Le pire, c'est qu'il est presque minuit. Que je travaille sur cet ordinateur depuis des heures. Et que je n'arrive pas à vous transmettre toute la richesse des rencontres que nous faisons ces jours-ci. Même sans rentrer dans les détails, je ne trouve pas le temps de vous raconter la gentillesse du touloupier, la timidité du tanneur, la joie de vivre de la brodeuse, la lassitude de Colibaba, le potier de Radauti qui a donné son nom à ce style de céramique, l'énergie familiale des potiers de céramique noire de Marginea, l'incroyable douceur du potier traditionnel, cette poterie rouge utilitaire faite aussi à Marginea.
Je voudrais vous montrer les photos, que vous ayez toutes ces couleurs qui se bousculent dans vos rêves cette nuit, ces mains de travailleurs, la terre qui prend forme et la peau qui s'embellit.
Mais je n'ai pas finit de trier, de retrouver tous les noms, les gens, les lieux, les outils, les techniques.
Maintenant je vais dormir car une nouvelle journée très riche nous attend demain.
Délice de l'attente, émerveillement de la découverte. Le pire, ce n'est pas la fin. Le pire, pour vous, c'est que le meilleur de tout ça est encore à venir.
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Monastère de Putna |
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Monastère de Putna |
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Potier de Marginea |
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