vendredi 28 septembre 2012

Reprise picturale


Désormais les jeudi d'Eglantine seront colorés. Conquise par son expérience picturale estivale, la voilà repartie pour une année en peinture avec Zoita. Et moi j'adore ses peintures. Je vous les posterai bientôt.

Câlin de nuit

Encore ce soir Hortense pleure dans son sommeil. Elle a toujours le nez pris et tousse un peu. Je suis en train de travailler sur le canapé en écoutant de la musique. Je la pose à côté de moi à moitié endormie. Un biberon d'eau, ses petites mains dans la mienne, sa tête est contre ma hanche. Je ne tape plus que d'une main et fait défiler les pages des Innocentes d'Anna de Noailles du bout de la souris. Petit cœur fragile, ses yeux s’entrouvrent de temps en temps vers mon écran. Elle finit par accepter de retourner dans son lit. Petit cœur tout doux blotti dans mes bras.
Je reste seule avec Anna de Noailles et un peu de la chaleur d'Hortense sur le coussin d'à côté.

mardi 25 septembre 2012

"Tout le les lettres"

"A, b, c, d, e, fé, g, af, i, ziii, léménopé, quou, r, s, t, u v, w, iksssss, y, z, maintenant je les connais, tout le les lettreuuuuu l'alphabet."

Hortense chante l'alphabet.
Je suis fan !

Eveil à la foi

Ca y est c'est parti. Eglantine plonge dans le grand bain de l'éducation religieuse pour préparer son baptême qui devrait avoir lieu en juin. Elle avait l'air enchantée par sa première séance d'éveil à la foi cet après-midi. J'espère que la normalisation de sa spiritualité à travers les institutions n'en écrasera pas la richesse et l'intensité.

Le p'tit café de l'afb

Le p'tit café en roumain, on appelle ça Micul Cafe. Chaque mois l'afb essaye d'en organiser un dans chaque quartier de la large communauté de ses membres. Suite à un concours de circonstances et d'idées grandioses dont je vous passe ici le déroulement, celui du mois de septembre à Herastrau a eu lieu dans mon jardin ce matin. Avec la particularité de proposer une exposition des créations personnelles de quelques copines. Dont mes derniers colliers-foulards, finis hier après-midi, bien sûr.

Certes, le propriétaire a entrepris de refaire la pelouse mercredi dernier, la transformant provisoirement en un champ labouré. Non il n'a pas pu faire poser les rouleaux de pelouse vendredi comme prévu, à cause de la pluie incessante. Oui j'ai eu très peur hier midi en voyant que l'état du jardin ne s'améliorait pas. Mais hourra hier soir, quand une belle pelouse épaisse et bien verte est venue recouvrir la boue du jardin. Nous avions les pieds un peu humides ce matin car les plaques d'herbes ne doivent jamais sécher pendant un mois, le temps de prendre. Mais au moins nous n'avions pas besoin de chausser nos bottes en caoutchouc.

En plus le soleil était de la partie, ouvrant sans retenue le jardin à toutes les invitées... alors que l'Atelier de Loisirs Créatifs travaillait comme chaque mardi à l'intérieur de la maison. Tout le rez-de-chaussée était donc en activité, du jardin au salon en passant par la cuisine où deux cafetières délivraient le breuvage principal de tout Micul Cafe.

Tarte aux figues, assortiments de cakes, chocolats et loukoums, bonne humeur et jolies créations ont été le cocktail d'un café sympathique.



Un grand merci ici aux copines qui sont venues exposer, à celles qui m'ont donné un coup de main, et à Elena qui est venue alors qu'elle avait été malade toute la nuit.

From Bulgaria with love, enfin !

Détrompez-vous ! Si la Cafetière ne fait pas de bruit, c'est qu'elle est très occupée. Vendredi, les valises ont été vite bouclées après mon cours de peinture et nous sommes partis pour les golfs bulgares. Adieu le Lighthouse, ses apparts sans âme et son aire de jeux cassés, cette fois-ci nous avons investis un villa du Blacksearama. Pelouse verdoyante, aire de jeux juste devant la porte, possibilité de louer des vélos à la journée pour 5 euros, des arbres où Eglantine a pu vivre ses aventures imaginaires pendant la sieste d'Hortense. Je suis conquise. Enfin !

Samedi matin, la tempête de la veille finissait de quitter les lieux. Ciel gris et vent léger nous ont accompagnés lors d'une ballade au cap Kaliakra. Les filles ont couru dans les ruines en essayant de trouver le faucon qui vit sur les lieux. Le temps n'était pas à voir des dauphins dans la mer Noire qui nous cernait. Mais quel bonheur de sentir l'air iodé nous envelopper.

Dès samedi après-midi le ciel s'est dégagé et j'ai emmené les filles manger des moules au bord de l'eau dimanche midi. Je garde un excellent souvenir de celles cuisinées avec un sauce aux tomates, prunes et noix. Pendant ce temps Olivier a eu l'occasion de participer à un tournoi de golf, sans pause déjeuner, mais avec un joli parcours.



jeudi 20 septembre 2012

De ci, de là



Avant de partir voir les artisans d’Horezu et ses environs, Antonia avait obtenu du  Musée de l’Olténie (http://www.muzeulolteniei.ro) une liste non exhaustive de quelques artisans de la région. Nous avions des noms, des adresses, pas de numéros de téléphone et parfois pas d’indication sur leur spécialité. Rien de ce qui concerne l’artisanat roumain n’est centralisé. Souvent, même les mairies des villages où nous sommes allées ne connaissent pas la richesse de l’artisanat qu’elles abritent.
   
Antonia n’est pas décontenancée par cet état de fait. Sitôt arrivées à la pension, elle demande s’ils ont un potier à nous conseiller. Un coup de téléphone et nous sommes attendues par Vasilica dans son atelier. Cette femme discrète et chaleureuse nous montrera toutes les étapes de fabrication de cette céramique traditionnelle. Elle nous introduira également auprès de Maria, tisseuse de tapis. Elle ne nous laissera pas partir sans quelques poires du jardin et un petit pot chacune. Le temps de faire un saut au Monastère de Polovragi et nous voilà revenues sur le parking d’une auberge d’Horezu où nous avons rendez-vous avec Maria. Elle attend le bus de Sibiu dans lequel quelqu’un lui apporte un gros paquet. Paquet que nous mettrons dans la voiture pour nous rendre chez elle à Maldaresti.


Vasilica dépose la peinture à l'aide d'une corne de vache remplie de couleur et dont le bec verseur est fait de la pointe d'une plume.


De sa petite maison fleurie comme ses tapis, nous repartirons avec des pêches et une petite tapisserie chacune. Entre-temps Maria nous parle de son métier, dans tous les sens du terme, puisqu’au-delà de son activité elle nous montre avec quelle dextérité elle fait jouer ses doigts sur son métier à tisser vertical pour faire naître la poésie de ses tapis. Nous quittons la laine pour la soie et rejoignons ensuite Budurasti. Christina, prévenue de notre visite par Vasilica et Maria, guette mon Duster devant sa maison.


Maria, assise devant son métier à tisser, fait danser la laine aux couleurs naturelles sur la trame de coton.


Il fait déjà nuit et la dizaine de métiers à tisser qui se serrent dans son atelier sont au repos. Sous la lumière crue d’une ampoule nue Christina nous montre ses cocons, raconte son aventure pour en arriver là. Elle a planté les mûriers, elle élève ses propres vers, file, colore naturellement et tisse traditionnellement cette soie si douce avec laquelle elle confectionne des nappes ou des costumes populaires. Rendez-vous est pris pour le lendemain, venir voir les muriers, faire des photos à la lumière du jour.


Christina nous montre une vieille écharpe de soie qui faisait partie du costume traditionnel.

Je ne sais plus laquelle des trois nous donne le numéro d’un sculpteur de bois à Barbeni. Antonia le contacte par téléphone. Il n’aura malheureusement pas le temps de nous recevoir le lendemain mais nous rassure en expliquant qu’il n’est pas le seul sur place. Nous n’aurons donc aucun mal à trouver ce que nous cherchons dans ce village. L’esprit tranquille, nous rendons donc visite mercredi matin au magnifique monastère d'Horezu avant de nous garer  sur la place principale du village de Barbeni. Antonia part à la pêche aux infos auprès des commerçants.
Personne ne connaît de sculpteur sur bois.

Nous nous rendons à la mairie. Je laisse Antonia discuter. Finalement on nous envoie rencontrer le directeur de l’école voisine. En chemin, Antonia a la bonne idée de confirmer notre chemin avec deux dames dans la rue. Il semble que la personne que nous devons rencontrer n’est pas le directeur de cette école, mais d’une autre. Nous reprenons la voiture. L’école où nous nous rendons est dans un village appelé Valea Mare (il n’est pas le seul dans la région) et présente la particularité de ne pas avoir de panneau indicateur. Le visiteur non averti ne sait donc pas quand il y entre. Nous nous arrêtons encore une fois pour vérifier notre route. Un premier type nous renvoie vers la première école. Mais, en suivant d’autres conseils, nous repérons la fontaine derrière laquelle se trouve l’école.

Contacté par téléphone, le directeur arrive en quelques minutes. Le temps pour nous de remplir toutes les bouteilles de la voiture avec l’eau fraîche de la fontaine. Gros bonhomme trapu et à l’œil gauche aveugle, il nous montre les objets en bois fabriqués par les élèves de l’école puis nous accompagne rencontrer Gusatu. Il appartient à la communauté des Rudars et met un point d’honneur à nous expliquer qu’ils ne sont pas des Tsiganes.Ce sont les Rudars du bord de l’Olt qui creusent le bois de saule, de peuplier ou de tilleul pour en faire des bols, des assiettes, des cuillères et encore plein d‘autres objets. Les outils sont rudimentaires. Le travail se fait en famille, dans la cour, au milieu des poules quand le temps est beau.

Le directeur de l'école et Gusatu répondent à nos questions. Sur la table sont étalées les photos prises sur les différents marchés du pays, telles des trophées.



Le fils et la femme de Gusatu travaillent dans la cour.



Il est déjà tard. Au cours de tous nos entretiens Antonia a récupéré le numéro de téléphone du fabricant d’instruments de musique de Ramnicu Valcea qui est sur la liste du musée de l’Olténie. Malheureusement il ne pourra pas nous recevoir cette fois.

Nous faisons une halte au monastère de Dintr-un Lemn puis rejoignons les monastères de Bistrita et d’Arnota. Celui de Bistrita, dans la vallée, est le plus populaire mais le moins beau de tous. La vieille grotte est fermée à l’heure où nous passons. La route qui mène à celui d’Arnota est un vrai bonheur avec le Duster. Ce chemin blanc caillouteux de montagne serpente au milieu des arbres tirant déjà vers les rouges de l’automne et longe une immense carrière de pierre qui aura dominé le paysage tout au long de notre séjour. Le tour du monastère est vite fait, mais la vue à elle seule vaut le déplacement. Nous dégustons quelques fruits au soleil et repartons voir les mûriers de Christina.

Trois employées sont au travail. Elles doivent terminer une commande de sacs rouges et noirs à motifs traditionnels pour un magasin de Bucarest. Seule l’une d’entre elle travaille sur un métier à tisser. Les autres finissent les coutures et coupent les derniers fils qui dépassent. Dans la cour le chien aboie, le chat se prélasse. Des pommes, des poivrons, des tomates et autres fruits et légumes sont entassés à droite à gauche. Nous passons dans l’arrière-cour. Comme un peu partout dans la campagne, le bois attend d’être rentré pour l’hiver. Les poules nous regardent passer avec curiosité. De gros lapins dorment au fond des clapiers. Un petit portail débouche au bord d’une rivière clairsemée de bouteilles en plastique vides. Deux vaches boivent sous l’œil attentif de leur vieux gardien. Nous empruntons un petit pont de bois pour rejoindre le chemin de terre qui coure sous les arbres de l’autre côté. Une charrette passe. Le champ de Christina est fermé par un petit portail en bois et du fil de fer qu’il lui faut démêler. Au centre le maïs a séché sur pied avec la canicule de cet été. Tout autour du champ Christina et son mari ont planté des dizaines de muriers. Les plus vieux ont seulement cinq ans. Leurs feuilles ne suffisent pas à nourrir à elles seules tous les vers de Christina et elle doit aller chercher chaque saison des feuilles supplémentaires dans un village proche.


Les feuilles de mûrier, la base de tout le travail de Christina.


Au moment de partir Christina nous confie un gros paquet contenant les sacs qu’elle doit livrer à Bucarest. Nous les déposerons en rentrant le soir. Elle nous donne aussi des pommes, du raisin, des poivrons, des prunes séchées (poame) et pour chacune une grande écharpe en coton aux douces couleurs naturelles tissées chez elle.

Nous reprenons la route de Bucarest le cœur et l’esprit riches de toutes ces nouvelles rencontres. Et pour moi une belle leçon, ne compter que sur soi-même et ses propres connaissances pour trouver les artisans qui créent leurs trésors aux confins des campagnes roumaines.

Pour vous situer un peu, voici un plan avec nos différentes étapes :

mercredi 19 septembre 2012

Inventaire

On ne rentre pas de deux jours à la campagne sans ramener des pommes, des poires (ha non, en fait nous les avons mangées en route), des pêches, du raisin, des oeufs de caille, des poivrons, des prunes séchées (poame), des cuillères en bois, des écharpes en coton teint avec des plantes et tissées au vieux métier à tisser, des petits tapis d'Olténie, des bols d'Horezu, ainsi que quelques kilos de la terre d'Olari pour le projet scolaire du fils d'une amie, des centaines de photo, des heures d'enregistrements et surtout un ventre bien plein, parce qu'à la campagne on mange bien. Voilà. C'est tout.

Ou presque. Puisqu'on peut aussi rajouter les beaux souvenirs de merveilleuses rencontres.

Clins d'oeil

Il est tard et j'ai beaucoup roulé ces derniers jours. Je vais donc aller me reposer. En attendant de finir de dépiler les interviews et les photos, je vous offre quelques clins d’œil de ces derniers jours.


























De monastère en artisan, autour d'Horezu


Ces deux derniers jours ont été denses. Antonia et moi sommes parties à la découverte des artisans des environs d’Horezu, judet de Vâlcea. De la terre d’Olari aux tapis d’Oltenie, des vers à soie de Stoenesti aux copeaux du bois taillé des Rudar, nous avons tourné dans tous les sens sur les routes campagnardes de la région. Nous avons croisé des chiens qu’il m’a parfois fallu éviter, les traditionnelles volailles du bord des routes (poules, oies, dindons), les vaches qui paissent devant les portails, les chevaux « empomponnés » de rouge (je sais, ce mot n’existe pas, mais il devrait. Empomponner, décorer de pompons), les troupeaux de moutons et de chèvres, les charrettes chargées des pauvres récoltes de maïs (la sécheresse est sévère cette année) et quelques roulottes tsiganes (la poésie de Gadjo Dilo est bien loin, elles sont ouvertes à tous les vents et n’incitent guère à la rêverie voyageuse).

Nous en avons profité pour faire des pauses dans quelques-uns des nombreux monastères qui se lovent dans le relief boisé de ces Carpates septentrionales. Les tours charnues et blanches de certaines églises se voient d’ailleurs de loin. Polovragi le discret, le fameux Horezi, Dintr-un Lemn le fleuri, le populaire Bistrita, Arnota le haut-perché, nous nous sommes arrêtées visiter chacun d’entre eux. Quelle découverte alors de partager ces moments avec Antonia, orthodoxe et pratiquante, qui, à l’instar de nombreux autres visiteurs, prend le temps de baiser doucement chaque icône et chaque relique ! Voilà un geste surprenant pour qui n’en n’a pas l’habitude. Mais alors que je la regardais faire, je la voyais dans son univers, dans ses croyances, dans toute l’importance quotidienne de son orthodoxie. Et si je me moquais gentiment de l’aspect hygiénique (toutes ces bouches qui baisent tour à tour les mêmes vitres protectrices), je m’émerveillais surtout d’une coutume qui n’est pas la mienne et qui semble si naturelle dans ces contrées.

La plus vieille église du Monastère Dintr-un Lemn aurait été construite avec le bois d'une seul gros chêne, d'où son nom qui signifie "d'un seul bois"

Pension Dana - Horezu

Plusieurs pensions affichent leurs panneaux tout au long de la traversée d'Horezu. J'avais choisi de réserver à la pension Dana, parce qu'elle est Strada Olari, la rue qui mène au village des potiers un peu plus haut sur la colline, Olari, justement. Le couple qui reçoit a appelé sa pension du nom de sa fille. Amènes et serviables, madame parle même français et prépare une cuisine traditionnelle roumaine savoureuse et généreuse, monsieur est très curieux des gens qu'il rencontre.
Hier soir, Antonia et moi étions bien les seules touristes. Les autres clients semblaient être des représentants qui avaient l'habitude de faire une halte à la pension. Les discussions sous la pergola du jardin étaient animées et joviales. Quand la fraîcheur s'est faite sentir, les plus tardifs se sont retrouvés sous les néons de la salle à manger. Backgammon, cigarette (mais au moins il nous a été demandé si cela dérangeait) et match de foot à la télé, la vie des firmes qui les emploient a été passée au peigne fin.
La nuit a été bonne. La vache qui meugle depuis ce matin me donne envie d'un bon verre de lait. L'eau de la douche a juste été un peu tiède. Je pense qu'il s'agit juste d'un problème de réglage qui serait résolu dès ce soir si je restais une nuit de plus.

A 80 RON la nuit, soit 18 €, 25 RON le dîner et 15 le petit déjeuner, je vous recommande avec plaisir cette adresse au milieu des fleurs du jardin.

http://www.pensiuneadana.ro

dimanche 16 septembre 2012

Premiers coups de pédale


La pluie a fait son arrivée. Mais dès la première éclaircie Hortense a enfourché son vélo rose pour faire un tour jusqu'au parc. Depuis vendredi, en suivant les conseils de son papa, elle a enfin compris comment appuyer sur les pédales dans le bon sens pour faire avancer sa bicyclette.

Eglantine quant à elle maîtrise bien son grand VTT. D'ailleurs elle a du encore pousser cet été et il a fallu monter la selle.



Mes trois amours sur leurs vélos. Moi j'avais l'appareil photo. Et je poussais un peu Hortense dans le dos parce qu'au retour, elle fatiguait un peu. Prochaine étape, apprendre à se servir des freins. Ensuite on enlève les petites roues. Comment ça, pas tout de suite ?

vendredi 14 septembre 2012

Petite forme

Un jour on a envie d'un enfant. Puis l'arrivée du deuxième nous ravit. On imagine déjà la complicité, les câlins, les fous rires et les jeux partagés.
Un soir, on se fait copieusement vomir dessus. C'est fou comme on occulte facilement cet aspect des enfants.
Peut-être parce que, ensuite, Eglantine a pris sa petite sœur raplapla avec elle dans sa chambre, lui faisant faire un dessin et lui lisant une histoire le temps que je nettoie tout. Alors quand j'ai ouvert la porte et que je les ai vues toutes les deux souriantes, l'une sur le lit, l'autre sur le tapis, j'ai oublié l'infâme truc gluant qui me recouvrait une demie heure auparavant.

La complicité, les câlins, les fous rires et les jeux partagés sont plus importants que les mauvais moments à passer.

Hortense n'est pas en forme. Je n'arrive pas à savoir si c'est à cause de son rhume ou si elle a attrapé un vilain microbe à l'école. J'espère que ces deux jours sans école vont lui faire du bien.


Daniela


J'ai rencontré Daniela lors du projet 100% RO l'année dernière. Elle est la ravissante intendante de la Résidence de France à Bucarest. Elle gère avec délicatesse les maîtres d'hôtel, femmes de chambre, cuisinier, aide-cuisinière, jardinier et chauffeur qui répondent aux besoins quotidiens et protocolaires de notre Ambassadeur, Philippe Gustin.
Elle m'a toujours accueillie avec ce sourire qui désarme les colères les plus noires, j'en suis certaine. Elle semble être l'âme de cette magnifique demeure, douce et raffinée. J'ai adoré passer quelques heures en sa compagnie à l'occasion de la rédaction d'un article sur la Résidence de France pour le journal de l'afb. Merci Daniela !

mercredi 12 septembre 2012

Le rythme est pris, ou presque



Les nuits sont fraiches et l’air du matin mord un peu les jambes et les pieds encore dénudés. Eglantine continue de partir à l’école avec le sourire. Hortense est contente de faire un tour de vélo mais elle resterait bien à la maison. Elle a finalement pleuré deux matins, vendredi et lundi. Hier, il a fallu la mettre dans les bras de sa maîtresse pour qu’elle me laisse partir mais ensuite tout se passe bien. Dès jeudi, elle restera à l’école toute la journée. Une nouvelle étape !

Mais ce matin, alors qu'elle devrait déjà être en classe, Hortense dort encore. Elle a attrapé un rhume pas très méchant mais qui suffit à l'empêcher de dormir depuis plusieurs nuits. Alors aujourd'hui, je la laisse récupérer des forces et combattre ses microbes. 

mardi 11 septembre 2012

By Maï: Collier-foulard, le retour

By Maï: Collier-foulard, le retour: Pour se remettre dans le bain des colliers foulards, un tissu fleuri sombre et sobre. Quelques gouttes rouges aux extrémités pour lui donner un peu de peps et un pendentif ultra-moderne pour une note contemporaine. Romantique et citadin, voilà mon nouveau collier-foulard.

dimanche 9 septembre 2012

Un matin sur la plage

A minuit la voie lactée avait disparue derrière les nuages quand Hortense s'est réveillée. Ce matin elle m'a fait fait plein de petits bisous et câlins en attendant que je daigne enfin émerger vers 7h30. Le soleil inondait déjà la tente et Eglantine a également ouvert un œil avec le sourire. Nos voisins de camping étaient sur la digue en train de pêcher. Ils relâcheront malheureusement toutes leurs prises bien avant l'heure du déjeuner. Ou alors c'est qu'ils n'auront rien attrapé... ;-)

Baignade, badminton et farniente seront nos autres grandes activités de la matinée. Avant de tout replier pour aller déjeuner au restau (avec poisson au menu).






samedi 8 septembre 2012

Etoiles

Je me glisse entre Eglantine et Hortense endormies. Dehors s'écoule le bruit des vagues où scintillent de minuscules méduses. La voie lactée nous chaperonne de toute sa hauteur.
Je viens de jouer les petites souris. J'ai mis la première dent d'Eglantine dans mon porte-monnaie.
Bonne nuit depuis la plage !

Trimis de pe smartphone-ul meu BlackBerry® de la Orange!

Vidéo à partager

La Roumanie en 1.55 min et en anglais. Mais pour ceux qui comprennent, ça devrait vous donner envie de venir voir ce pays !


mercredi 5 septembre 2012

Cuvée afb


Pour ceux qui suivent l'afb, sachez que la cuvée éponyme s'arrondit le goût dans les fûts de chêne de la cuverie des Domaines Franco-Roumains (www.domeniilefrancoromane.com).

De la Bourgogne aux Carpates



Denis est un Bourguignon de la Bourgogne viticole. Jusqu’à voilà quelques années sa famille avait un beau domaine dans cette région de bons vins. Avec son père et une de ses filles, Denis travaillait au domaine alors que 70 actionnaires formaient la sixième génération de cette entreprise familiale. Trop d’actionnaires, pas assez de passionnés, le domaine a été vendu. Et Denis a cherché une terre digne de faire des grands vins, des vins de garde.

Lorsqu’il nous fait visiter la cuverie des DomainesFranco-Roumains (Domeniile Franco-Române) lundi soir à l’occasion du départ de deux membres du comité de direction de Renault, Denis nous explique pourquoi la terre de Sahateni, au pied des Carpates, est de celle qui fait les grands crus. La qualité du sol, l’amplitude climatique, le tchernoziom et encore d’autres critères que j’ai déjà oubliés. Car outres les précisions techniques,  Denis nous passionne par… sa passion.  Le vin, c’est la vie de Denis, et de sa femme Martine. Denis sent, goûte, ajuste, parle et respire pour faire du bon vin. Il personnifie sa vigne. Bio, aérée, plantée hectare par hectare au rythme des regroupements de parcelles qu’il a réussi à faire. Après la chute du communisme les terres ont été données par minuscules parcelles. Pas facile aujourd’hui de convaincre les paysans un par un d’aller faire tout un tas de démarches au cadastre pour les vendre.

Bien sûr si Olivier vous relatait la visite, il serait capable de vous donner toutes ces précieuses informations techniques que Denis a dispensées avec générosité. Moi j’ai retenu les yeux qui pétillent, le cœur qui s’anime au son de l’aventure d’une vie, la présentation des vins du domaine comme des enfants couvés, chacun son caractère et ses qualités. Denis les aime et nous invite à les découvrir.

Merci Jérôme Olive d’avoir invité les « femmes de » à venir partager cette soirée de départ. Ce fût un grand moment. Visite à refaire avec les amis de passage qui aiment le vin (vous venez quand déjà ?). Et cette fois je prendrai des notes.


En attendant, n'hésitez pas à visiter leur site, noter l'adresse et aller faire un tour dans le domaine pour goûter leurs vins !