mercredi 20 mai 2009

De l'intérêt de l'ingénieur

Nous voilà de retour à la maison. Eglantine s'est couchée à 19h car comme il se doit elle n'a pas dormi durant les 8 heures de trajet. Et moi je regarde encore une fois les centaines de photos que nous avons prises durant notre séjour au coeur de l'Anatolie.
Et je me dis que sans Olivier, nous aurions bien été incapables de vous montrer des photos de notre voyage en montgolfière, pourtant le clou de notre séjour. Car comme il se doit, nous avons oublié un truc en partant vendredi dernier : le chargeur de l'appareil photo. Et comme nous avons mitraillé, avides de saisir toute la beauté que nous avions sous les yeux, lundi en fin d'après-midi l'appareil n'avait plus de batterie.
Olivier s'est alors engagé dans une course folle à la recherche d'un chargeur Canon. Il a démarché le groupe d'Américains et l'autre de Japonais qui étaient dans le même hôtel que nous. Mais les deux chargeurs Canon qu'il a pu dégoter ainsi n'étaient pas compatibles avec notre appareil (il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi même pour une même marque il n'y a pas un chargeur unique). Alors il est parti pour Urgüp, un ville voisine, avec un employé de notre hôtel, tenter de trouver un magasin de photo susceptible de nous vendre le précieux chargeur. Chou blanc. Il a alors demandé à l'employé de l'hôtel de lui trouver un vendeur de téléphone. Et là avec une bidouille propre à l'intelligence d'un ingénieur, ou à la magie d'un Mac Giver, il a réussi à fabriquer deux fiches capables de rentrer dans l'appareil photo, reliées à je ne sais quoi qui a permis de charger l'appareil !
Sinon, vous n'auriez eu que mes mots pour vous décrire ce vol inoubliable. Quand vous aurez vu l'album que je mettrais en ligne sur Picasa ce week-end, vous comprendrez l'importance de la persévérance de mon homme à moi...

Le vendeur de téléphones, qui n'en revenait lui-même pas de la bidouille d'Olivier.

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