samedi 18 juillet 2009

Noyer ses 40 ans dans le beau, le bon et le Bosphore

Je profite qu’Olivier est en train de se faire masser pour vous raconter un peu ses premiers pas de quarantenaire. Tout a réellement commencé hier soir. J’avais profité de l’après-midi pour mettre valise et clubs de golf dans le coffre de sa voiture alors qu’il travaillait. Il est donc rentré à la maison sans savoir ce qui se trouvait derrière lui (il ouvre rarement son coffre pour rentrer du bureau). J’ai ensuite réussi à lui faire croire que nous devions aller à Mudanya pour dîner chez des amis. Quand finalement nous sommes arrivés à deux cents mètre du ferry, et alors qu’il râlait encore parce que je n’avais pas voulu qu’il mette la clim dans notre chambre, je lui ai dit que nous allions à Istanbul. Première surprise.

Il aurait dû avoir la deuxième surprise ce matin au petit déjeuner, à savoir qu’il avait un parcours de golf réservé pour 10H. Mais je n’avais pas prévu qu’il ouvre le coffre de la voiture dans le ferry pour regarder dans la valise… Il a tout de suite compris en voyant ses clubs qu’il pourrait jouer au golf ce week-end. Deuxième surprise.

Pour finir cette pré-journée d’anniversaire, nous avons dîné à la terrasse du Conrad, les yeux bercés par les lumières de la ville et du Bosphore. Olivier était déjà aux anges (il adore cet hôtel, et surtout la terrasse).

Personnellement, j’ai profité de son golf pour passer ma matinée à la piscine du Conrad avant de faire un peu de shopping à Taksim. Pour finir, je me suis rendue au vrai lieu de séjour de week-end d’Olivier, l’hôtel Sumahan (troisième surprise). J’avais vu des photos sur leur site mais quel émerveillement un fois sur place ! Il me tardait qu’Olivier arrive. Lui qui rêve d’une maison au bord du Bosphore, il touche son rêve du doigt avec notre chambre loft. Quand nous ouvrons la porte du rez-de-chaussée (la chambre se trouve dans une mezzanine et nous profitons d’un vrai salon en bas), le Bosphore se trouve à quelques mètres. J’ai d’ailleurs du mal à quitter des yeux le ballet incessant des bateaux qui passent juste devant la fenêtre. Assis là devant notre porte, nous voyons le premier pont qui traverse le Bosphore et au loin les minarets de Sainte Sophie et de la Mosquée bleue. Le soleil fait scintiller l’eau et nous allons nous régaler des couleurs de son coucher. Car nous dînons dans le restaurant qui jouxte l’hôtel et qui a un extraordinaire menu de poissons. Notre table se trouve à dix mètres de la porte de notre chambre.

Pour compléter cette plongée dans l’agréable, Olivier profite de plusieurs massages ce week-end. Un premier actuellement (comme je l’ai déjà évoqué), destiné à détendre ses muscles après un rude parcours de golf et un deuxième demain matin, à quatre mains cette fois. Comme il est rentré assez tôt du golf, nous avons même eu le temps de faire une heure et demie de ballade sur le Bosphore avec le bateau de l’hôtel.

Le beau, le bon et le Bosphore lui feront je l’espère aimer cette nouvelle dizaine dans laquelle il entre et qu’il n’aime pas (pour le moment). Merci à ceux qui m’ont aidée à préparer ce week-end fabuleux, et à ceux qui m’aident à le financer.

1 commentaire:

Chantoune a dit…

un grand merci, Maïté, d'avoir mis en scèn e ce week-end. Nous qui sommes loin et ne pouvons pas lui fêter son passage dans une nouvelle dizaine, nous nous réjouissons de voir que tu as fait ça somptueusement. Je pensais à lui hier, sachant qu'il était occupé et que je ne pourrai pas le joindre... et j'ai aujourd'hui le récit de votre journée ! Je me sens moins loin...