samedi 9 juillet 2011

Promenade au village

Mavi Boncuk - Préparation de la confiture de fraises
Vous qui lisez ce blog, vous avez déjà entendu parler de Cumalakizik, ce petit village à la sortie de Bursa sur la route d'Ankara. Pour quitter la quatre voies sans se tromper, il faut guetter le petit panneau marron indiquant un site touristique juste après la station Opet. En suivant la route à droite de la petite mosquée, nous nous retrouvons rapidement à grimper le bas de la montagne arborée sur une petite route. Au bout, nous arrivons dans un village ottoman typique, pavages de grosses pierres, maisons telles que les a connu Pierre Loti. Les voitures sont garées dans la cour de l'école qui sert de parking lorsque les enfants n'ont pas classe. Framboises, mûres, cerises, confitures, petits objets en bois, broderies, tricots, les vieilles paysannes en habit traditionnel vendent leur production.

Les petites marchandes de couronnes de fleurs
Je presse Chantal, Hatice, Eglantine et Kivanç pour atteindre Mavi Bocunk dans les hauteurs du village. L'eau de la montagne qui dévale traditionnellement les ruelles se fait rare à cette période de l'année. Kivanç et Eglantine la cherchent, jouent à l'éviter et montent en riant alors que Chantal donne la main à Hatice qui a du mal à suivre. J'ai faim. Je n'ai pas mangé ce matin en prévision du copieux petit déjeuner traditionnel des villages turcs.

Oeufs à la saucisse de boeuf, gözleme, fromages, tomates, concombres, olives noires et vertes, miel, confitures de petites figues vertes, mûres blanches et fraises accompagnent le thé de la Mer Noire qui coule à volonté du samovar à l'ancienne. Nous remplissons nos petits verres, les enfants jouent dans les jardins, comptent et nourrissent les chats.

En repartant nous croisons des petites filles qui vendent des couronnes de fleurs montées sur des tiges végétales. Kivanç et Eglantine sont enchantés. Bonheurs simples.

Nous redescendons en prenant le temps de profiter de la fraîcheur des vieilles pierres, des couleurs des maisons, de la verdure des treilles et des roses trémières. Les tilleuls embaument l'air. Leurs fruits sèchent sur de grandes couvertes au soleil. En bas du village des cars déversent leur flot de touristes alors que la chaleur monte... Il est temps de partir.



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