samedi 30 avril 2011

Impression

Presque trois ans de notre vie. 578 messages. 357 pages Adobe Reader. Je pense à imprimer la Cafetière et Olivier a réussi à l'exporter.
Du coup une grande émotions en faisant défiler tout ça ce soir. Quel souvenir pour les filles, pour nous, pour nos proches. Mieux que les albums photos souvenirs !

Expérience

J’ai décidé de laisser Hortense manger un peu toute seule. Compote kiwi-poire. Elle joue avec la cuillère, met les doigts puis boit carrément au bol. Elle en a jusque sur la tête mais l’expérience lui plaît. Maintenant c’est l’heure de la douche. Ca tombe bien, il y a encore besoin de quelques mises au point...

La chaise à bascule

 "Maman ! Tu peux mettre ma chaise à bascule dans l'herbe s'il-te-plaît ?" Hortense rejoint immédiatement Eglantine. "Maman tu prends une photo ?" Je cours chercher l'appareil. Mais Hortense n'a déjà plus très envie de rester dans les bras de sa soeur.

Par contre dès que celle-ci est partie jouer avec le voisin, Hortense bascule dans un plaisir intense !

Dans l'herbe

Il fait beau. Enfin. Les filles et moi avons enlevé nos chaussures. Nos doigts de pieds sourient à l'herbe qui les chatouille. J'ai mis un tapis de coton. Eglantine s'y installe et me demande si mille jours c'est suffisant pour bronzer, et cent, puis dix, puis un. Je m'allonge à côté d'elle. Hortense tourne autour de nous. Eglantine s'installe sur mon dos. Hortense entreprend de remettre ma barrette. Elle joue avec mes cheveux. Eglantine prend un peigne pour l'accompagner. Je ferme les yeux. Je m'endors. Je suis bien là au soleil avec mes filles qui rivalisent de douceur.
Et puis le petit voisin arrive. Il veut voir les petits chats. Je me lève, laissant à regret sur le tapis ces minutes de bonheur simple.

vendredi 29 avril 2011

Une famille d'artistes

Avec quatre filles et un p'tit gars, Siyah est restée dans l'ambiance féminine de la maison. A priori, vu le look du seul mâle, le papa serait Chaussette, un beau chat tigré avec de longues chaussettes blanches.
Et pour garder aussi l'ambiance créatrice de la maison, j'ai décidé de donner aux chatons des noms en rapports avec les arts. Van Gogh, Frida (Khalo), Niki (de Saint Phalle), Noa Noa (parfumée en tahitien, le titre d'un ouvrage de Gauguin) et Bella (du nom de la femme et muse de Chagall).

Cinq !

Depuis deux jours Siyah venait se coller sur nos genoux dès que nous nous asseyions quelque part. Cet après-midi, je lisais sur le canapé. Elle est venue se lover une fois de plus sur mes jambes. Je sentais les contractions. Je l'ai installée sur une couverture au pied d'un radiateur. Elle a eu beaucoup de mal pour le premier qui a sorti sa queue en premier. J'ai aidé Siyah à pousser en lui tenant les pattes. Quand enfin cette boule gluante de poils noirs est sortie, j'ai bien cru qu'il était mort. Siyah a passé un long moment à le lécher et à le secouer doucement. Finalement il a repris vie. Pour le dernier, Siyah était crevée. Elle n'a pas voulu s'en occuper. Il est sorti tel un boulet et se débattait dans sa poche. Quand j'ai vu que Siyah ne s'approchait pas de lui et qu'il commençait à ne plus bouger, j'ai moi-même rompu la poche pour qu'il puisse respirer. C'était un battant, il a recommencé à bouger. J'ai mis la tête de Siyah contre lui et elle l'a finalement nettoyé rapidement. Plus tard, il était parti loin de sa mère et Siyah ne le remettait pas contre elle. Encore une fois c'est moi qui l'ai posé sur le ventre de sa maman pour qu'il puisse téter.

Maintenant Siyah et ses cinq chatons sont installés sur une confortable couverture dans le creux d'un panier. Et je ne me lasse pas de les regarder.

Les petits mots

Ils se  multiplient, font leur apparition timidement puis se précisent. Ils sont français ou turcs et émergent du babillage incessant d’Hortense. « Au’voua » accompagne le signe de la main à la mode royale anglaise (genre je suis dans mon carrosse et je salue les foules) ; « lé la » vous indique qu’Hortense est à nouveau visible après s’être cachée derrière ses mains ; « môman » pour demander des câlins, « Anne » (maman, prononcez anné) pour demander maman quand elle est contrariée ; « gel, gel » (viens, viens, prononcez guel, guel) avec le geste à la turque (paume ouverte vers le haut et les doigts qui se referment dans la main en rythme avec les « gel ») ; « dodo » pour aller faire un somme ; et alternance du « hayeu » (hayir, non en turc, se prononce hayeur) et du « ha non » histoire de rapprocher les sonorités des deux langues pour exprimer le même refus.
Je me régale chaque jour à découvrir les petits mots d’Hortense.

jeudi 28 avril 2011

Visite de Yildirim














Ces minutes qui sont à moi

Les journées passent, ne se ressemblent pas mais me font toujours courir, défiant chaque fois la logique de mon agenda. Ce soir Eglantine et Hortense se sont couchées particulièrement tôt. Keren Ann m'accompagne de sa douce voix. Mes doigts jouent sur le clavier. Je travaille les photos d’aujourd’hui. Ces minutes sont à moi, tranquilles, comme suspendues dans une autre dimension. Je savoure.

Récit d'une journée de partage

Pâques fût une fête extraordinairement pleine de partage. L’occasion de réunir des amis, de voir les enfants courir, crier, jouer et rire. Le temps n’était pas encore tout à fait au rendez-vous mais il n’a fait que s’améliorer au long de la journée, nous permettant de passer Pâques au jardin. Ou plutôt devrais-je dire aux jardins.

Parce que les cloches se lèvent tôt, deux villas de Meselikoÿ étaient en ébullition depuis les premières lueurs du jour afin de finir de tout mettre en place. Des centaines d’œufs dans notre jardin, installer la chasse au trésor dans la citée (et se faire piquer un indice une heure après…), une table magnifiquement printanière sur la terrasse d’Emilie, Pierre assurant les incontournables pépins inhérents à la préparation du méchoui (recreuser le trou qui n’était pas dans le bon sens, installer le mouton avec le boucher, courir trouver quelques kilos de charbon en plus dans le village voisin). Irfan le jardin, Hatice et Gülizar étaient heureusement venus pour nous aider.

Petit à petit tous les participants sont arrivés. Les simits au beurre d’Aksu et le thé posés sur la table du jardin accueillaient et réchauffaient les parents. Les enfants, cantonnés sur la terrasse en attendant les derniers invités, brûlaient d’impatience de ramasser les œufs qu’ils touchaient du regard avec envie. Quand enfin ils ont pu partir à la chasse, une grosse dizaine de lutins se sont mis à courir dans le jardin, remplissant sacs et paniers des chocolats de Pâques. Le jardin était bien fourni et les enfants ont tous pu trouver beaucoup d’œufs sans se marcher dessus. Et si les plus grands en ont évidemment ramassé un peu plus que les tout-petits, nous avons ensuite partagé la récolte totale entre tous les petits chasseurs.

Mais la chasse ne s’arrêtait pas là et c’est les yeux brillants de curiosité et guidé par Olivier que tout ce petit monde s’est lancé à la recherche du trésor du Capitaine Lapin, tournant à droite à l’arbre à œuf, résolvant le rébus accroché à l’épée, traversant l’aire de jeux pour arriver en courant au dernier lapin indiquant le coffre rouge dans le jardin d’Emilie.

Changement de décor mais pas d’ambiance. La découverte du méchoui dont les effluves taquinaient déjà nos narines a enchanté tout le monde. En attendant que la bête soit cuite, nous avons pris un copieux apéro, papotant dans le jardin, les enfants occupés aux multiples jeux que nous avions déployés. Le soleil a commencé à pointer le bout de ses rayons, accompagnant un gaspacho unanimement apprécié. La découpe du mouton a regroupé tout le monde, expérience inédite pour beaucoup, vieux souvenirs pour d’autres. Les mains s’avançaient pour grappiller les premiers morceaux. Grands mangeurs et petits estomacs se sont régalés de cette table généreuse.

L’après-midi, profitant d’un moment de baisse d’énergie des enfants, je leur ai proposé la pêche aux lapins de Pâques que j’avais préparée. Chacun a pu attraper une petite marionnette en tissu. Les lapins ont tout de suite trouvé leur place dans l’imaginaire des enfants qui ont inventé moult histoires. Enfin ils ont adoré les peindre à la peinture textile, leur donnant cette touche unique qui en a définitivement fait leur lapin.

En fin d’après-midi chacun est doucement rentré chez soi. Récupérant les trésors de ses enfants et ses plats (car chacun avait apporté une partie du repas). Le soir Meseliköy avait retrouvé son calme. Et deux maisons ont éteint les lampes de bonne heure, gardant la lumière de Pâques dans les cœurs.

Chagall'in tabloları gibi

Mon amie Seher a fait la traduction en turc de mon billet sur la lecture du marc de café. Peut-être certains d'entre vous auront plaisir à lire ces quelques mots de turc.

İneklerin çatıların üstünde olduğu ve kişilerle dolup taşan gece göğü, masanın ucuna oturmuş, gözü fincanın dibindeki siyah lekelere yoğunlaşmış olan kadın bize fal baktı. fincan tabağına kapatılmış fincanlarımızdan büyük ya da küçük bir çok kişi ve at başı, kaplumbağa, aslan ya da balık benzeri  bir o kadar da hayvan çıkardı. Bir kez yaz geldiğinde kışın soğuğunu unuttuğumuzdan daha hızlı unutacağımız bir o kadar yaşamımızın olanaklarını temsil eden düşsel dekorlar. Bütün bu garip maddeden, bu değişik evrenlerimizi ele alma biçiminden, bana daha uzun bir süre, bir fincandan çeşmelerin şırıltısı ve su akışlarıyla dolu, çiçeklenmiş ağaçların gölgesinde, hayvanlar kralının gücüyle korunan, balıkların refahı mücdelediği, ev sahiplerinin mutluluğunu ayın gözettiği, mumların sorunları aydınlattığı ve yolların istek ve projelerimizin arasında zigzaglar çizdiği kuşkulu bir dünyanın çıktığını görmenin garip duygusu kalacak yalnızca.

Comme une peinture de Chagall

Comme une peinture de Chagall où les vaches sont sur les toits et les ciels nocturnes chargés de personnages, assise au bout de la table, l'œil concentré sur la noirceur du fond de la tasse, la femme nous a lu le marc de café. De nos tasses retournées dans leurs soucoupes elle a sorti moult personnages, grands ou petits et autant d'animaux, tête de cheval, tortue, lion ou poisson. Des décors oniriques représentant autant de possibilités de nos vies que nous oublierons plus vite que le froid de l'hiver une fois arrivé l'été. De toute cette matière insolite, de cette manière différente d'aborder notre univers, il ne me restera encore longtemps que ce sentiment étrange de voir sortir d'une tasse un monde insoupçonné, peuplé des murmures des fontaines et des cours d'eau, à l'ombre d'arbres en fleurs, gardé par la puissance du roi des animaux, où les poissons annoncent la prospérité, la lune veille sur le bien-être des maisonnées, les bougies éclairent les problèmes et les chemins serpentent au milieu de nos désirs et de nos projets.

dimanche 24 avril 2011

Pâques 2011





vendredi 22 avril 2011

Bille en tête

"Bille en tête" pourrait être le nouveau surnom d'Hortense. Décidée sur ce qu'elle veut ou ne veut pas, elle trouve tous les moyens pour arriver à ses fins. Elle crie pour se faire comprendre, alterne le Hayir (non en turc) et le Ha Non pour refuser ce qui lui déplaît. Mais surtout elle est notamment passée Maître es Déplacement de Marchepied pour attraper ce qu'elle souhaite sur les tables et meubles trop hauts pour ses longs bras.

Hortense, ça dépote, ça bouge, ça crie et ça rigole. Mais surtout ça scotche maman comme une sangsue. Et je finis d'écrire ce billet "Bille en tête" sur les genoux.

Enfants sur les ondes

Eglantine a mal au ventre. Encore et toujours. Nous avions rendez-vous hier chez le gastroentérologue pour essayer de comprendre. Pour le moment il essaye de définir si les causes sont fonctionnelles ou psychologiques. Eglantine a donc un tas d'analyses à faire.

Comme nous devions voir le médecin en début d'après-midi, Eglantine a passé la journée avec moi. Elle m'a donc accompagnée quand je suis allée rejoindre Ersen, Caroline et Gaëlle à la radio. D’abord impressionnée, elle s'est suffisamment détendue pour parler dans le micro. Et son "Iyi bayramlar çocuklar!" (Bonnes fêtes les enfants !) devrait passer en jingle sur Radyo Park 106.5 jusqu'au week-end.

Car demain 23 avril est la journée des Enfants, créée par l'incontournable Atatürk. Normalement c'est un jour férié mais cette année elle tombe sur un samedi. Cependant les enfants n'ont pas eu une semaine trop difficile. Grâce au 23 avril, ils n'ont pas à porter l'uniforme depuis mercredi (en tout cas dans l'école d'Eglantine), pas de devoirs non plus les trois jours précédents cette fête, et depuis des semaines ils préparent tous des spectacles qu'ils vont présenter aux parents ce matin, l'après-midi étant réservée aux jeux.

Les écoles ont également accueilli des enfants du monde entier (Espagnols, Finlandais, Kenyans, etc.) pour fêter avec eux cette journée très spéciale.

Demain dans toute la Turquie, dans les restaurants ou les magasins, dans les maisons et dans la rue, les enfants seront à l'honneur. Une journée pour leur montrer vraiment qu'ils sont les rois.

Dimanche Bonjour Bursa !, l'émission de radio en français de Radyo Park, sera elle aussi dédiée aux enfants avec des musiques rien que pour eux.

jeudi 21 avril 2011

"Autour d'un verre". Deuxième !

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Hayal Kahvesi Bursa fût le lieu de rendez-vous de la deuxième soirée "Autour d'un verre". Une très bonne soirée honorée de la présence de Mehmet Erbak, notre consul honoraire. En plus de retrouver ceux dont j'avais fait connaissance la dernière fois, j'ai rencontré de nouvelles personnes et retrouvé d'anciennes rencontres. Autour d'un verre les langues se délient et les amitiés se nouent. Rendez-vous dans deux semaines !

lundi 18 avril 2011

Conduite

Il y a ceux qui restent sur la voix de gauche, ceux qui vous font des appels de phares, ceux qui adorent le son de leur Klaxon, ceux qui doublent par la bande d'arrêt d'urgence, ceux qui doublent simplement par la droite, ceux qui ont leurs anti-brouillards parce qu'il pleut, ceux qui roulent à 70, ceux qui roulent à 170, ceux qui achètent des fleurs pour leur femme ou leur maîtresse, ceux qui vendent les fleurs au milieu des embouteillages, ceux qui vendent des simits, ceux qui vendent des chargeurs de tout et de rien pour la voiture, ceux qui font une marche arrière sur la voie d'accès à l'autoroute.
Et il y a moi qui Velsatis tranquillement sous la pluie et qui pense que l'ennui de me gagnera pas en conduisant en Turquie...


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Traversée

Topçular. Je suis dans le bateau pour Istanbul. Le printemps est déjà bien entamé et pourtant un froid chargé d'une pluie incessante nous confine dans les vestes chaudes. J'ai laissé la voiture sur le pont inférieur et suis montée manger quelque chose de chaud. Comme d'habitude la télé diffuse en boucle les infos du week-end. Les gens prennent place petit à petit sur les vieilles banquettes marrons. Les cuillères teintes dans les verres à thé. Les graines de sésames tombent des simits. Les enfants réclament des bonbons. Des conversations s'engagent. Les journaux sont ouverts sur les résultats sportifs.
J'aime cette ambiance chargée d'une vie simple. Rien n'est vraiment beau mais la chaleur humaine de cette convivialité improvisée le temps de traverser la mer de Marmara me rend paisible.


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dimanche 17 avril 2011

Patience

Elle se traîne dans la maison, est avide de câlins et se jette sur les restes de sütlaç (les riz au lait turcs). Elle dort dans les endroits les plus confortables, s'étale sur les tapis, se love dans les rideaux auxquels il manque un ourlet. Siyah est enceinte et nous attendons de voir la tête de ses petits pour savoir qui est l'heureux papa.

Un dîner presque parfait

Ma table était sympa. A rayures vertes et blanches, esprit "Déjeuner dans l'herbe", des renoncules donnant la touche printanière, des sets végétaux et quelques bougies colorées. Ce fût là ma seule contribution à ce dîner dont j'étais pourtant l'hôtesse. Prise dans le rangement de la maison après la tornade du changement de sol, je n'ai pas annulé le dîner mais ai bien profité des dons de mes invités et de Hatice. Le clou de la soirée, et comme quoi ça vaut le coup d'inviter ses voisins, les crèmes brûlées, passées au chalumeau juste avant de servir. Miam !

Ménage de printemps

La Cafetière est restée bien silencieuse cette semaine. Dur dur de trouver un moment pour écrire au milieu du grand ménage de printemps qui nous a été imposé. Mercredi matin, les ouvriers sont venus enlever le plancher (en piteux état depuis le mois de novembre) pour le changer. Il  fallu tout mettre dehors en moins de deux heures. Puis organiser le campement pour la nuit (protéger les affaires de la pluie annoncée et des félins squatteurs). Puis tout remettre jeudi soir. Et enfin nettoyer, réinstaller la bibliothèque, les livres, le bureau pour un dîner entre amis vendredi soir.

Le chantier de mercredi


Pari tenu ! Mais comme j'en profite pour réorganiser les chambres des filles en diminuant sérieusement le nombre de jouets dans le salon, je suis encore dans le rangement en ce dimanche matin. Tout ça avec une petite Hortense qui ne veux pas me quitter, m'aidant à sa façon dans le montage des nouveaux rangements Ikea. Après ça va être super !

dimanche 10 avril 2011

Hortense au jardin


Petites fleurs et coccinelles. Hortense joue dans le jardin avec bonne humeur. Elle taquine le ballon, profite de la balançoire pour faire des grimaces, descend le toboggan en riant et se jette finalement dans mes bras pour un gros câlin. Je fonds.

By Maï: Barrette à cheveux rose

By Maï: Barrette à cheveux rose: "Avec deux petites filles à la maison, j'utilise beaucoup de barrettes. Régulièrement je perds les décorations en plastique de ces barrettes achetées en gros au bazar d'Istanbul.

Un yoyo réalisé dans une chute de tissu, quelques perles de rocailles et un point de colle me permettent de transformer cette barrette dénudée en un bijou pour les cheveux de mes petites chéries. "

samedi 9 avril 2011

Moment en rouge et rose


Entre deux réunions de l'Association Culturelle Turquie-France de Bursa, j'ai pris le temps d'aller au marché. Enfin rentrée à la maison, j'ai enfilé mes tongs, sorti le tipi et lavé les fraises, faisant la joie de mes deux chipies aux tee-shirts "She is Istanbul". Un pur moment en rouge et rose, servi sur pelouse verte et copieusement arrosé de soleil.


vendredi 8 avril 2011

Habillée de mon collier

Ce soir je sors avec mon homme. J'en profite pour mettre un de mes colliers By Maï en soie prune. Allez hop, celui-là, je me le garde !

By Maï: Collier-foulard en soie sauvage bleue-rose spirale

By Maï: Collier-foulard en soie sauvage bleu-rose spirale: "Un peu de printemps avec ce collier-foulard en soie sauvage bleue-rose, à l'instar des fleurs qui éclosent dans les jardins en ce moment."




Pas beaucoup de temps aujourd'hui pour travailler dans mon atelier. Mais j'ai quand même réussi à faire un collier qui me plaît beaucoup, dans une soie sauvage bleue-rose. Les couleurs sont douces et se marient très bien avec des tenues légères et printanières. Je me demande si je ne vais pas le garder pour moi !

La Cafetière dans le journal !

Connaissez-vous Park Magazin ? C'est un des nombreux Gala locaux. Les Turcs raffolent de potins sur la Haute locale. Les tenues sont analysées, les mariages, les naissances et les anniversaires de ceux qui ont le pouvoir et l'argent sont exposés dans d'épais magazines en papier glacé qui se vendent comme des petits pains.
Radyo Park fait partie du même groupe de presse que Park Magazin. Murat, son directeur de la rédaction, a bien aimé l'article de mon blog sur Bonjour Bursa. Rappelez-vous, il s'agit de la seule émission en français sur les ondes bursaliennes (relire l'article du blog). Les horaires changent d'ailleurs ce week-end. L'émission sera maintenant diffusée le matin entre 10h et midi.
Du coup ce mois-ci, à côté du top 10 des morceaux de la radio, il a publié l'article de mon blog, photos comprises. Bon, il a oublié de mettre ma signature. Mais vous qui êtes des habitués de la Cafetière reconnaîtrez bien ma patte. Je suis méga fière !



Mon scanner est en panne, alors j'ai pris une photo de la page. Je vous mets un meilleur visuel dès que j'ai pu scanner le magazine.

jeudi 7 avril 2011

By Maï: Collier-foulard ethnique en soie sauvage rouge

By Maï: Collier-foulard ethnique en soie sauvage rouge: "Un pendentif ethnique pour donner du relief à ce collier-foulard en soie sauvage et quelques perles roses et prunes pour casser la force de ce rouge puissant..."

Impossible de me lever ce matin. Je m'étais recouchée après avoir rendormie Hortense de bonne heure. Ma gorge me brûlait, mon nez menaçait d'exploser, ma tête refusait de se mettre en marche. Heureusement quelques heures de sommeil et un peu de soleil m'ont permis de fini ce collier rouge puissant aux couleurs ethniques avant de partir chercher Eglantine à l'école.

"Autour d'un verre", la première !

L’Association Culturelle Turquie-France de Bursa organisait hier soir la première soirée "Autour d'un verre". Le principe ? Se retrouver dans un café tous les premier et troisième mercredi du mois pour partager un moment francophone autour d'un verre. L'occasion pour les langues de se délier, pour les francophones de se rencontrer et pour tout le monde de passer un bon moment.

Vivement la deuxième édition !

mardi 5 avril 2011

Des jours comme ça

Parfois il y a des jours comme ça. Des jours où je décide de garder Eglantine à la maison pour qu'elle se repose. De cuisiner de bons petits plats fins et savoureux pour mes trois amours qui se régalent. Eglantine se ressert de sole aux agrumes le midi et de crevettes à l'orange le soir. Hortense danse et participe à tout. The Do, Aloe Blacc, Cold War Kids et Adele font le fond sonore. Je fais confire des écorces d'orange pour faire des sablés à l'orange. Hortense et Eglantine s'assoient chacune à côté de moi sur le canapé pour écouter une histoire.
Il y a des jours comme ça, empreints de douceur de vivre ensemble, de bisous et de complicité.

samedi 2 avril 2011

Pêche à la ligne du 1er avril

Pour la soirée Poisson d'Avril je souhaitais garder l'esprit potache du 1er avril et la tradition des poissons en papier. D'autre part, je pense depuis longtemps à faire une pêche à ligne pour Eglantine (je garde d'excellents souvenirs de celles de mon enfance) mais je n'avais pas envie d'investir dans des petits gadgets à mettre dans des paquets pour un premier avril.

J'ai eu l'idée de mélanger le tout et Patricia m'a aidée a réaliser vingt poissons en papier dans lesquels j'ai inscrit des gages rigolos ou des devinettes vrai-faux sur les parents (il fallait débusquer les poissons d'avril !). Les poissons étaient découpés dans du papier plié en deux qui restait lié par le haut de la nageoire dorsale. Nous y avons passé du fil de fer pour créer les anneaux nécessaires à la prise. Un bâton qui traînait dans un coin de mon atelier, un morceau de ruban et encore un peu de fil de fer pour faire le hameçon et voilà Mathieu, Aksel, Juliette et Eglantine ravis de pêcher ces bouts de papiers colorés et se prêter aux petits jeux cachés à l'intérieur.

Mon poisson d'avril à moi ?

J'ai fait croire sur Facebook que j'avais abîmé la jolie voiture que j'ai en attendant de récupérer ma vieille Clio. Ca a marché trois heures. Et je remercie encore ceux qui ont compati à ma mésaventure, jusqu'à la découverte du pot-aux-roses.

Soirée Poisson d'Avril

Les Turcs fêtent le premier avril en se faisant des blagues. Mais le poisson n'est pas sorti de France et personne ne se colle de jolis poissons colorés dans le dos pour plaisanter. Comme nous aimons bien cette tradition, nous avons décidé de faire une soirée Poisson d'Avril. Et oui décidément tout est bon pour se retrouver et s'amuser !

Poisson dans le dos, pêche à la ligne avec gages rigolos et dîner poisson (sablés au parmesan en forme de poisson, déco de poissons en feutrine sur la table, petits poissons feuilletés au thon et gros poisson poisson feuilleté fourré à la compote pomme-poire). La bonne humeur et la blague étaient le liant de cette soirée. Une bonne idée à reprendre l'année prochaine. Sans blague !