mercredi 30 septembre 2009

Petit saut à Iznik

Allez, je n’ai rien écrit depuis longtemps, trop occupée, le ventre qui tire un peu, les insomines qui me fatiguent, mais ce n’est pas faute de n’avoir rien fait, rien vu.

Vendredi dernier, comme Olivier était absent, Guillemette et moi avons profité qu’il ait laissé sa voiture pour passer une matinée à Iznik (plus connue dans le monde chrétien sous le nom de Nicée). Citée fondée par les Grecs, reprises par les romains, un temps capitale de l’empire Ottoman, elle surtout connue aujourd’hui pour ses céramiques qui notamment ornent royalement le palais de Topkapi. Se rendre à Iznik c’est prendre une petite route coincée entre les champs d’Olivier et un lac immense pour arriver dans une petite ville provinciale où les rues sont principalement peuplée d’hommes et d’écoliers. Les anciennes murailles impressionnent à al porte d’Istanbul, le vieux haman séduit par son architecture à la fois sombre et grandiose (faut voir la hauteur sous plafond) et le musée, proche du capharnaüm, nous rappelle que la région est habitée depuis la préhistoire (des amphores funéraires avec leurs squelettes dantant d’environ 5000 avant J.C.).

Mais avouons-le, notre visite en cette petite ville tranquille était largement motivée par les céramiques. Le bleu et le corail dominent cet art depuis des siècles, et on trouve y trouve ces merveilles à des prix vraiment intéressants. Guillemette avait de petits cadeaux à faire et elle a trouvé son bonheur dans une des nombreuses échoppes minuscules qui jalonnent le centre ville. Bracelets, colliers et autres ont attirés son attention par leur originalité et leurs tous petits prix.

Vient alors le deuxième effet Kiss Kool. La légendaire amabilité des Turcs ! Les colliers exposés ne correspondaient pas à ce qu’elle voulait ? Qu’à cela ne tienne, ils en ont monté d’autres, lui faisant choisir les liens et les fermoirs . La boucle de ceinture est magnifique mais la ceinture trop grande. Un vendeur court chez le cordonnier le plus proche pour arranger la longueur. En attendant, on nous offre du thé, nous faisons connaissance avec toute la famille, et lorsque l’heure de prendre un petit encas arrive, tout le monde nous propose de partager la nourriture. Au moment de partir, la famille offre pour Microbelle un bracelet Mavi Buncuk en céramique. Cet ensemble de cercles typiquement turc protège du mauvais œil.

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