jeudi 14 février 2013

Taxi tourisme


Nous avons pris le premier taxi dans la file devant l'Intercontinental. Le haut du pare-brise était une vitrine originale des plaisirs de Bucarest. Pour ceux qui veulent un peu d'histoire et de culture, une photo de l'Arc de Triomphe (dans un cadre photo numérique, parce que c'est plus moderne qu'une simple carte postale). Pour se détendre ensuite, la clientèle de l'Intercontinental étant plutôt masculine et d'affaire, vous avez le choix entre un massage intime et du Lap Dance. Le téléphone sur le tableau de bord venait de passer cinq bonnes minutes sur l'oreille du chauffeur. Et il ne manquait pas l'infâme déodorant pour voiture qui pend au rétroviseur central et dont les effluves donnent la nausée même quand on n'est pas enceinte.
Je préfère encore aux photos des gros tétons photoshopés les chapelets où pendent des croix orthodoxes et des Jésus kitchs, comme c'est le cas dans la plupart des taxis. Le déo et le téléphone, eux, sont compris dans la panoplie de base de tout bon chauffeur de taxi.

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