jeudi 29 octobre 2009

Safranbolu

Le 29 octobre est un jour férié important pour la jeune République turque car c'est ce jour-là que l'on fête sa création. Nous en profitons pour visiter un peu ce beau pays et avons décidé de commencer notre week-end prolongé par Safranbolu. Situé dans la région de la mer Noire, ce petit village qui a su préserver son architecture ottomane typique tire son nom de la culture du safran.

Nous y avons retrouvé Guillemette, Jean-Eudes & Co dans un hôtel magnifique (une vielle maison ottomane harmonieusement restaurée dans le centre du village). Nous avons déambulé avec eux dans les vieilles ruelles de la ville, animées d'une ribambelle de petites échoppes colorées d'artisanat local. Comme annoncé par la météo, le temps était franchement couvert et humide, mais au moins la pluie ne s'est pas invitée.

Eglantine était enchantée de passer du temps avec sa copine Clélia et il lui tarde de la retrouver demain soir à Istanbul. Elles ont pleinement profité de leur journée au grand air. Ces deux blondinettes hautes comme trois pommes faisaient sensation sur leur passage et se sont fait attraper les joues plus d'une fois (les Turcs adorent pincer les joues rebondies des enfants).

Comme effectivement une journée suffit largement à faire le tour du village, nous comptons nous balader dans les environs demain. Mais nous ne regrettons pas d'avoir pris le temps de flâner dans ce village où plein de petits métiers perdurent : du petit cordonnier dessinant ses semelles aux forgerons travaillant le fer et le cuivre, en passant par la rouleuse de dolma et les casseurs de noix (pour que l'on puisse n'acheter que les cerneaux), les rues s'activent jusqu'au soir de diverses activités que nous n'avons plus l'habitude de côtoyer au quotidien. Les artisans travaillent dans leurs minuscules boutiques ouvertes sur la rue et nous invitent ainsi à les découvrir.



Les maisons typiques de Safranbolu.


La fleur de safran qui a donné son nom au village.


Quand tout le monde est réuni.


Dans le marché du cuivre, on peut s'acheter une panoplie complète de guerrier ottoman (casque, bouclier...). Le vendeur de cette boutique était adorable : comme nous avions flashé sur un lampion mais que nous n'avions pas de monnaie sur nous, il a insisté pour que nous partions avec et revenions payer demain, afin d'être certains que personne ne prendrait celui que nous voulions. Le monde à l'envers non ?


Et promis, dès que nous serons rentrés à la maison, je mettrais en ligne un album Picasa avec plein d'autres photos !

1 commentaire:

Chantoune a dit…

mais non : tout le monde n'est pas réuni sur les photos puisque tu n'y es pas. Seulement quand je le réclame expressément... Il faudra qu'Olivier s'y colle plus souvent...
Mais c'est vrai qu'on te retrouve à travers tes mots qui sont bien à toi et où on te reconnaît avec bonheur.