retrouve le potier que j'avais vu au début du mois d'octobre. Puis nous nous arrêtons à Ciumana, près de Vatra Moldovitei. Quelques enfants ont mis leurs costumes traditionnels et nous attendent pour une séance photo où les jeux et les rires nous autorisent de beaux portraits. Nous finissons notre première journée en grimpant une colline pour rejoindre la maison d'un vieux paysan. Flûtes, opinc (ces chaussons de cuirs qui font partie du costume traditionnel), faux, meule pour faire la mamaliga, guimbarde, violon, nous passons avec lui d'un sujet à l'autre. Les appareils photos sont pleins lorsque nous arrivons enfin à la pension de Casian à Moldovita, le Merle Blanc.






Aujourd'hui nous somme restés à Paltinu, non loin de la pension. Chez une tisseuse d'abord. Puis nous avons rejoint un groupe de femmes au musée. Habillées de leurs costumes traditionnels, elles tricotaient, brodaient, filaient la laine et chantaient pour nous offrir de magnifiques sujets de photos. Si les activités étaient parfois factices (comme cette femme dont la broderie n'a pas avancé d'un pouce alors qu'elle passait et repassait le fil dans la toile), l'ambiance était extraordinaire et nous avons toutes adoré partager les rires de ces villageoises.



Puis nous avons fait un petit tour dans les collines, ouvert la porte d'un couple de vieux paysans, croisé vaches et chevaux, pris encore quelques photos de paysages avant de redescendre boire un thé bien chaud à la pension.





Le week-end n'est pas fini. Nous devons rendre visite à un berger demain, admirer une fois encore le travail minutieux de la peinture sur œufs, voir un monastères et retourner à Suceava, dormir quelques heures avant notre vol de retour. Arrivée prévue à Bucarest lundi matin... 7h ! Juste à temps pour voir les filles avant qu'elles ne partent à l'école.

Les photos sont visibles sur mon Picasa.