J’ai adoré passer ma journée d’aujourd’hui avec Paule à Istanbul. Pour une fois que je me laisse guider, j’ai pris le temps de mieux regarder, de découvrir des petites choses qui pour moi font le charme des bazars d’Istanbul : les croquettes pour chien vendues comme des épices, les sangsues pour combattre les varices et autres maladies, les coins et recoins plein de marchandises de toute sorte : tenues de danseuses, babouches, perles, et fils de soie.
La boutique de fil de soie était à elle seule un vrai poème. Trouvée sur les conseils d’un autre marchand, dans un petit passage, blottie au fond d’une cour, un vieux monsieur nous a accueillies dans une échoppe qui sentait le vieux grenier humide. Sur les rayons en bois, rangés par couleurs ; les écheveaux de soie attirent le regard, donnent envie de les toucher. Désolée de ne pas en avoir besoin, je prends un peu de ce moment et de cette magie avec une photo. Et même si la qualité n’est pas sa première qualité, j’espère que vous aimerez vous aussi ce vieux bonhomme, pesant ses fils vendus au kilo sur une antique balance et nous expliquant avec patience les prix des ses merveilleux produits.
De boutique en boutique, de petit plaisir en belle surprise, nous sommes redescendues vers le ferry de Yenikapi. Juste le temps d’un kebap au poisson et hop nous voilà dans le bateau vers Bursa. Sur la table devant moi, une boîte que je transporte depuis le matin. Sitôt descendues à Eminönü, Paule a craqué pour un petit lapin qu’elle a décidé d’offrir à Eglantine. Il s’appelle Noisette et nous a valu beaucoup de discussions tout au long de la journée : « Mais qu’est-ce que vous avez dans cette boîte ?. »
2 commentaires:
il est vivant le lapin ?
Mais bien sûr ! Il va bien, il est dans sa grande cage, joli comme une coeur, et Eglantine est ravie :-)
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