Deuxième journée des vacances d'Eglantine. Ne vous affolez pas, je n'ai pas décidé de vous raconter chaque jour. Mais qui sait, prise d'une frénésie de tapoter mon clavier à chaque sieste, cela peut bien arriver ;-)
Aujourd'hui est une journée différente car il fait vraiment beau. Certes il y a du vent, mais il ne manque que quelques feuilles d'un vert tendre aux branches des arbres pour se croire au printemps.
Faute d'avoir trouvé une solution pour Eglantine, je n'ai pas pu aller à mon cours de dessin (les joies des vacances scolaires). Mais je ne désespère pas de trouver une solution pour la fin de la semaine. Du coup Eglantine et moi avons embarqué Michèle pour aller au bazar avec nous. D'un pas tranquille, sous la bienveillance d'un soleil chaleureux, nous sommes allées faire encadrer nos oeuvres : Michèle son aquarelle et moi ma Tahitienne et deux dessins de derviches tourneurs que j'avais bien négociés au bazar d'Istanbul le mois dernier. De longues hésitations en divers essais, nous avons trouvé notre bonheur. Eglantine a beaucoup joué pendant ce temps avec un bout de rouleau en carton qui l'a d'ailleurs occupée pour le reste de la matinée.
Histoire de profiter du soleil, nous nous sommes ensuite accordées une pause dans la cour du Koza Han (le bazar de la soie), le temps de boire un thé et un café alors qu'Eglantine jouait avec son rouleau et les graines de platanes.
La matinée a si vite passé qu'après avoir acheté quelques perles pour qu'Eglantine se fasse un bracelet cet après-midi, il était l'heure de raccompagner Michèle à ses pénates et de nourrir cette petite fille dont les paupières s'alourdissaient à l'arrière de la voiture.
Maintenant Eglantine dort, Hatice finit de nettoyer la maison, et moi je suis dans mon atelier, au dernier étage. Ca y est, je me sens bien.
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