Parties tôt, rentrées tard à cause du ferry, Guillemette et moi sommes allées faire une virée shopping à Istanbul hier. Sans enfants. La bonne excuse ? Qui n’en reste pas moins une vraie excuse : apporter la poussette abîmée par Air France lors de notre voyage à San Francisco chez un revendeur Stokke. Oui je sais, il était temps. Mais il m’a fallu trouver le courage de me séparer de la poussette le temps de la réparation, et d’entreprendre le voyage pour Istanbul. Entre le bateau du matin et celui du soir, ça fait plus de douze heures hors de la maison.
Finalement la vendeuse de chez NEST m’a promis de me rendre la poussette la semaine prochaine et nous en avons profité pour étudié scrupuleusement les magasins du centre commercial Nisantasi, remontant méthodiquement ses nombreux étages, dénichant les meilleures soldes.
Puis direction le quartier de la tour de Galata et les magasins de musique à la recherche d’un clavier pour Clélia. Trouvé rapidement, nous sommes redescendues jusqu’au pont de Galata, avons passé les pêcheurs emmitouflés qui font la légende de ce pont traversant la Corne d’Or, pour enfin arriver au pied du Bazar Egyptien.
Le temps de déjeuner dans une gargote à la nourriture douteuse mais à la chaleur réconfortante, nous nous sommes lancées à l’attaque des ruelles remontant vers le Grand Bazar. Quelques pierres pour faire des colliers, un stock de petits cadeaux à ramener pour tout le monde, de la mercerie et autres accessoires pour faire de jolies parures, nous avons pris notre temps et bien profité, parlé et rigolé, s’affalant finalement dans un taxi empestant le tabac pour retourner au terminal de Yenikapi.
Une belle journée dont j’espère que vous profiterez lors de ma venue en France, les valises pleines !
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